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 Episode 5 : Le Zodiaque 1

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MessageSujet: Episode 5 : Le Zodiaque 1   Episode 5 : Le Zodiaque 1 EmptyJeu 28 Juin - 18:31

Résumé : Barry Allen est Flash, le nouveau super héros de Los Angeles. Dôté d'une vitesse extraordinaire d'origine inconnue, il combat dans les rues de la ville pour protéger ses habitants, malgré des douleurs étranges suite à ses courses. Mais Barry est aussi menacé par l'enquête de Stan et Jake, deux chercheurs en sismologie envoyés sur place après que le jeune homme ait paniqué leurs appareils à cause de sa vitesse, et par un dénommé Zoom, qui voudrait faire de l'adolescent la copie de lui-même. Et en même temps, notre héros tente de vivre sa vie, avec son nouveau collègue Hartley Rathaway et son ami Hunter Zolomon, qui lui ne sait pas qu'il est Flash.

C’était le dernier jour de cours.
Les examens approchaient, les examens étaient même tout proches, mais étrangement, l’atmosphère au Lycée Eobard Thawne était festive. Les élèves de dernière année étaient heureux de passer leur dernière journée dans cet endroit où ils avaient grandis, où ils s’étaient construits, et même les professeurs avaient décidés de relâcher la pression pour permettre à leurs ouailles de s’amuser…et pour s’amuser eux aussi, d’ailleurs, des choses qu’ils pourraient voir ou entendre.

« On va en cours ou pas ?
- On devrait.
- Ça répond pas à ma question, Barry. »

Hunter Zolomon était tranquillement accoudé au petit mur en face de l’établissement qu’il avait fréquenté pendant plusieurs années. Vêtu à son habitude d’un t-shirt jaune, le jeune homme à la peau sombre était juste à côté de son ami de toujours, Barry Allen. Celui-ci observait aussi le grand bâtiment devant eux, son sac à dos presque vide sur les épaules. Ils n’avaient pas vraiment envie d’aller perdre du temps en cours aujourd’hui. Et ça se voyait, d’ailleurs.

« Je sais. Mais on devrait y aller.
- C’est le dernier jour, mec…
- Celui où on peut dire au revoir à tout le monde.
- Celui où on peut faire les cons sans que ça se sache vraiment.
- Celui où on peut discuter avec les profs et en apprendre plus que durant toute l’année.
- Celui où on peut aller boire de la bière sans que ta mère n’essaye de nous retrouver et de nous pister si elle sait qu’on est pas au lycée.
- Merde. C’est dur, là.
- Je sais. Allez, viens mec…C’est une de nos dernières grosses occasions de faire la fête…
- Et la fac alors ? »

Hunter se tourna vers son ami alors qu’il prenait en main son skateboard. Il n’avait pas jugé utile d’emmener de sac pour la dernière journée de cours, ce qui voulait tout dire sur l’état de sa motivation à ce moment-là. Un sourire un peu vicieux apparut sur son visage alors qu’il s’adressait à Barry d’une voix très posée et très calme, du genre de celle que tout le monde utilise pour parvenir à ses fins en douceur.

« On aura qu’à considérer ça comme un entraînement pour la fac. Faudrait pas qu’on y arrive sans pouvoir boire un peu de bière sans être ivre mort, non ? »

Allen sourit légèrement.
Il avait envie de suivre Zolomon. Il avait envie de pouvoir aller squatter dans un des parcs de Los Angeles pour passer une après-midi tranquille. Il avait envie de sécher les cours et de se libérer enfin de cette pression qu’il avait chaque fois qu’il arrivait au lycée. Mais il savait aussi qu’il ne devait pas faire ça. Le jeune homme avait promis à sa mère d’aller en cours, sous peine de ne pouvoir sortir de chez lui. Et si madame Allen apprenait que son fils chéri avait rompu sa promesse, toute sa vitesse surhumaine ne le sauverait pas des foudres de sa mère…Et subir une leçon par la personne qui comptait le plus au monde pour lui était bien pire qu’affronter des tarés ou des voleurs en tant que Flash…Et c’était bien ce qui tourmentait à ce moment-là le futur universitaire de Los Angeles, son regard toujours dans le vague, perdu dans ses pensées.

