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 Stealth

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Ben Wawe
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Ben Wawe


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MessageSujet: Stealth   Stealth EmptyMer 6 Aoû - 22:04

Note de l'auteur, RazKurdt, pas patient avec les interfaces de post :
Citation :
Bonjour bonjour! Ici l'auteur d'Urban Manwolf qui vous parle! Oui je sais j'ai changé de pseudo, mais j'étais jeune!!Voilà une nouvelle fic que j'ai apprécié avoir écrite! C'est une sorte de gros crossover entre les 4 principaux jeux vidéos d'inflitration, car je suis avant tout un fan de jeux vidéo(y'a pas que les loup garou dans la vie!!)Cette fic s'adresse donc aux fans de ses jeux, mais aussi à ceux qui ont envie de lire ma première fic hors comics!!Elle est la première d'une série de fic crossover entre genre vidéoludique, suivront un crossover survival horror et un crossover jeux d'aventure. Je poste tout les chapitres, essayez de les lire avant les Jo héhé! Bonne lecture, et commentez comme des fous!

Prologue

Craig Addams en avait les larmes aux yeux. La torche qu’on venait de lui donner fermement maintenu dans sa main droite, il se tourna solennellement vers le grand escalier d’un blanc immaculé conduisant vers la gigantesque coupole d’argent qui étincelait sous le soleil couchant. Tout autour de lui, les cris de la foule galvanisaient sa fierté. Et lentement, il s’avança, savourant chaque seconde de ce moment unique.
Symboliquement, il posa d’abord son pied artificiel sur la première marche. Cet accident de voiture avait bien failli lui coûter la vie, mais surtout sa carrière d’athlète. Il avait été coureur de 100 mètres, l’un des meilleurs même, et ce malgré son jeune âge. Mais la gloire lui avait fait tourné la tête et il avait bien trop vite connu l’alcool. L’alcool qui lui avait fait perdre le contrôle de cette superbe Porshe offerte par son sponsor. Il y avait perdu sa jambe droite. Et son frère, lui, y avait perdu la vie.
Mais Craig Addams ne voulait pas arrêter sa carrière pour autant. Il savait qu’il était foutu, mais il continuerait le sport, même si cela devait être du billard. Et c’est là que son médecin lui présenta cette prothèse. Deux kilos cinq gramme d’alliage de carbones qui lui ouvrait les portes de l’handisport. Il s’y était engouffré.
Et aujourd’hui, il était là, à gravir les 28 marches de cet escalier. Plus qu’une dizaine. Son cœur battait la chamade. Les cris de la foule s’intensifiaient de plus en plus. Prés de cent mille personnes qui hurlaient leur joie. Mais ce n’était rien comparé à la fierté de Craig.
On l’avait choisi pour son parcours tragique. C’était comme de la pitié, mais Craig n’y avait pas prêté attention. C’était un honneur qui ne se représenterait jamais.
Enfin, la dernière marche. Il se retourna vers la foule, comme c’était prévu, et comme il l’avait déjà fait lors de la répétition. Il leva la torche le plus haut possible. Puis lentement, il l’abaissa vers la coupole. Celle-ci s’enflamma presque immédiatement puis, toujours lentement, commença à s’élever vers le ciel.
Voilà. Craig Addams avait rempli son devoir. Il venait d’officialiser l’ouverture des vingt-neuvième Jeux Olympiques, à Pékin, en ce 8 Août 2008. Il était très exactement 20 heures 08.

