Ranma: La prophetie

chapitre1: Le réveil

« Nous l’avons vu ! il arrive ! Le prince Phœnix armé de son Kinjakan dévastera la région du Jusen, puis ce sera au tour du monde entier de brûler sous sa puissance. Les eaux seront si chaude que la terre redeviendra Lave et le peuple Oiseaux dominera le monde. Si semblable à des anges ils feront de la Terre un véritable enfer ! les humains devront muter où ils disparaîtront . Nous, les grands sages, devons trouver l’élus pour qu’il nous en débarrasses ! »

Ranma Saotomé était venu s’entraîner avec son père à Hiroshima. Ils visitaient en même temps la région du lac Jusenkyo prés d’Hiroshima. C’était un Asiat’ avec des cheveux noir et long, attacher en natte. Il aimé porter des tuniques chinoise et des pantalon larges et souple, façon pantalon de kimono. Son père, Genma, était sensé s’occuper de leur entraînement, mais il préférait s’occuper avant tout de son ventre en mangeant des nouilles chinoises que deux jeunes restaurateurs ambulants vendaient en attendant son ami Soün Tendô qui venait exprès de Tokyo pour faire affaire avec lui . Mais comme d’habitude Ranma taquinait Ryöga, Un jeune Coréen du même age de Ranma qui les accompagnait pour l’occasion.

- Rend moi mon Sandwich ! T’as pas le droit !
- C’est la loi du plus fort ici ! Viens le rechercher… Si t’es un homme !
- Je vais … je veux pas m’énerver pour rien !

Ranma sourit et mordit un gros bout dans le sandwich de Ryöga qui sentit la colère venir d’un coup !

- Tu vas… Sers bien les dents !
- Mesdames et Messieurs….

Il évita un coup de pied.

- Je vous pris de bien vouloir garder…

Il évita un autre coup

- …Les mains le long de votre corps ou en position de garde afin de proté…ger votre joli visage… il est pas passer loin celui-la !… une répétition de chocs peut énervé et infliger une douleur morale et physique, nous vous prions de bien vouloir crié entre chaque coups afin d’extériorisé votre douleur…
- Mais tu veux bien te la fermer et vraiment te battre ! C’est quoi ces conneries que tu racontes !
- D’accord !

Ranma sembla se concentrer, une aura commença à l’entourer. Ryöga senti le Ki de son ami l’envahir l’atmosphère. Il faisait tout les deux des arts martiaux depuis leurs plus tendre enfance et faisaient partie de « l’école Saotomé : combat sans merci » tenu part le père de Ranma

Ils y pratiquaient toute sorte de sport de combat et apprenait les utilisait à la perfection. Ranma avait travailler sa souplesse et sa vitesse tandis que Ryöga travaillait plutôt sa force et sa résistance.

Ranma s’approcha en vitesse de son ami pour le mettre à terre. Celui-ci lui attrapa le bras, enleva son bandeau qui entourer sa tête et attacha leur deux poignet l’un a l’autre.

- Tu esquivera moins facilement comme ça !
-
Ranma regarda les autres bandanas qui entourer toujours sa tête.

- Dis combien tu en as comme ça ?
- C’est tout ce qu’il te vient à l’esprit avant de mourir !
- Tout de suite ! faut te calmer !

Ranma évita son poing en se laissant tombé au sol, il attrapa le col de Ryöga et fit une espèce de planchette japonaise que Ryöga contra en se mettant sur le cotés. Il se laissa tombé à son tour sur le côté et fit une clé de bras. L’autre lui mordis le tendon d’Achille et s’éloigna.


- Genma, vite ! il vont encore se… mais tu penses qu’à bouffer.
- Attend, c’est du Panda sauce curie ! C’est super bon tu devrais goûter !
- Du panda, mais c’est illégal !
- Illégal, mais délicieux ! Ca a pas du tout un goût de viande ! On dirait du…
- Ce n’est pas du panda !
-
Soün regarda avec étonnement le cuistot qui préparer son canard laquais, ce mec avait vraiment un sale caractère.

- Tu trouve pas qu’il fait chaud ?
- Ca va faire une semaine que la température n’arrêtes pas de monter. On a atteint la température record de 25° ce matin.
- 25° ? C’est pas si alarmant que ça !
- On est en plein hiver, logiquement, il neige à cet époque de l’année, et le lac est sensé être couvert de glace.
- C'est vrai qu'a Tokyo, il ya dix centimétre de neige!
- Saloperie d’effet de serre ! c’est encore de la faute aux Ricains ! Il nous ont déjà fait exploser 2 bombes dans la gueule, envahie avec leur bouffes de merde, et maintenant on doit supporté leur pollution !

Soün ne dit rien, car parler des Bombes était encore assez tabous au Japon, Mais Genma s’en était toujours moqué.

Pendant ce temps, le garçon à la natte continuer de chercher son ami.

- Hé, tu trouve pas qu’elle a un trop beau cul la gonzesse là-bas, je me la taperais bien !
- Espèce de …

A ce moment précis, Ranma poussa Ryöga de toute ses forces. Ils atterrirent tous les deux sur la roulotte qui servait de restaurant. Soün eut le temps de s’écarter, mais Ranma, son père, Ryöga, le cuistot et la serveuse tombèrent dans le lac et s’y noyèrent. Toutes les personnes présentes accoururent pour voir se qu’il se passait.

Quant il furent tous éjecter de l’eau par une espèce de geyser en forme de main. Ils atterrirent tous les cinq lourdement sur l’herbe ainsi que la roulotte qui s’écrasa à quelque mètre d’eux.

- Qu’est-ce qu’il s’est passé !
- Pousser vous !
- On voit rien !
…
Les curieux venait de toutes part, mais une voix sèche coupa tout les murmures et se fut avec étonnement que Soün vit une vielle femme se pencher sur les cinq corps inconscient.

- Vite ! Il faut aller chercher un médecin !

Un homme d’une cinquantaine d’années poussa tous le monde en bombant le torse.

- Poussez-vous, je suis…
- Il y en a un à l’entrée du parc, quelqu’un…
- Mais je…
- Pas toi! Le Docteur Tofu va s’en occuper ! Pigé !

Un jeune allait chercher le médecin quand un homme d’une trentaine d’année arriva.

- Je suis le Tofu dont…

Un silence lourd plana dans l’air quand il se rendit compte de la connerie qu’il venait de sortir. Il rigola nerveusement puis repris son sérieux

- J’ai de quoi les réanimer.