« Non ? »

Barry fut tiré de ses pensées par son ami. Il lui sourit légèrement, mais ses doutes n’étaient toujours pas partis. Il n’aimait pas désobéir à sa mère. Il était tout ce qui lui restait depuis la mort de son père quelques années plus tôt, et le jeune homme savait qu’elle était très fière de lui. Il ne pouvait pas se résoudre à faire quelque chose qui la décevrait, même si elle réprouverait sûrement ses activités nocturnes.
Néanmoins, même si il gagnait en indépendance en sauvant des gens et des vies, il n’arrivait pas à faire quelque chose qui ferait du mal à sa mère. Il tenait à elle…et il savait qu’elle tenait à lui. Il ne pouvait la décevoir. Il ne pourrait jamais la décevoir. Jamais.

« Ecoute, Hunter, je…
- Merde. J’aime pas ce regard. »

Allen se força à sourire, mais il savait qu’il allait le décevoir. Il était en face d’un cruel dilemme : décevoir sa mère ou son ami ? Celle qui comptait le plus ou le garçon avec qui il s’entendait le plus depuis des années ? Sa mère ou son ami ? Celle qui avait toujours été là pour lui ou celui qui avait toujours été là pour lui ?
Il soupira lourdement avant de reprendre la parole. Il avait fait son choix, comme toujours. Et c’était comme toujours le même. Et comme toujours, Zolomon serait déçu et leur amitié en prendrait un coup pendant un certain moment.

« Je peux pas, vieux.
- Tu veux pas, ouais.
- Nan, je peux pas. Si ma mère…
- Oh, mais arrête un peu avec ta mère ! Coupe le cordon, merde ! »

Hunter laissa tomber son skate et colla son dos au petit muret.
Il était déçu, évidemment. Comme à chaque fois qu’il proposait quelque chose à son ami de toujours, celui-ci disait non. Bien sûr, il pouvait comprendre qu’il ne voulait pas faire du mal à sa mère, qui n’avait plus que lui maintenant que son père avait disparu. Mais quand même…il devait bien vivre, aussi ! Barry avait dix huit ans, il allait bientôt entrer à l’université, il devait commencer à avoir une adolescence normale, lui qui avait toujours été le gentil petit garçon à sa moman.

Il avait été très patient avec lui, mais là Zolomon commença à être fatigué de cette situation. Et être fatigué, chez lui, ça voulait dire qu’il risquait de s’énerver…Et ce n’était d’ailleurs plus un risque, à ce moment-là…mais une réalité…

« Hunter…
- Pas de Hunter ! Tu me gonfles, Barry ! J’essaye de te sortir de ta bulle, j’essaye de t’aider, de te faire vivre, merde ! Et tu m’envoies bouler ! Tu rejettes toujours tout ! Alors dis-le de suite que tu veux pas t’amuser ! Vis ta putain de vie d’ermite, mais annonce la couleur, mec !
- Attends. »

Barry avait parlé d’une voix très dure.
Il avait été blessé par les paroles de son ami, même si il savait qu’il disait vrai. Mais ce n’était pas ça qui l’avait forcé à parler d’une voix aussi froide et cassante. Son portable avait vibré…il avait vibré deux fois en un court laps de temps. Et ça n’était pas normal. Pour tous ses contacts, le vibreur était calibré sur la procédure normale, à savoir une vibration, un temps d’arrêt, une vibration, etc. Mais pas là. Là, c’était différent. Et ce n’était pas bon signe.

Allen sortit rapidement le petit objet ovale de sa poche, et vit bien le nom de la personne qui l’appelait : Hartley. Il avait réglé son téléphone portable sur la double vibration pour Rathaway, de façon à ce qu’il sache vraiment qu’il s’agissait de lui, et qu’il puisse donc répondre rapidement. Depuis leurs tests, depuis que cet être étrange était devenu son conseiller et partenaire, les deux hommes avaient conclus d’un petit système : Hartley surveillait sur Internet et les chaînes de télévision locales ce qu’il se passait, et informait le jeune homme en cas de souci…en cas de très gros souci, en fait.
Il l’informait en l’appelant. Comme maintenant. Comme ce qu’il était en train de faire. Barry prit son inspiration et la communication, levant une main dure et autoritaire vers Zolomon pour qu’il ne le dérange pas durant la communication, qui serait certainement de la plus haute importance.