La cérémonie d’ouverture débuta. Des milliers de danseurs investirent le Stade. Des jongleurs, des musiciens, tout ceux et celles qui représentaient la culture chinoise dans ce qu’elle avait de plus beau. Il y avait plus de dix mille artistes. Le cinéaste Zhang Yimou s’était vu chargé de la mise en scène. Pas moins de trois grandes écoles de Kung-Fu démontraient leurs talent au milieux des contorsionnistes. Puis les délégations des divers pays participant commencèrent à défiler, affichant fièrement leurs couleur aux yeux du monde.. Les porteurs du drapeau, suivis des autres athlètes de leurs pays, chacun comptant bien montrer ce dont son pays était capable. Très peu de pays avaient choisi de boycotter cette cérémonie célébrant le sport dans ce qu’il était avant tout : un partage. Et dans le public, chaque spectateur faisait entendre sa joie dès que son pays était annoncé dans les énormes haut-parleurs qui entouraient le stade. Plus de deux mille athlètes marchaient fièrement devant un public qui hurlait leur nom et leur soutient. Les cinq mascottes apparurent puis le discours du président du CIO débuta.
Il fut court, et fut suivit assez rapidement par celui, plus triste et solennelle du chef d’Etat Chinois , Hu Jintao.
-Nous sommes ici pour célébrer le sport, rien que le sport, quel que soit le pays où il est exercé, dit-il solennellement. Mais j’aimerais aussi que nous ayons une pensée pleine d’espoir et de tendresse envers ceux qui ne pourrons assister à cette grande fête d’alliance entre les peuples.
L’homme marqua un temps d’arrêt, juste ce qu’il fallait pour que le silence se fasse sur le Stade Olympique de Pékin.
-Vous m’avez compris, reprit t-il, je veux bien évidemment parler de nos compatriotes et camarades disparus lors de ce terrible séisme qui à mortellement secoué notre grand et beau pays, le 12 Juin 2008. Ce désastre a néanmoins montré au monde l’unité de notre nation. Et c’est cette unité que j’ai voulu représenter dans cette fresque.
D’un geste ample, il désigna la face interne nord du Stade, ou « Nid », tel que l’appelait amicalement les étrangers. Plusieurs projecteurs suivirent ce geste et éclairèrent une énorme pièce de tissu rouge avec, dans le coin supérieur gauche, cinq étoiles jaunes : le drapeau Chinois.
Une jeune fille apparue. Tous la reconnurent, car tous avaient vu son visage dans les journaux. Cette jeune fille était une rescapée du séisme. Elle avait survécu plus de 70 heures sous les décombres, et le pays la voyait comme une miraculée. Elle s’approchait maintenant du grand drapeau, vêtue d’une robe traditionnelle en soie bleue. Elle agrippa un pan du tissu et tira. Tout le drapeau tomba et révéla la fresque.
L’œuvre mesurait deux mètres de haut sur quatre mètres vingt-cinq de large. Elle avait été peinte par les élèves de onze écoles différentes et représentait plusieurs dizaines de personnes, jeunes en uniformes scolaire, âgées en tenue traditionnelle, ouvriers en habit de travail, militaires en uniformes, regardant tous vers le ciel. Le tout était peint avec différentes nuances de rouge, la couleur du communisme. Et dans le ciel se tenait Mao, l’emblème de la nation depuis plusieurs générations.
-Cette fresque restera exposée tout au long des Jeux, afin que les esprits de nos camarades ne nous quittent jamais des yeux.
La foule applaudit, et de petits projecteurs s’allumèrent tout autour de la fresque.
-Elle sera ensuite exposée à l’endroit où je me tient actuellement, reprit le Chef d’Etat Chinois lorsque les applaudissement cessèrent. Je vous souhaite à tous de magnifique Jeux, en espèrent qu’aucuns trouble-fête ne viendra la gâcher.

Le discours fut retransmit partout dans le monde, et traduit dans plusieurs dizaines de langues. Les réactions à travers le monde divergèrent. Mais à plusieurs mètres sous terre, sous le Nid, un groupe de sept otages faisait partis des rares personnes à ne pas entendre le discours. Et ils pensaient tous qu’ils n’entendraient plus jamais rien à part le coup de feu qui signalerait leur mort.
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Ben Wawe
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MessageSujet: Re: Stealth   Stealth EmptyMer 6 Aoû - 22:13