Il sortit un liquide bleuâtre de sa mallette. En voyant ça l’autre médecin intervint.

- Qu’est-ce que c’est ?

La petite vieille le foudroya du regard et lui demanda calmement de la suivre. Quand elle revint, le type semblait dormir sur un banc, tandis que la vielle femme rangée une aiguille d’acuponcture à sa ceinture en faisant un clin d’œil au docteur Tofu qui fit boire le liquide aux cinq noyés. Puis il demanda de l’aide pour les emmener chez lui. Soün insista pour rester.

- Vous ne devriez pas leur faire du bouche à bouche ou un truc dans le genre !
- Non, le lac est hautement radioactif, le produit que… C’est très compliquer… Il vaut mieux que vous alliez vous reposer ! Ils vous appellerons dés qu’ils se sentiront mieux.

L’expert en art martiaux ne sus pas trop quoi répondre, il devait savoir ce qu’il faisait. De toute façons un train l’attendait à la gare, il laissa donc un message.



Au loin cachée derrière un arbre, une jeune femme enceinte avait observé la scène. Elle accoucherai bientôt. On lui avait promis. Son calvaire serait bientôt fini. Mais pour le moment, elle devait prévenir son maître.

chapitr 2: Révélation

Pendant toute la nuit, Ranma souffrit le martyr. Sa nuit fut peuplée de rêves étranges et des discussions incompréhensible de trois personnes qui l’entourait. Le lendemain, il se réveilla dans un lit douillet et vit quatre autres lits défais, il entendit du bruit dans la pièce d’à côtés et partit y jeter un coup d’œil. Il y vit son père, son ami et cinq personne qu’il ne connaissait pas, dont les deux restaurateur qui était tombé dans l’eau avec eux, une vielle dame sorti tout droit d’un film d’horreur tellement elle était ridé, un petit vieux qui regarder la serveuse d’un air malsain et un jeune discret à lunette d’une trentaine d’année qui semblait être médecin.

- Ah ! Te voilà enfin Ranma ! Il ne manquait plus que toi !
- T’es qui le vieux, je te connais pas !
- Je me nomme Happosaï, voici le docteur Tofu et la momie à côté de moi, c’est Colon. Nous somme tous les trois expert en Art martiaux et en art mystique et nous formons à nous trois le Conseil des grands sages.
- Momie ? tu vas voir qui est la … Lâches-moi ! je vais juste l’étriper…
- Arrêtes ! il faut être trois pour former le Conseil !
- C’est écrit nul part !

Le docteur Tofu toucha le dos de la vieille dame qui resta paralyser le temps qu’elle se calme.

- Bien les présentation sont faites ! vous avez été tous les cinq choisi par le grand dragon pour sauver le monde, vous êtes les élus. En vous noyant, vous avez recréé un passage sur ce monde, il va vous permettre d’acquérir chacun de grandes technique de combat basée sur l’énergie
- C’est ça et je suis la réincarnation de la princesse de Galle ! J’en ai rien à faire de vos histoire, je veux qu’on me rembourse mon restaurant.
- Mademoiselle Shampoo, je vous…
- Tout à fais d’accord ! Et votre Panda sauce…
- C’était du Gambas !

Genma regarda le mec au cheveux long et le dévisagea, c’était un chinois musclé d’une vingtaine d’année portant des lunettes avec des verres aussi épais que sa main. Et il disait s’appeler Mousse

- Comment on pourrait recevoir des pouvoirs comme ça rien qu’en tombant dans l’eau ?
- Ce lac a toujours été un refuge pour les esprits du Japon, Ryôga. Mais après de la seconde guerre mondiale, la radioactivité a modifié sa nature et tous les esprits qui y étaient lors de l’explosion de la bombe y sont restés prisonnier.
- Vous avez était choisi pour détruire le prince Phénix ! Vous avez pour mission de l’empêché de trouver son Kinjakan et de le tuer. Vous devez aussi retrouver le fils du dragon. Il est le seul a pouvoir manipuler Genkkaja. Ainsi la menace qu’il représente sera repousser et il ne pourra pas revenir avant des siècle.
- Donc nous somme vos prisonnier jusqu’à…
- Non, Shampoo, vous êtes libre, je veux juste pouvoir vous contacter afin de vous entraîner et de vous envoyer en en mission.
- C’est quoi cette histoire de Kinmachin, de Genkkatruc et du fils dragon et prince Phœnix ?
- Le Phœnix et le Dragon sont deux être opposés, l’un représente la chaleur et l’autre représente le froid. Il en est de même pour le Kinjakan et le Genkkaja, se sont des sceptres. L’un génère la chaleur de mille soleil tandis que l’autre génère mille fois le froid le plus intense.
- Woua, c’est pas une blague ?
- C’est ce qui est dit dans la légende !
- Mais nous partons à Tokyo dans deux jours.
- Et nous, nous bougeons tout les jours de ville ! Les restaurants ambulant sont admis, mais le notre…
- Oh, c’est un problème majeur en effet ! En plus, vous auriez dû être huit, pas seulement cinq !

La grand-mère se mit à réfléchir à toute vitesse puis une lueur apparut dans son regard.

- C’est simple, je partirait avec Mousse et Shampoo ! Happosaï, tu rejoindras les trois autres à Tokyo, et le Professeur resteras ici !

A part les cinq élus, tous le monde était d’accord. Les trois sages prirent congé d’eux.
Quand il furent tous dehors, Ranma se fit engueulé par les quatre autres. On lui reprocher d’être à l’origine de se qu’il s’était passer et les deux chinois voulaient qu’il rembourse leur restaurant. Ranma s’enfuya en ricanant après avoir mis une main à Shampoo, piqué les lunettes de Mousse et mis trois quatre mandales à Ryöga qui ne s’y attendait pas.

Deux jours s’étaient écouler, cependant Happosaï avait la sensation d’avoir oublié une chose importante, mais il ne parvenait pas à savoir quoi.

« Si seulement Colon était là, elle pourrait me le rappeler, pourquoi est-elle déjà partie avec les deux chinois ? je peux vraiment compter sur personne. »

Il décida d’allumé la télé pour regarder son programme favori quand tout à coups, il comprit enfin.

-La malédiction ! J’ai oublié de les prévenir !