« Ouais ?
- C’est Hartley.
- Je sais. Qu’est-ce qu’il y a ?
- Un gros souci, Barry. Un putain de gros souci.
- Genre ?
- Prise d’otages.
- Oh.
- Avec bombe.
- Merde.
- Les flics peuvent rien faire, et les terroristes sont de gros tarés.
- Quel style ?
- Du style à tout faire péter sous peu.
- Où ?
- Barry…C’est trop dangereux…
- Où ?
- Tu vas te faire tuer…T’as déjà mal quand tu cours trop vite…
- On a besoin de moi. Où ?
- C’est de la folie…
- Où, bordel ?
- US Bank Tower. Mais…
- J’y vais. »

Allen éteignit son portable et enleva son sac de son dos. Il devait intervenir. Il ne savait pas à qui il avait affaire, il ne savait pas comment vaincre ces tarés, mais il devait faire quelque chose. Des innocents étaient en danger, des gens risquaient de mourir, et il pouvait empêcher ça…il devait empêcher ça. Quitte à mettre sa vie en danger. Quitte à y passer pour ça. Oui. Quitte à tout sacrifier pour ça.

« Qu’est-ce que ce bordel ?! »

Hunter Zolomon ne comprenait rien, son ami s’en doutait bien. Mais il ne pouvait pas lui dire la vérité, et il n’avait pas le temps d’inventer un mensonge. Il soupira donc légèrement avant de parler d’une voix très dure, son ton provenant de sa motivation et de son envie de sauver des gens…de son obligation de sauver des gens, en fait.

« Rien. Je dois y aller.
- Si tu crois que tu vas t’en tirer comme ça, tu…
- Je dois y aller, Hunter. Je t’expliquerai. Salut. »

Barry lui fit un petit sourire rapide, avant de commencer à courir vers le coin de la rue.
Alors que ses jambes le portaient avec une vitesse normale pour lui mais assez haute pour les gens normaux, il ouvrait son sac pour vérifier que son costume de héros y était bien. Il sourit légèrement à nouveau, avant de dépasser l’intersection et de jeter un regard en arrière. Hunter ne le suivait pas. Il était seul. Il était seul dans cette rue grande, et des gens étaient en train de risquer leurs vies de l’autre côté de la ville…

« …mais ça ne va pas durer. »

Un grand bang se fit alors entendre près du Lycée Eobard Thawne. Une grande traînée bordeaux et argentée passa alors en quelques millièmes de secondes à quelques mètres à peine des maisons de ce quartier résidentiel. Flash était en piste. Et rien n’allait pouvoir l’arrêter…absolument rien.






« Un bang.
- Ah ouais ? Encore ?
- Près du Lycée Eobard Thawne.
- Encore.
- Encore, oui.
- Il est là-bas. J’en suis sûr.
- Logique.
- On va enquêter ?
- Pas maintenant. Il doit être partit.
- On va faire quoi alors ?
- On va aller faire un petit tour officiel à ce lycée. Et on va enquêter.
- On est pas vraiment des enquêteurs.
- C’est vrai. Mais on est obligés de faire ça.
- Sinon on se fait virer ?
- Sinon on se fait virer, ouais.
- Donc on y va quand ?
- Demain ?
- Allez, demain.
- Et maintenant ?
- Une autre bière ?
- Allez, une autre bière…Je te la paye, Jake…
- T’es bien sympa’, Stan.
- J’dois être bourré. Ça doit être ça.
- Ça doit être ça, ouais… »
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MessageSujet: Re: Episode 5 : Le Zodiaque 1   Episode 5 : Le Zodiaque 1 EmptyJeu 28 Juin - 18:32

« Ils vont y passer.
- Commissaire…
- Ils vont y passer.
- Il faut être optimiste.
- J’étais optimiste quand j’étais jeune.
- Et maintenant ?
- Maintenant ? »

Le quinquagénaire soupira lourdement alors qu’il regardait l’immense tour qu’était l’US Bank Tower, le fleuron du quartier des affaires de Los Angeles. La tension se lisait sur les visages de tous les policiers déployés autour de l’énorme building, mais sur le sien, on voyait plus du fatalisme et du pessimisme…et aussi une certaine lassitude de ce genre de choses.