Chapitre I
Début de missions


Le Nid était une immense infrastructure de métal de plusieurs mètres de haut sur une superficie de 258 000 m². Son surnom venait de sa structure, composées de plusieurs poutres de métal repliées vers le centre du Stade, ce qui donnait une forme arrondie à l’ensemble. La nuit, l’éclairage intérieur du Stade en donnait une vision presque surnaturelle.
Près du Nid, une longue bande d’eau avait été dessinée sur le modèle d’un dragon, et traversait une grande partie de la ville. C’était surtout pour que le Stade se reflète sur sa surface que ce fleuve artificiel avait été implanté à Pékin. Grâce à ce reflet, l’homme qui nageait à quelques mètre du fond était parfaitement invisible de la surface.
Il nageait depuis vingt minutes. Il devait faire vite, ses petites bouteilles d’oxygène n’étant faites pour ne durer qu’une demi-heure. Mais il approchait maintenant de son but : une canalisation menant directement au système d’épuration des eaux usées du Nid. Ce système se trouvait sous le Stade et gérait aussi bien l’eau potable que l’eau destinée à nettoyer les pistes d’athlétismes.
Mais ce qui intéressait surtout l’homme qui s’engouffrait maintenant dans une canalisation d’un mètre cinquante de diamètre, c’était une bouche d’égout de taille standard qui servait, une fois tout les deux jours, à vérifier l’état de pollution de l’eau. Le principal engagement de Pékin pendant ces JO était de protéger l’environnement et donc les eaux entourant la ville. Ainsi, une équipe de spécialistes venait prélever un litre vingt-cinq d’eau provenant du fleuve afin de s’assurer que la Chine respectait ses promesses. Et aujourd’hui, le 10 Août 2008 à 22h36, heure locale, le nageur savait que les prélèvement avaient étés effectués la veille. Il avait le champ libre.
Une fois à la surface, il ôta son masque, ses bouteilles d’oxygènes et ses palmes. Puis il s’agenouilla et pressa son majeur juste derrière son oreille droite, activant ainsi son Codec, une sorte de radio au signal surpuissant et greffée sur son oreille interne.
-Ici Snake, murmura l’homme, tu me reçois, Otacon ?
Après un léger grésillement une voix masculine assez mûre lui répondit :
-Cinq sur cinq ! Je vois que tu aime autant t’infiltrer en nageant .
-Ca fait que la troisième fois…
-Ha ha. Bon, je sais que tu les connais par cœur mais je vais te répéter les objectifs…
Le dénommé Otacon, un homme d’une trentaine d’années qui se trouvait à plusieurs centaines de kilomètre de Pékin, attendit que Snake finit de grommeler et poursuivi :
-Comme tu le sais, c’est en piratant un serveur du KGB que j’ai appris que plusieurs de leurs agents avaient étés portés disparus pendant une mission ici, à Pékin. Et si mon logiciel de traduction ne se trompe pas, les mots « Metal Gear » apparaîtraient plus de dix fois dans l’ordre de mission des agents disparus.
-Sinon je serais pas là, hein ?
-Exact. Ils avaient l’ordre de s’infiltrer dans les sous-sols du Nid pour y rechercher un hypothétique exemplaire de notre arme de destruction massive préférée. Tu dois donc t’infiltrer afin qu’on soit sûrs qu’il n’y ait pas de Metal Gear et, si tu peux, te renseigner auprès des otages. Ma fréquence Codec sera 141.80.
-Compris.
-Oh , et Snake…hem…n’oublie pas que tu est censé être mort, alors évite de te faire repérer…
Sans répondre, Solid Snake se leva et se dirigea silencieusement vers une porte qu’il ouvrit sans difficulté.