Pendent ce temps là, à Tokyo, Ranma faisait son jogging du matin sous la neige avant de rejoindre son père pour une surprise qui lui était réserver et il en profitait pour se la jouer devant les filles qui passaient devant lui et pour rechercher son ami qui s’était encore perdu. Mais quand il passa sous un balcon, Quelqu’un vida un seau d’eau qui surpris Ranma. L’eau passa à travers son Blouson e ses vêtements furent trempés. Il partit se sécher dans un bar.

Il demanda une bière d’un geste de la main et fut surpris des regards que lui lancer le barman et trois clients. Au moment de payer le barman lui rendit son argent en prétextant que c’était la maison qui offrait. Ranma osa les épaules sans comprendre mais fut ravis de boire gratis. Il aperçut au fond du bar une fille qui lui plaisait et décida d’aller se changer au toilette pour aller l’aborder ensuite. En se levant, il sentit une espèce de gène au niveau du torse et son Jogging lui semblait un peu grand.

Quand il entra les autres garçons et hommes qui y étaient le regardèrent bizarrement. Il se dirigea vers un urinoir et vit une certaine gène dans les regards des gens. Il passa une première fois dans un miroir. Quelque chose avait attiré son attention et il regarda de nouveau et ne put s’empêchait de hurler.

A la place du petit brun baraqué d’1m77 qu’il voyait d’habitude, il y avait une petite brune avec des reflets roux bien foutue d’à peu prés 1m70…

je sais vous vous demandez qu'est-ce qu'un hero de manga fous dans un forum sur les comics, et ben je sais pas. au début, j'avais envie de faire un anti hero dans l'univers Uban mais ranma et les super héros, ça à rien a voir!


en fait sa faisait un bout de temps que je voulais faire ma version de Ranma 1/2 parce que j'adore la bd mais j'ai toujours trouver qu'il y avait pas de vrai histoire. je'ai encore deux épisode en réserve... si sa vouis interresse

je connais pas le manga, je me rappelle vaguement la série télé. ta version est peut-être éloignée de la réalité ou proche, j'en sais rien, mais je la trouve sympa, bien que je te préfère sur un petit projet Urban Comics qui doit encore rester secret.

j'ai essayer de faire le plus proche possible, et le plus eloigner en même temp.

en fait, le manga et plus acces sur la relation entre ranma et sa fiancé( qui apparaitra bientot) et ceux quiessayent de les faire casser. et donc il y a plus des petite histoire qu'une vraie histoire

moi je me suis surtout basé sur le dernier episode et l'episode 24, ou il y a la fille enceinte(qui n'est pas enceinte dans le manga) et je vais plus m'orienté sur le combat entre Ranma et le prince Phoenix.

Chapitre 3 : Une nouvelle vie

« Flash spécial en direct de Kure au sud ouest de la péninsule de Chugoku à l’Est de l’île de Honshu. Hier une manifestation d’agriculteur s’est déroulée dans les rues de Kure contre la restriction d’eau que l’assèchement les nappes Phréatiques en y déversant des tonnes de riz à mal tournée. En effet, les rizières n’ont plus suffisamment d’eau et les indemnités de l’état ne sont toujours pas parvenus. On compte une cinquantaine de blessés parmi les manifestants et deux morts dans le camp des forces de l’ordre.

Tous ces événements sont dus à la canicule qui se déroule depuis 3 mois dans cette région de la péninsule. En effet alors que dans tout le pays la neige est présente, ici la température de l’air est proche de 30° . On a donc rangé les skis et sortir les maillots de bains.

La météo prévoit que cette situation s’étende au niveau de la péninsule et de l’île de Shikoku. Mais elle ne devrait encore durer que deux à trois semaine.

C’était Shihiro Yushiken en direct d… »


- Mademoiselle, ça va ?

Ranma cligna des yeux pour voir si il ne rêvait pas, mais rien y faisait, il voyait toujours la fille en face de lui. Ses mains montèrent le long de son corps, et il sentit que sa virilité en avait pris un méchant coup, voir un coup mortel. Il regarda les deux bosses formées sous son Marcel, mais quelqu’un lui tapa l’épaule. Quant il releva la tête, tous purent voir son air ahuri.

- Hein ! heu … quoi… que…

Encore sous le choc, il ne put dire un seul mot.

- Mademoiselle ? vous allez bien, on peut…
- Je…Je…Mais je suis un homme ! Bordel, ça se voit pas ?

En voyant leur tête et en entendant sa voix, il eut la certitude que non. On lui expliqua que c’était les toilettes pour hommes et que ceux réserver aux filles étaient en face. Un petit vieux lui dit même que ce n’était pas un langage pour les jeunes filles, et qu’il devrait avoir honte.

Ranma décida de s’enfuir du bar pour retrouver son père afin d’avoir une explication avec l’un des trois sages en se demandant comment ça avait pu se produire. Mais il devait avant tout trouver un moyen de cacher cette satanée poitrine et paraître plus masculin, et même redevenir un homme.

Pendant ce temps, Soün faisait les 100 pas dans sa chambre. Quand il entendit Nabiki, Kasumi et Akané, ses trois filles, rentraient de l’école. Il descendit ventre à terre pour leur parler.

- Tu voulais nous voir ?
- Oui, comme vous le savez, je suis allez voir mon ami Genma à Hiroshima, et nous nous sommes mis d’accord.
- D’accord sur quoi ?
- L’une d’entre vous va épouser son fils !
- Quoi un mariage arranger ! Il n’en est pas question !
- Il est beau ? Vas-y décrit le nous !
- Nabiki, tu n’as pas honte !
- J’espère qu’il n’est pas trop jeune, j’ai horreur des gamins !
- Kasumi ! Pas toi ! Soutien moi !
- Ecoutes Akané, ce n’est pas de notre faute si tu n’es pas intéressée par les garçons ! Vas-y Papa, raconte. Comment il est ?
- Et bien je ne l’ai pas vraiment vu. En fait, je ne lui ai pas parlé. On m’a présenté deux garçons, l’un était son fils, mais je n’ai pas su lequel.
- Quoi tu veux nous marier à quelqu’un que tu ne connais pas !
- Euh… Oui, mais ce ne sera bientôt plus le cas. Ils arrivent dans quelques minutes !

Ils entendirent quelqu’un qui se disputer derrière la porte d’entrer.

- Tu ne peux pas m’obliger à me marier, surtout dans cet état !
- Tais-toi Ranma, je sais comment…

La porte s’ouvrit et Soün prit Genma dans ses bras. Nabiki regarda la silhouette qui devait être Ranma. Et dit à voix basse à ses deux sœurs qu’il était pas mal du tout.