« Maintenant je suis vieux. Et j’ouvre les yeux. »

Jay Garrick ne savait pas quoi faire.
Commissaire de police depuis trop d’années pour qu’il s’en souvienne, ancienne star locale de football américain, il avait une vie calme et paisible, malgré les petites frictions avec son épouse et son boulot de flic qui n’était pas des plus simples. Mais l’homme n’avait jamais eu à se plaindre de quoique ce soit, réussissant toujours à chercher le positif dans chaque situation. Ça lui avait d’ailleurs valu plusieurs fois la bénédiction de ses supérieurs, qui trouvaient toujours qu’un commissaire qui ne se laisse pas abattre est plus plaisant que le prototype du vieux flic taciturne et mélancolique.

Mais depuis peu, les choses avaient changées. Les disputes avec sa femme devenaient de plus en plus fréquentes, celle-ci lui montrant bien que le fait de n’avoir jamais eu d’enfant était quelque chose qu’elle ne supportait pas. En plus, Jay vieillissait et il n’acceptait pas de ne pas être aussi fringuant et doué qu’auparavant. Sa vue baissait, ses réflexes s’émoussaient, et il n’aimait pas ça. Il rejetait son âge. Il rejetait son corps défaillant. Il rejetait cette retraite qui approchait et qui était pourtant inéluctable.
Il rejetait son évolution, oui. Mais il ne pouvait rien contre. Et c’était bien ça qui le minait et détruisait son moral.

En plus, Garrick était maintenant face à un problème proche de l’insoluble, et il n’aimait pas ça. Des tarés de terroristes avaient pris en otage l’US Bank Tower, un des établissements les plus symboliques de Los Angeles. Evidemment, la puissance et l’argent qui résidaient dans cet endroit étaient énormes aussi, mais il pensait surtout que c’était le fait que ce building soit un des plus hauts de la ville et un des plus mythiques qui était la raison de la présence de ces fous ici.
Frapper les symboles était devenu quelque chose à la mode, ces derniers temps. Et le commissaire était sûr que les terroristes dans l’immeuble pensaient la même chose que lui…et qu’ils étaient prêts à tout pour arriver au bout de leur action. Absolument à tout, oui.

« Commissaire…On peut encore sauver les otages… »

Il voulait le croire.
Il voulait penser comme le jeune officier à ses côtés.
Il voulait encore espérer en le sauvetage d’innocents. Quelques mois plus tôt, d’ailleurs, il aurait été ainsi. Il aurait trépigné sur place, il aurait remué ciel et terre pour tenter d’entrer en contact avec les tarés qui étaient dans l’immeuble et pour essayer de trouver une solution. Mais plus maintenant. Jay avait changé. Il avait perdu la foi, la motivation. Il n’était plus le flic plein d’entrain et d’espoir qu’il avait été jusque là.

En fait, il était devenu son pire cauchemar : la caricature de flic taciturne et mélancolique. Il était devenu ce qu’il avait toujours rejeté. Et c’était ça, aussi, qui l’énervait et le minait. Il était devenu une caricature. Et ça non plus, Garrick avait du mal à l’accepter.

« Et comment ?
Ces types sont entrés on ne sait pas comment dans l’US Bank Tower. En moins de dix minutes, ils ont déconnectés tous les systèmes de sécurité, ils ont rassemblés les employés au troisième étage et ils ont posés une bombe qui fera très certainement exploser le quartier et plus encore. Comment voulez-vous qu’on les sorte de là ? C’est impossible. Humainement impossible. »

Le commissaire soupira lourdement. Il avait regardé pendant quelques instants le jeune officier à ses côtés quand il avait parlé, mais maintenant il fixait à nouveau l’immense tour devant eux. Ils ne pouvaient rien faire. Les types qu’ils affrontaient avaient pensés à tout, ils savaient que si ils venaient ici, ils ne seraient pas vraiment dérangés par la police, vu que celle-ci ne pourrait rien faire pour les arrêter. Ils étaient intelligents, oui. Et suicidaires en plus. C’étaient les pires…c’étaient les pires terroristes qu’on pouvait trouver.

« On sait au moins ce qu’ils veulent ?
- Pas encore, commissaire.
- Aucune déclaration ?
- A part les images sur la bombe et les quelques mots en voix off disant qu’ils étaient prêts à mourir pour avoir ce qu’ils veulent, non.
- Mais on ne sait même pas ce qu’ils veulent !
- Ils veulent les choses habituelles, commissaire. »

Une voix venait de se faire entendre.
Calme, posée et froide, elle reflétait une grande détermination mais aussi une certaine jeunesse. Garrick, le jeune officier et tous les autres flics se tournaient pour voir qui venait de parler derrière eux, et dès qu’ils aperçurent le propriétaire de la voix, des dizaines d’armes furent sorties de leurs étuis pour être braquées dans la direction du nouvel arrivant. Jay, lui, ne bougea pas. Il fixait l’homme qui venait d’arriver. Il fixait l’être nommé Flash qui jouait au justicier depuis quelques semaines dans Los Angeles. Et il ne savait pas quoi faire face à un type en costume qui était arrivé ici en quelques secondes à peine, et en toute discrétion. Il ne savait pas du tout quoi faire face à lui, et il n’aimait pas ça non plus, d’ailleurs.