Afin de contrer toute attaque terroristes durant les Jeux Olympiques, l’armée Chinoies assure une protection aérienne digne d’un congrès présidentiel. Aucun avion ne pouvait s’approcher du Nid. Sauf un Osprey de la NSA spécialisé dans le camouflage.
Un des derniers modèles d’avion hélicoptère survolait actuellement Pékin d’assez haut pour que personne ne l’entende. A son bord, un homme d’assez grande taille ajustait sa combinaison noire spécialement étudiée pour être invisible dans la moindre surface d’obscurité. Il fit plusieurs étirements pour que la tenue se fasse à son corps, puis s’empara des lunettes posées sur la petit banquette derrière lui.
Elles étaient composées de trois lentilles aux fonctions bien différentes : les deux situés aux mêmes endroits que des jumelles normales étaient respectivement doté d’une vision nocturne et d’une vision infra-rouge. La troisième lentille, située au niveau du front du porteur, offrait une vision affichant uniquement les sources de magnétisme, bien pratique pour rapidement détecter des bombes, des mines, ou de simples interrupteurs.
L’homme chaussa ses lunettes et les synchronisa avec sa montre-terminale, une sorte de micro ordinateur fixé sur son avant bras qui lui permettait, entre-autre, de pirater ordinateurs et digicodes.
Une ampoule s’alluma et empli la soute de l’Oprey d’une lumière rouge. C’était le signal. L’homme en noir se baissa et ramassa le sac contenant son parachute. L’ampoule clignota trois fois, puis tout l’arrière du véhicule s’ouvrit, laissant l’air s’engouffrer dans l’appareil. L’homme enfila son parachute et se dirigea vers le vide. Dès que la lumière vira au vert, il sauta.
L’air lui fouetta le visage avec une force impressionnante. Gardant les bras le long du corps, l’homme traversa la couche de nuages et vit enfin son objectif : l’immense Stade Olympique de Pékin. Il déploya son parachute dès qu’il fut à 350 mètre du sol. Il faisait nuit, mais le Nid était puissamment éclairé. Si jamais quelqu’un décidait de regarder le ciel, nul doute que toute l’opération serait annulée. L’homme qui descendait maintenant en parachute n’était pas sensé se trouvé là.
A vrai dire, il n’était pas sensé exister.
Il se posa sans encombres sur la surface du Nid et replia rapidement sa toile. Il laissa le sac là. Après un regard circulaire afin d’éliminer une quelconque présence, l’homme alluma les divers capteurs de sa tenue : capteurs de lumière, de sons, mais aussi une véritable radio interne à la tenue.
-Bonjour Fisher, fit immédiatement une voix dans l’oreillette de l’homme en noir.
-Lambert, répondit Fisher.
Le colonel Irving Lambert se trouvait à plusieurs kilomètres de Pékin, dans la salle des communications d’ECHELON 3, une branche de la NSA qui, elle non plus, n’était pas sensé exister. Et Sam Fisher, perché sur le toit du Nid à plus de trente mètres du sol, était leur meilleur agent.
-Vous connaissez vos objectifs, reprit Lambert, retrouver les agents secrets du KGB portés disparus à Pékin. En temps normal, la Russie aurait envoyé ses propres agents pour sauver les otages, mais une double implication du pays dans une affaire d’espionnage serait désastreuse d’un point de vue diplomatique.
-Donc, on est à la botte des communistes…
-Si votre intervention peut éviter un conflit, vous pouvez dire ce que vous voulez, Fisher. Et interdiction de tuer qui que ce soit. Le gouvernement Chinois est plus que tendu ces temps-ci.
-On se demande bien pourquoi, répondit Fisher en se penchant pour jeter un coup d’œil vers la piste d’athlétisme, vide. On est que deux jour après l’ouverture des JO.
Avisant un espace plus grand que les autres entre deux poutres, Fisher s’y engouffra.
Les routes de Pékin étaient bondées, comme on pouvait s’y attendre. Les agents chargées de la circulation étaient débordés, et agitaient les bras toute la journée pour guider les automobilistes qui s’échinaient à vouloir s’approcher le plus possible du Nid, même à une heure aussi tardive. Et même 48 heures après le début des Jeux, il semblait que personne n’avait compris que cela était presque impossible.
Et pourtant un Hummer H2 noir métallisé semblait aisément se frayer un chemin parmi les
petites voitures Chinoise et autres scooters. Comme si, étrangement, voir arriver un monstre de deux mètre sur deux dissuadait n’importe qui de rester dans son chemin.
Derrière le volant se tenait une jeune femme d’origine Chinoise. Elle manœuvrai les trois tonnes du véhicule avait une aisance déconcertante. Profitant d’une petite ligne droite, elle regarda l’horloge à droite du tableau de bord : 22h47. Parfait. Le Stade allait bientôt se vider et Gabe pourra s’infiltrer tranquillement. Gabe…
La femme jeta un coup d’œil dans le rétroviseur. Sur la banquette arrière se tenait Gabriel Logan, un homme d’une quarantaine d’années, qui était pour le moment concentré sur son 9mm. Il testa la culasse, vérifia le chargeur, l’enfila dans la crosse et l’arma. A son regard, Xing, la conductrice, sût qu’il était satisfait. L’homme, vêtu d’une combinaison noire avec, par dessus, un gilet pare-balles bourré de poches, surprit son regard.
-Et si tu regardait la route, hum ?
Xing sourit et reporta son attention sur le bitume. Après un virage, le Nid s’offrit à leurs yeux, immense enchevêtrement de métal de plusieurs dizaine de mètre de haut.
-Vraiment, j’comprendrai jamais les architectes.
Logan s’était penché et sa tête se trouvait au niveau de celle de Xing.