- Ranma c’est toi !
Il répondit timidement :
- Oui, c’est moi ! Désolé !
- Dans mes bras ! je suis si content

Soün se jeta sur lui et le serra dans ses bras. Soudain ses filles virent l’étonnement faire place à la joie qui se lisait sur son visage. Puis il repoussa Ranma

- Qu’est-ce que…

Nabiki regarda mieux et s’approcha, puis elle toucha le buste du « garçon ».

- C’est une fille !
- Hé ! Pas touche !
- Héhé ! Je peux tout expliquer !

Soün regarda méchamment son ami.

- Tu as intérêt à avoir une bonne explication !

Ils partirent tous les deux dans le salon pour discuter. Ranma se sentit bien seule tout d’un coup. Quand elle sentit une main lui prendre amicalement le bras. Elle tourna la tête et vit une fille de sa taille aux cheveux longs qui lui souriait.

- Je m’appelle Akané. Tu fais du Karaté ?
- Hum…
- Ca te dit un petit combat ?
- Si tu veux !

Pendant ce temps, quelque part au Japon, une jeune femme accouchait dans un grenier. Elle était entourée d’une dizaine de personne. Certains étaient ailés, d’autres pas. Après une demi-heure, elle fut enfin libérée de cette chose qu’elle portait en elle. Puis une femme ailée s’approcha d’elle en donnant la main à une petite fille quand tout le monde quitta la pièce.

- Je sais que pour toi, porter cet enfant a été la pire épreuve de ta vie, surtout quand on sait que ce fœtus qui resté 3 ans dans ton ventre est l’enfant Phœnix, sachant en plus que tu as l’héritage du grand dragon en toi. Mais tu as fait du bon boulot.
- Donne-moi la bouilloire de Kaisui ! Tu me l’avais promis ! Keema !
- C’est vrai, mais je ne l’ai jamais eu. Elle est quelque part en Asie. Ah au fait, Safran fera un bon Prince !

La dénommé Keema prit le Prince phœnix avec elle, déposa un seau et s’envola par une fenêtre.

- Je te laisse Hinako et le seau de Chisui, je n’en ai plus l’utilité !

La jeune fille resta seule dans le noir, avec pour unique compagnie une petite fille de 3 ans, qui tentait de la rassurée, et un seau rempli d’eau, à ruminer sa vengeance…

Chapitre 4 : L’antidote

Les deux hommes se regardaient en silence, le temps semblait figé. Soün cracha la fumé de cigare qu’il avait avalé la seconde d’avant.

- Qu’est-ce que c’est que cette blague ? Qui est cette fille et où est Ranma ? Et je te préviens, tu n’as pas intérêt à mentir !
- Très bien, tu te souviens de l’accident à Hiroshima, et bien l’eau nous a changé, et dés que notre corps et au contact de l’eau froide, nous changeons de forme et nous prenons celle du dernier être auquel nous avons pensait. Dans le cas de Ranma, c’est celui d’une fille et dans le mien…
- Tu veux me faire croire ça, je ne suis pas stupide, c’est une blague ! Tu te transforme en quoi dans ce cas là !

Genma secoua la tête de dépit. Il attrapa son verre de saké et mit son doigt dedans. En moins d’une seconde, son corps grossi et se couvrit de poil blanc et noir. Soün cligna des yeux afin de s’assurer qu’il ne rêvait pas et que son ami n’était pas devenu le gros panda qu’il avait en face de lui.

- Oh ! Bah ça alors, comment tu…. Comment tu fais pour redevenir normal ?

Genma voulu ricaner, mais le seul son qui sorti de sa bouche fut une espèce de série de grognement. Il se pencha alors pour attraper la théière que Soün utilisait pour son thé…


- ADJIME !

Les deux combattantes se saluèrent et le combat commença. Akané fondit sur Ranma qui évita chacun des coups que l’autre essayé de lui asséné.

Ranma ne pouvait s’empêcher de regarder la fille contre qui il se battait. Elle était plutôt jolie, mais le Kimono ne la mettait pas en valeur. En plus le fait de sentir sa propre poitrine bouger à chaque mouvement le fit revenir à sa dure réalité. Elle était aussi une fille et son père ne lui avait pas dis comment faire pour retrouver sa vraie forme. Mais elle se mit à sourire en pensant que les fiançailles étaient foutues du coup, parce que les Tendo pensait qu’elle était entièrement une nana. Tout n’était pas perdu en fin de compte !

En y pensant le fait qu’une fille regarde une autre fille la déranger surtout que c’était elle la fille en question, elle faillit se prendre à coup, elle devait repenser au combat.

Akané, pestait, cette rouquine était intouchable, elle esquivait chacun de ses coups. Elle lui avait dit qu’elle pratiquait très peu le Karaté.

« Elle se fout de moi, qu’est-ce qu’elle attend pour attaquer ! et pourquoi est-ce qu’elle sourit»

Elles étaient sortit du tatami depuis un moment, mais Nabiki qui devait faire l’arbitre ne dit rien. Le combat la passionnait tellement et cette Ranma bougeait bizarrement. A force d’éviter les coups, Ranma fut bloquée contre un mur et Akané en profita pour donner tous ce qu’elle pouvait, les coups de pied et les coups de poing volèrent dans tous les sens. Puis soudain quelqu’un lui tapota l’épaule. Quand elle se retourna, elle vit Ranma qui la regardait en souriant. Elle rigola à son tour. Elle avait largement perdu.

- Dis donc t’es forte pour esquiver, mais pour donner des coups…
- T’inquiètes pas pour moi, je sais aussi bien attaquer que me défendre !
- Tu veux prendre une douche ?
- Ouais ! Pourquoi pas…
- Amies ?
- Si ça te fait plaisir !

Akané se mit à sourire, elle était heureuse que Ranma soit une fille, les garçons la mettaient toujours mal à l’aise. En plus elle pourrait beaucoup apprendre en s’entraînant avec elle.


Soün n’en revenait pas. En y pensant, il avait failli se noyer avec eux. En plus à ce moment, il trouvait que son ami d’enfance était un vrai goinfre. Peut être aurait-il pris son apparence ? Non, c’est impensable ! Jamais il ne sera gros et chauve !

- Alors comme ça la dernière chose à laquelle tu as pensé en tombant dans l’eau, c’est à ton casse-croûte !
- Je croyais que c’était du panda, du coup j’en suis devenu un. Ranma pensait au cul de la serveuse Shampoo, tu as vu le résultat.
- J’ai vraiment eut de la chance moi ! …Il sait comment redevenir lui-même ?
- Oh ! J’ai pas eu le temps de le prévenir !