« Pouvoir. Argent. Femmes. Je suis sûr qu’ils ne sont pas très originaux.
- Flash ?
- Lui-même.
- Je suis Garrick.
- Commissaire Garrick ?
- Lui-même.
- Enchanté.
- Pas moi. »

Le commissaire était froid. Il n’avait jamais apprécié les histoires de justiciers ou de héros solitaires faisant leurs propres lois, même si il avait bien été obligé de reconnaître que l’ancien Spider Man ou même les Enforcers avaient apportés quelques bonnes choses à la société. Mais malgré ces quelques exemples, il avait quand même une mauvaise opinion pour ceux qui se disaient « héros », d’où son grand scepticisme face à cet homme recouvert d’une sorte de combinaison dure bordeaux, et qui était, selon les rumeurs, doué de certains « pouvoirs »…

« Vous êtes sur une scène d’intervention de la police. Circulez.
- Je viens aider.
- Pas besoin. Circulez.
- Je veux aider.
- Je n’ai pas besoin de vous. Dois-je demander à mes hommes de vous faire partir ? »

Les crans de sécurité furent enlevés par les agents de police, qui fixaient et braquaient désormais tous le nouvel arrivant. Celui-ci sourit légèrement en voyant tout cet étalage de balles et d’armes, avant de tourner un regard un peu complice et presque enfantin vers le vieil homme qui le menaçait par l’intermédiaire de ses hommes.

« Vos hommes ? Me faire partir ? »

Un grand bang se fit à nouveau entendre, et une tornade bordeaux et argentée aveugla pendant quelques instants Jay. Celui-ci se cacha les yeux pour éviter d’être blessé et par réflexe, et quand il put à nouveau voir ce qu’il se passait…il fut surprit. Pour une des rares fois de sa vie, le vieux flic fut surprit. Mais il fallait qu’il y avait de quoi, et qu’il n’était pas seul…tous les membres du LAPD étaient stupéfaits de comprendre ce qu’il s’était passé.

Les armes étaient au sol. Toutes.
L’être qui se faisait appelé Flash avait un énorme sourire. On aurait dit qu’il n’avait pas bougé, mais toutes les armes des hommes de Garrick étaient posées sur le sol, et tous avaient en mémoire d’avoir été touchés durant quelques millièmes de secondes, et dépossédés de leurs moyens de défense. Certains ouvraient la bouche, d’autres s’asseyaient sur leurs voitures, d’autres ne bougeaient tout simplement plus, mais tous en tout cas étaient totalement éblouis par ce qu’il venait de se passer…et ce qu’il ne comprenait pas, d’ailleurs.

« Et avec quoi ? »

Le commissaire poussa un long soupir. Il ne savait pas comment ce type avait pu enlever leurs flingues à ses hommes, mais même si ça dépassait l’entendement…les faits étaient là. Ils les avaient désarmés en quelques secondes à peine, voir même moins, et ça voulait donc dire que les rumeurs à son sujet n’étaient pas totalement infondées. Cette idée d’avoir un justicier à pouvoirs dans les rues de la ville ne lui plaisait pas, mais l’ordre des priorités lui revint alors en mémoire.

Un type aux capacités surhumaines était devant lui. Il voulait aider à protéger et à sauver les innocents menacés par les terroristes. Il avait de vraies capacités…il avait de vrais pouvoirs. Il pouvait faire quelque chose. Il pouvait au moins tenter quelque chose.

« Bon…Viens avec moi. »

Devant le regard médusé de ses hommes, Jay commença à marcher vers l’US Bank Tower. Il ne savait pas du tout ce qu’il faisait, il ne connaissait pas du tout ce type, mais il avait des pouvoirs…il pouvait faire quelque chose. Les forces normales de la police ne pouvaient rien pour sauver les employés du building, et le temps que les renforts arrivent…le pire serait arrivé.
Seul ce type pouvait faire quelque chose. Seul ce type pouvait tenter quelque chose. Et Garrick était prêt à tout tenter pour sauver des innocents…absolument à tout.