-C’est sensé représenter l’union entre les peuple, dit Xing. Regarde, tu vois la gigantesque banderole ?
-Hum ?
-C’est écrit « Un Monde, Un Rêve ».
-Le gouvernement Chinois à osez mettre ça ?
-Et oui, répondit Xing. C’est pour mieux se faire voir de l’ONU.
Logan se rassit au fond de son siège. Il regarda sa montre : 22h51. Bien, ce serait bientôt à lui de jouer.
Xing se gara en face du Stade, assez loin pour ne pas paraître suspecte et attendit. Comme prévue, à 22h55, une grande partie des spectateurs sortie du Stade. Le spectacle était fini pour aujourd’hui et recommencerai le lendemain, à 7 heures précises.
Elle ouvrit la boîte à gant et en sorti une oreillette également dotée d’un micro. Elle la chaussa puis se tourna vers Logan.
-Bon, on en est pas vraiment sûrs, mais comme tu le sais, il semblerait que des agents Russes aient étés capturés. Il vaut mieux aller voir ce qu’il en est avant que la situation s’enlise.
-Et d’après ce que j’ai compris, les Chinois serait en train de faire joujou avec un virus, hein ?
-Exact, répondit Xing après un soupir.
-Tu sais, lança Logan avec un sourire, je suis le Directeur de l’Agence maintenant, je suis le premier à recevoir les ordres !
Xing lui rendit son sourire :
-Je sais. Bon, je serais garée à quelques mètres de toi, et je reste joignable par micro.
-Très bien, fit Logan en ouvrant la portière, souhaite moi bonne chance.
Il sorti et se jeta dans la foule, passant totalement inaperçu parmi des dizaines et des dizaines de spectateurs. Il parvint à entrer dans le Stade quelques minutes avant la fermeture des portes et, sans attendre se faufila sous les grands escaliers qui se trouvaient dans le hall.
Inutile de dire à quel point les hôtels de Pékin avaient étés pris d’assaut. Non seulement par les touristes et autres spectateurs mais aussi par le gouvernement afin que tous se mettent à la norme d’hygiène minimum, toujours dans l’optique de montrer l’effort fourni par la Chine pour ces Jeux. Mais certains étaient passés entre les maille du filet, ou avaient simplement étés oubliés.
C’était le cas de l’établissement nommé « Au Repos Du Dragon ».
Dans la chambre numéro 6, la douche fonctionnait à plein régime. Cela faisait plus d’une heure que l’eau coulait. Chen Luo, le vieux propriétaire de l’hôtel, s’était décidé à monter la dizaine de marche qui menait au premier étage où se trouvait les chambre 3 à 7. Timidement, il sonna au numéro 6. L’hôtel ne disposait que d’un très vieux système de chauffage de l’eau, et il n’était sûrement pas prévu pour fonctionner aussi longtemps d’affilée.
A peine son doigt avait-il effleurer la sonnette que l’eau fut immédiatement coupée. Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit lentement. Un grand homme, aux muscles fins mais saillants, se tenait dans l’embrasure. Il avait le crâne lisse et le regard froid. Il ne dit pas un mot, mais Chen Luo sentit la sueur parcourir tout son dos fatigué.
-Hem, pardon.
Il parlait en Chinois, oubliant totalement que c’était un homme de type caucasien qui se tenait devant lui.
-Vous utilisez la douche depuis 21 heures, soit plus d’une heure, dit-il en tapotant sa très ancienne montre. Il serait bon que vous arrêtiez.
-Très bien, fit l’homme dans un Chinois parfait, pardonnez moi.
Après quelques secondes pendant lesquels Chen Luo ne dit mot, l’homme chauve demanda :
-Autre chose ?
-Oh, non-non, merci.
Et le vieil homme s’en alla sans demander son reste. L’Américain referma la porte juste au moment ou une sonnerie claire emplit la petite chambre. Il se dirigea vers la source : une valise de taille moyenne, en métal. S’asseyant dans la vielle banquette rapiécée, il tourna la valise vers lui et l’ouvrit. Elle contenait un clavier de taille standard et un écran emplissant toute une partie du couvercle. Un logo familier apparut : un triangle avec, au centre, un crâne coiffé d’une couronne. Les mots Merces Letifer, « marché mortel », se trouvait sous le crâne. Le logo de l’ICA(International Contract Agency).
Le logo disparu et un texte le remplaça :
« Bonsoir, Agent 47. Notre client d’aujourd’hui a appris que plusieurs agents secrets Russes auraient disparus ici, à Pékin. Vos objectifs sont les suivants :
-Retrouver et éliminer les otages.
-Faire disparaître les preuves de leurs présence par destruction.
-Déposer le « paquet cadeau » prés d’une aération, une fois aux sous-sols.
Vous trouverez votre matériel près du magasin de souvenirs. Vous devrez vous infiltrer par le complexe commerciale situé sous le Stade. Dépêchez-vous, il ferme à 22h30.
Bonne Chance, Agent 47.
Diana. »

47, car c’était son seul nom depuis toujours, se leva et revêtit son éternel costume noir et resserra sa cravate rouge autour de son cou. Comme à l’accoutumé, il glissa une corde de piano dans sa poche intérieure, et se mit en route pour le centre commercial. Il y arriva dix minutes plus tard et y pénétra calmement.
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Ben Wawe
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MessageSujet: Re: Stealth   Stealth EmptyLun 11 Aoû - 14:25

C'est pas mal du tout : c'est parfois un peu trop "facile" dans le sens où c'est rapide et un peu classique, mais ça reste plaisant à lire. C'est un fantasme de fan plutôt bien mené et intéressant. Tu t'en sors bien, ton style n'est pas mauvais et ça n'est pas un truc de geek qui n'a pas d'autre idée que de mettre ses persos préférés ensemble : il y a de la recherche et de la réflexion derrière.
C'est très sympa', bravo à toi.
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