Ranma admirait son corps féminin nu dans le miroir, sa poitrine était tellement grosse qu’elle avait l’impression qu’on ne voyait que ça. Mais le plus bizarre était de se dire qu’elle n’avait plus « rien » entre les jambes. Akané la fit revenir à la réalité en lui disant qu’elle allait chercher des serviettes. Ranma en profita pour se prendre une douche brûlante, car ça la gênait un petit peu de voir Akané nue et que la journée avait été dure.

- Ranma ! J’ai les ser… AAHHH ! T’es qui !

Ranma se retourna et vit Akané en tenu d’Eve, mais ne comprenant pas de quoi elle parlait, elle baissa les yeux et vit qu’il était de nouveau un garçon. Akané fixa un court instant son entrejambe.

« Oh ! Toi ! Tu vas passer un sale quart d’heure ! »

La colère se lisait dans son regard. Elle lui balança une serviette et sorti en courant de la salle de bain. Soün et Genma arrivèrent à ce moment, se fixèrent du regard.

- Trop tard !

Ranma sortit la serviette entourer autour de sa taille.

- Papa ! Je suis de nouveau moi… AH !

Il eut à peine le temps d’attraper, par la lame, le couteau de cuisine qu’Akané venait de lui lancer à la tête. Elle avait eu le temps d’enfiler un t-shirt et une culotte. Les trois hommes virent le sabre de guerre de la famille Tendo qu’elle tenait à la main. Ses sœurs arrivèrent en renfort pour la calmer

- Qu’est-ce qui ce passe ?
- Akané ! Lâches ce sabre ! Tu pourrais blesser quelqu’un !
- C’est bien mon intention ! Espèce de sale pervers, tu vas me dire où est Ranma !
- C’est vrai ! T’es qui toi !

Le garçon rougit et entra la tête entre les épaules.

- Bah… euh ! ! C’est moi, Ranma Saotomé
- Hein ?
- C’est vrai, c’est mon fils !
- Vous voulez nous faire croire que la fille de tout à l’heure, c’est ce type !

Les trois filles le regardèrent avec étonnement et Akané lâcha son sabre. Le père de Ranma décida d’intervenir

- Vas falloir bien écouter ce que j’ai à vous dire ! Les filles !

Genma commença son récit. Nabiki et Kasumi l’écoutaient avec étonnement tandis qu’Akané écoutait à peine ce qui se disait et regardait d’un regard noir le garçon qui était assis en tailleur en face d’elle.

- …Happosaï m’a appelé sur mon portable et m’a dit pour la malédiction qui nous frappe. D’après la légende, tant que le prince Phœnix sera en vie, notre corps changera au contact de l’eau froide et il redeviendra normal lorsqu’il sera au contact de l’eau chaude. Et voilà, c’est tout !

Les filles restèrent silencieuses et Soün fini par rompre le silence pesant qui régnait dans la pièce.

- Bien, puisque tu es un homme, les fiançailles peuvent avoir lieu ! Choisis celle qui te plait ! Akané, 18 ans ! Nabiki, 19 ans ! Et Kasumi, 20 ans !
- Euh ! !

Ranma avait l’impression d’être au marché, mais les deux plus vielles choisir pour lui et poussèrent Akané vers lui.

- Tiens Akané ! tu dis toujours que tu ne fais pas confiance aux hommes...
- … Mi-homme, mi-femme ! Il est parfait pour toi !
- Hé ! mais…
- Bon choix fiston !
- Mais j’ai rien choisi du tout !
- Et moi je veux pas d’une fille manquée à moitié perverse sur les bords comme futur mari !
- C’est moi que tu traite de fille manquée ! Tu t'es bien regarder ! Et puis d’abord, moi aussi j’étais à poil !
- C’est pas pareil !
- Quel beau couple ! Soün, je suis fier de…
- Je vais t’en donnais du couple, moi !

Akané attrapa un verre d’eau et le lança sur son nouveau fiancé.

- Qu’il le fasse tout seul son couple !
- Tu sais quand je te regarde et que je regarde mon corps de fille, je me dis que j’ai de la chance de ne pas être un boudin comme toi ! Gros tas !

Ranma eut soudain très mal au crâne et sombra dans l’inconscience.

A l’autre bout de la ville, Ryöga avait réussi à redevenir lui-même, et il se promit de retrouver Ranma et de se venger de ce qu’il lui avait fait subir.

je sais pas si ça interrésse quelqu'un, mais j'avais envie de poster la suite. (surtout pour Ben qui à lu le début)

Ca pourrait être intéressant.

je me suis arrété au 9éme, je te posterais au fur et aà mesure dans la semaine.

Chapitre 5 : Les problèmes arrivent

En se réveillant, Ranma crut qu’il avait rêvé. Il ne pouvait pas être une fille, et son père ne l’avait pas fiancé de force ! C’était… il se leva et se sentit bizarre.

« Aaaaah ! Non ! C’est un cauchemar ! »

Elle entendit quelque chose vibrer. Le portable de son père… elle décrocha…

- RANMA ! C’EST TOI SALE ORDURE ? VIENS ME CHERCHER, JE SUIS PERDU !
- Où ?

Elle se pencha est attrapa la bouilloire remplie d’eau chaude qui se trouver prés d’elle et se la renversa dessus. Il sentit son corps changer à toute vitesse et une petite douleur le parcouru de part en part.

- Qui est à l’appareil, Ranma ? C’est toi ?
- Ryöga ? Tu es où ?
- Toi ! Viens me retrouver ! je suis au centre commercial, tu vas payer pour ce que tu m’as fait
- La malédiction ! en quoi est-ce…
- Viens !

Il avait raccroché. Ranma se prépara et parti à la rencontre de son ami. L’ennuie, c’est qu’il ne connaissait pas la ville.

- Quand est-ce qu’il apprendra à se servir d’une carte et d’une boussole ! P’pa, je vais chercher le Coréen !

Genma… enfin un panda énorme sorti sa tête du frigo et se précipita à la rencontre de son fils. Il se mit à grogner.

- Ah ! C’est quoi ça !

Ranma reconnut le pantalon de kimono que porter la bête !

- Fantastique, un panda ! Essaye d’articuler quand tu es transformé ! Pourquoi je deviens une fille moi ! J’ai toujours rêvé d’être un tigre ! C’est fort un tigre, c’est pas comme une fille !