« Oui ?
- Tu veux aider ? Vraiment ?
- Oui.
- Des gens risquent de mourir. Toi aussi.
- Ce n’est pas un problème. »

Le vieil homme regarda le jeune homme dans les yeux, enfin entre les bandes de son masque, et vit toute la détermination qu’il avait. Il sourit légèrement en pensant qu’il avait sûrement été aussi ainsi quand il avait eu son âge, et il commença alors à lui parler d’une voix calme et posée, malgré le regard inquiet, surprit et surtout un peu énervé de ses hommes, qui ne comprenaient pas pourquoi il faisait confiance à un taré en costume qui venait de les humilier devant tout le monde.

« Ok. On ne sait pas qui sont vraiment les types qui sont à l’intérieur. On ne sait pas ce qu’ils veulent. On ne sait pas quelle est leur réelle force de frappe. On ne sait pas quels sont leurs effectifs. Tout ce qu’on sait, c’est leur nom et comment ils sont entrés dans le bâtiment.
- Comment ?
- Ils se sont fait passer pour des touristes ou des clients, avaient des armes en plastique ou bien en porcelaine, ou bien en avaient cachés dans l’immeuble lors de passages précédents. Grâce à une parfaite connaissance du terrain, ils ont pu prendre le contrôle du building en quelques minutes à peine. Et depuis, ils ont concentrés les otages au deuxième étage. Et ils menacent de tout faire exploser. Et je les crois.
- On ne sait pas ce qu’ils veulent ?
- Non. Et on ne sait pas quelles armes ils ont à leur disposition.
- Vous disiez connaître leur nom… ?
- Oui. Ils se font appeler le Zodiaque.
- Le Zodiaque.
- Oui. Très bizarre, mais les types comme toi doivent être habitués à ce genre de choses. On n’en sait pas plus. Tu veux toujours aider ? Tu veux toujours foncer là-dedans et essayer de sauver des gens ? Tu vas risquer ta peau, gamin… »

Le dénommé Flash sourit alors grandement à ce moment-là. Jay était sûr de ce qu’il allait dire avant même que sa bouche ne commence à articuler les premiers mots qui sortaient de sa gorge, tandis que le temps passait toujours, sans aucune nouvelle des preneurs d’otages.

« J’en suis. Je veux aider. Vraiment. Et tout ce que vous me dites ne me fait pas peur.
- Ok alors. Vas-y. Mes gars te laisseront passer et nous ferons tout ce que nous pouvons pour t’aider. Sauve le maximum d’otages possibles, gamin.
- Promis. »

L’être étrange fit un petit signe avant de partir en courant vers l’immense tour. En quelques millièmes de secondes à peine, il redevint cette étrange tornade rouge, et Garrick soupira. Il savait qu’il allait se faire tirer les cloches à cause de ça. Il savait qu’il faisait sûrement une erreur…mais il s’en fichait. Ce gamin était spécial et voulait aider, et c’était bien assez rare désormais pour ne pas en tirer parti.
Jay regarda donc la traînée rouge et argentée partir vers l’US Bank Tower. Il la vit entrer dans le bâtiment, et sentit son cœur s’alléger quelque peu. Ca allait fonctionner. Ca allait bien se passer. Ca allait être une réussite. Il le savait. Il en était sûr. Ou du moins, c’est ce qu’il voulait croire.

Mais alors que le commissaire s’approchait de ses hommes pour leur donner des instructions, un craquement sinistre détruisit tous ses espoirs. Il tourna immédiatement son regard vers l’US Bank Tower, et une immense gerbe de feu fit voler les fenêtres du deuxième étage. Un bruit de tonnerre et de fin du monde se fit ensuite entendre, et des cris désespérés de la foule et même des officiers de police accompagnèrent ce son qui les hanterait à jamais, tandis que le béton craquait et s’affaissait.

« Mon dieu… »

Le deuxième étage de l’US Bank Tower venait d’exploser. Les otages avec. Le Zodiaque avait fait ce qu’il avait promis, et Flash n’avait servit à rien. Garrick sentit alors le sol se dérober sous ses pieds. C’était fini…C’était complètement fini, et ce même avant d’avoir commencé…
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