Un regard dépiter se lu sur le visage de l’animal. Il lui fit signe et galopa dans l’escalier. On entendit un cri de fille. Puis Ranma vit son père redescendre en poussant une Akanée étonnée vers lui. A ce moment, Soûn sortit à son tour de la cuisine, un verre de saké à la main.

- Il a raison Ranma ! Akanée va t’accompagner. Vous pourrez faire connaissance.
- Ah, non ! Je… j’ai… c’est quoi cette bête, d’abord ?
- C’est un ordre ! Au fait Genma, faudrait que tu trouves un moyen de t’exprimer quoi tu es transformer. Et la prochaine fois que tu bois du lait évite de te le renverser sur toi !

Une dispute commença entre les deux pères tandis que les nouveaux fiancés partaient à la rencontre de Ryoga.



Pendant ce temps la, un hurlement de terreur se fit entendre et une petite ombre sortit rapidement d’un appartement avec un gros sac sur le dos et un appareil photo numérique accroché autour du cou. Une femme aux vêtements déchirés courut vers le balcon en criant :

-Au secours ! Rends-moi mes sous-vêtements ! J’ai été volée, à l’aide !

Mais personnes ne répondit, le voleur de string avait encore fait des siennes. Sa réputation n’étant plus à faire. C’était la terreur des jolies jeunes femmes. Dés que l’une d’elle croisait sa route, elle était sure de perdre tous ses sous-vêtements. Et si elle était très jolie, elle avait à tous les coups le droit d’être photographier par ce malade.

Aucun homme ne tentait de s’interposé. Le dernier à avoir essayé… ho non, c’est trop affreux ! Même moi je ne peux pas raconter ça ! Vous voulez vraiment savoir ! Très bien mais je vous préviens, c’est vraiment affreux ! … Et bien le dernier à avoir essayé c’est retrouver travesti en lycéenne en pleine rue à l’heure de pointe. La légende ne dit pas ce qu’il est devenu, mais on entendit plus parler de lui. Alors du coup les hommes évitaient de l’affronter.

Ce voleur sévissait à toutes heures de la journée, sauf à 17h,l’heure du cour de gym à la télé. Cependant, il n’était pas la par hasard, il recherchait quelqu’un.


Ranma et Akanée avaient continué leur balade forcée. Et le garçon, qui avait remarqué que la neige fondait, avait décidé de se protéger de l’eau froide en marchant sur les murs et les clôtures. Ils marchaient ensemble depuis 10 min et ne s’étaient toujours pas adressé la parole.

- Je suis désolée pour tout à l’heure !
- Ah ! Tout de même ! T’en as mis du temps !
- Hé ! c’est de ta faute, tu…
- Je rien du tout ! J’ai pas demandé à me fiancer ni à me transformer en fille !
- Tu aurais pu dire que…
- Tu m’aurais cru ?
- …

Akanée ne répondit pas et s’arrêta de marcher, ils étaient partit sur de mauvaises bases et elle ferait tout pour arranger ça. Après tout il… c’était à moitié une fille quand même, elle ne pouvait pas se fiancer à une fille manquée à moitié macho sur les bords. Il était mignon d’accord mais c’est tout ce qu’il avait !

Ranma la regarda pendant qu’elle réfléchissait. Elle pouvait être assez craquante, enfin pour ne pas dire qu’elle lui plaisait. De toute façon, il n’avait pas le temps avec ses bêtises, il devait se consacrer à l’entraînement. Plusieurs fois déjà, il avait sacrifié les bons moments de sa vie pour devenir le plus fort ! Et ce n’était pas… elle avait tout de même de très beaux yeux !

« Depuis quand je fais attention à la couleur des yeux d’une fille moi ? »

- Tu viens ? j’ai un ami qui m’attend au…
- On ne peut pas se fiancer, nous…
- Ca c’est sûr, je ne vois pas un si beau garçon comme moi sortir avec un cageot comme toi ! T’as remarqué, beau ça rime avec cageot ! Ahahaha !

Avant qu’il s’en aperçoive, elle lui balança une boule de neige en pleine figure.

- C’est froid !

La rouquine se mit à courir dans tous les sens en criant pour enlever la neige qui avait coulé dans son cou et qui continuer le long de sa poitrine. Tandis que l’autre fille pleurait de rire en voyant son « fiancé » se transformer et commencer à perdre son pantalon à cause de la neige fondue. Elle reprit son sérieux et la tira par le bras tandis que la rouquine serrait la ficelle de son pantalon.

- Viens, on doit retrouver ce coréen !
- Et je vais pas sortir comme ça, la honte si quelqu’un me reconnaît !
- Comment veux-tu que quelqu’un te reconnaisse ! Tu es une fille !
- Mais je veux pas que Ryöga me voit dans cet état !
- Il y a pas de mal à être une fille, ça fait 18 ans que j’en suis une ! Peu être qu’un jour j’en mourrai, mais pour l’instant, je m’en porte bien !
- T’es pas drôle, et excuses moi de ne pas sauter de joie, mais moi ça fait moins de 24 heures que j’ai découvert mon nouveau corps, alors tu es une gentille fille et tu retournes dans ta cuisine !
- Ça te va bien de me dire ça !

Tout en se chamaillant, elles arrivèrent au supermarché. Ranma aperçu Ryöga et se mit à paniquer en se demandant où est-ce qu’elle pourrait trouver de l’eau chaude. Akanée comprit sa détresse et lui tendit une canette remplie de thé qu’elle venait d’acheter dans un distributeur.

- Tu me devras de l’argent !
- Bien sure, c’est pas un de mes thés préférés d’abord !
- Ce n’est pas pour boire !

Ranma trempa le doigt dans l’eau et fut soulagé de redevenir un homme. Il prit Akanée par la main et la traîna vers son ami qui le vit revenir.

- Ah ! Ranma ! Tiens j’avais cru voir une fille rousse rentrer avec ton amie !
- Oui, c’est R…
- Tu as rêvé ! Tu voulais te battre au téléphone, non !
- Ne t’inquiète pas ! Le moment viendra !
- Moi c’est Akanée

La beauté de cette fille lui monta à la tête et Ranma senti une espèce de gène en le voyant craquer pour sa fiancée.

- (Glup) moi, ché friocha…. Gahh !
- Arrêtes de baver Ryoga, elle est prise ! c’est ma…
- Ta quoi !

Ranma se sentit tétaniser en voyant un visage qu’il ne connaissait que trop bien. Et Akanée se mit à admirer le jeune garçon aux cheveux longs qui venait d’arriver

- Alors Ranma ! Tu ne me présentes pas !
- Qui est-ce !
- Ukyo, je te présente Akanée ! Akanée, Ukyo !
- Je savais pas que tu côtoyais de joli garçon.

Ryoga intervint :

- Non Ka…euh Akanée, Ukyo est une fille.
- Ha bon ! On dirait pas ! Elle était à Hiroshima elle aussi !
- De quoi tu parles !
- Alors Ranma, qui est-ce !
- C’est ma… ma fi… ma fiancée !
- TA QUOI !

Ukyo sembla devenir rouge de colère
…

Chapitre 6 : Les problèmes arrivent 2/2

Dans un long sifflement la jeune fille reposa sa question.

- Ta quoi…
- Ma … c’est… on est fiancé… si ! C’est vrai !

Ranma se mit à déglutir d’angoisse devant le regard noir que lui jetait Ukyo. Akanée se colla à lui et murmura discrètement à l’oreille.

- Je suis le suis seulement quand ça t’arrange !
- Et toi ! La fille aux cheveux courts ! C’est mon mec !

Akanée retient un fou rire, si elle savait pour son « mec ». Puis elle regarda Ryöga qui sembla se mettre à fondre de bonheur quand elle le regarda.

- Et j’ai rien demandé moi ! Ça m’est tombé dessus ! Et d’abord tu es qui exactement !
- Je suis Ukyo Kûonji ! La petite amie de Ranma !
- Ah bon, depuis quand est-ce qu’on…
- Tu m’avais promis de sortir avec moi à ton retour d’entraînement !
- J’ai promis quelque chose moi !
- Arrête de te moquer de moi ! Tu devais partir alors tu m’as dis d’attendre ton retour. En attendant, je suis devenue apprentie cuistots
- C’était il y a un an !
- Et alors, tu m’as fait une promesse !
- Désolée ma vieille, tu arrive trop tard ! Nos pères nous ont fiancé ce matin !

La jeune cuistot se mit en position de combat en sortant deux petites spatules accrochées à sa ceinture. Puis elle demanda :

- Tu l’aimes ?
- Non !
- Il te plait !

Akanée se mit à rougir. Ranma qui était un homme, un dur décida d’intervenir. Mais à ces derniers mots il perdit la tête et se mit à crier

- Non ! Non ! Non ! Non ! T’es pas bien ! tu me vois…
- Ranma ! Tais-toi ! Quant à toi, Ukyo ! Je ne veux pas me battre !
- Si je me débarrasse de toi, Ranma est à moi !
- Ha oui !
- Arrêtez ! Vous n’allez pas vous battre pour moi !

Le garçon ne pensait pas un seul mot de ce qu’il disait. Bien au contraire, c’était l’un de ses fantasmes de voir deux filles se battre pour lui. Alors il n’insista pas trop. Mais au moment où les deux filles se jetaient l’une sur l’autre, une main se pausa avec fermeté sur son épaule. A peine eut-il le temps de se retourner, que son visage stoppa net le coup de poing de Ryöga.

- Ca c’est pour avoir joué double jeu avec les femmes ! Et ça c’est pour ce que tu m’as fait.

Ranma eut à peine le temps de se ressaisir que déjà Ryöga lui écrasa la tête dans le sol.

« La vache ! Il est énervé ! »
- Je vais t’écraser comme une mouche ! Tu as détruit ma vie !
- Attends Ryöga ! En quoi est-ce que tu te transformes !
- Qu’est-ce que ça peux te faire !
- Mais c’est… Woho !

Ranma évita de justesse un coup de pied rotatif et tacla l’autre jambe. Ryöga para à son tour le coup et le combat continua.
- Mon sort ne t’intéresse pas ! Tout ce que tu veux c’est pouvoir te moquer de moi, comme tu le fais toujours !
- Non, je t’assure ! je…

Le garçon au foulard trouver son ami un peu changer.

- C’est bizarre ! Tu parles beaucoup trop ! On dirait une fille !
- Quoi ! tu vas regretter de m’avoir traité de nana !

Et le combat s’intensifia. Ils étaient tellement occupés à combattre qu’ils ne virent pas les deux silhouettes qui les observés dans l’ombre. L’une était celle d’un jeune chinois de 19 ans et l’autre était celle d’une adolescente de 16 ans aux cheveux très longs.

La jeune fille commença à attacher ses cheveux en une longue queue de cheval tandis que le garçon était au téléphone avec une femme.

- Ce sont eux, la description correspond. Mais ils ne sont que deux. On attend ou…
- Non, faites votre boulot : Trouvez en quoi ils se transforment ! Les forces du maître seront à leurs apogées dans quelques semaines.
- Et pour le sceptre ?
- Il peut attendre ! Des messagers sont déjà sur le coup. De plus l’héritière du dragon est hors jeu, jamais elle ne pourra tuer son fils !
- Très bien maître Keema, on vous rappelle dés qu’on a fini !

Le garçon raccrocha et fit signe à la fille de la suivre. Il ne put s’empêcher de frémir en voyant l’air sournois et dur qu’elle affichait. Elle voulait en découdre avec les deux garçons qui se battaient.

- Je m’occupe de celui qui à un foulard !

Le jeune homme ne dit rien et même si c’était lui le chef, il préférait la laisser choisir son adversaire.


Ranma évita un coup de poing de Ryöga et se jeta sur lui pour lui donner un coup de coude sur la tête. Ils étaient tellement occupés à se battre qu’ils ne virent pas le pot de fleur leur foncé dessus et se le prirent en pleine tête. Le combat s’arrêta et Ranma eut à peine le temps de reprendre connaissance qu’un adversaire lui shoota dans le ventre en lui coupant en même temps la respiration. Ryöga se leva à son tour et interpella le nouveau venu.

- Qui es-tu ? Ne sais-tu donc pas qui nous somme ?
- Moi je le sais, tu es un perdant !

Deux mains puissantes l’attrapèrent par la veste et en un temps record, Ryöga fit un soleil et s’écrasa au sol. Ranma et Ryoga se relevèrent péniblement. Akanée et Ukyo arrêtèrent de se tirer les cheveux en voyant que les garçons étaient en danger. Les 6 adversaires se fixèrent en se demandant qui attaquerait le premier. Mais les quatre amis se posaient une autre question, qui étaient cette fille et ce garçon.

Chapitre 7 : La belle et les Bêtes

En voyant le combats qui s’annonçait, les gens firent un cercle pour admirer la scène tandis que d’autres qui ne voulaient pas avoir de problème partaient le plus loin possible.

Un regard juste un regard entre Ranma et l’inconnu firent débuter le combats. Les trois filles se jetèrent les unes sur les autres. Mais Akané et Ukyo n’eurent pas le temps de dire ouf, que l’inconnue les mit au tapis. Ryoga allait rejoindre les deux garçons quand il aperçut la vitesse à laquelle les deux filles s’étaient fait battre. Il décida alors de courir à leurs secours.

- Moi et Ranma n’avons pas l’habitude de blesser une fille, alors je vais juste essayer de t’empêcher de combattre !
- Oh comme tu es mignon, tu ne devrais pas, car je ne vais pas être si gentille !

Elle se jeta sur lui et leur poing se rencontrèrent. Elle fut surprise par sa force mais ne se découragea pas. Ils s’écartèrent l’un de l’autre. Elle sauta à nouveau vers lui et tenta de lui donner un coup de pied. Ryöga la saisie et la paqua au sol. Elle lui attrapa les cheveux pour tirer sa tête en arrière et lui fit un point de compression prés de la gorge.

Ryoga lâcha prise et ils se relevèrent.

- Tu m’as mises en colère ! Je n’ai plus le choix ! Combo d’Asura !
- Quoi ?

Avant qu’il ait eut le temps de réagir, six espèces de boules de feu le frappèrent en pleine poitrine. La puissance du coup le projeta dans une quincaillerie. La jeune fille regarda avec dédain le trou dans la vitrine tout en recoiffant sa mèche tandis que tout les spectateurs présents s’enfuyait en hurlant de terreur.

- J’ai du le pulvériser !

Elle se retourna et vit que le combat entre Ranma et son ami faisait rage, ils paraient un à un leurs coups et semblaient de même force. Puis elle vit Ranma s’éloigné et changer de technique de combat.

- Puisque le Karaté et le Taï-Koendo ne marche pas contre toi essaye de paraît ça !

Ranma se mit à danser en alternant différents rythmes. Il s’approcha de son ennemi toujours en dansant et au dernier moment se laissa tombait sur une main en donnant des coups de pieds dans la poitrine de son ennemi qui s’écroula au sol puis il se mit à tourner sur son axe tout en continuant de le menacer avec ses pieds.

- De la Cappoera ? Jamais personne n’avait réussi à me donner un coup !
- Je suis Ranma Saotomé de l’école de combat sans merci ! Qui êtes-vous ?
- Je suis Tarô et elle se surnomme Rouge.

Ranma se remis sur ses pieds se rapprocha à toute vitesse du dénommé Tarô et lui donna une série de coup de poing comme il en avait le secret. Mais à sa grande surprise, l’autre souriait et continuait de paraît chacun de ses coups.

- Rouge n’est pas la seule à avoir une botte secrète ! Moi aussi… Technique de la tentacule !

Ranma sembla être pris dans une sorte de danse. Dés qu’il donnait un coup de poing ou de pied, l’autre paraît en le touchant à peine de sa main tout en se rapprochant de son cœur. Puis quant le garçon a la natte s’apprêta à frapper à nouveau son adversaire, Tarô lui toucha à peine le cœur avec son pouce et son index.

Ranma sentie une décharge et fut éjecter au loin. Il perdit un moment conscience et s’écrasa dans la fontaine qui se trouver dans la galerie marchande.

Taro et Rouge se regardèrent en souriant.

- Quels ringards !
- Ca a été trop facile, on les achève ?
- Personne, à part moi, n’a le droit de mettre une raclée à Ranma !

Ils se retournèrent tous les deux et virent Ryöga armé d’un parapluie et d’une casserole.

- Que comptes-tu faire de ça !
- Yaaa !

Ryöga courut vers eux en donnant des coups de casserole et de parapluie. Les deux autres se mirent hors de porté et Ryöga ouvrit le parapluie d’un geste et le lança comme une toupie vers eux. Le parapluie se mit à rayer le sol. Rouge l’évita et Ryöga en profita pour l’assommer en lui lançant la casserole en plein visage.

- Tu as vraiment un caractère de cochon toi !
- Espèce de …

Tarô tenta de s’approcher de lui d’un saut, mais son dos fut lacéré par les pointes du parapluie qui était revenue vers son lanceur.

- Où… Où as-tu appris ça !
- C’est moi qui pose les questions ! Comment vous arrivez à donner des coups si bizarre !

Quelque chose jaillit de la fontaine et mit un coup de pied dans la figure de Tarô

- Toi, je vais te faire manger la poussière !
- Ranma ?
- Quoi !
- Ranma, c’est toi ?
- Oui, c’est…

Ranma se rappela de la malédiction, son énervement lui avait fait oublier sa transformation en fille. Tarô ne put s’empêcher de rire.

- Une fille manquée, c’est la meilleur !
- Toi tais–toi !
- Puisque tu es une fille, tu vas pouvoir sérieusement te battre contre moi alors !

Ranma se retourna et vit Rouge qui la regardait avec malice. Sans crier gare, elle se jeta sur Ranma et le combat commença. Tandis que Ryöga chercher une logique à ce qu’il venait de vivre ces dernières heures. Puis il chercha Tarô et vit qu’il se dirigeait vers la sortie. Il lui courut après et le vit qu’il l’attendait. Ils furent vite rejoints par les deux filles. Les deux couples se regardèrent avec défiance. Puis Tarô prit la parole,

- Le véritable combat n’est pas pour aujourd’hui, nous continuerons plus tard.

La fille attrapa de la neige fondue et en fit une boule de glace qu’elle jeta sur Ryoga qui se mit à disparaître dans ses vêtements.

- Eh ! Qu’est-ce que vous lui avez fait !
- Calme-toi le travesti ! C’est la malédiction !
- Tu me paieras cette insulte !
- Je n’attends que ça ! Viens me chercher !

Ranma se pencha, retira les vêtements de Ryöga qui gisaient sur le sol et découvrit un petit cochon noir. Tandis que le couple enleva chacun un des gants qu’il portait et posèrent la main dans la neige. Leurs transformations fut rapide. Mais elles furent tellement horribles que Ranma ne sut comment réagir.

Deux paires de bras poussèrent chez la fille tandis que son visage se séparer en trois visages différents. Alors que le garçon se transforma en une espèce de gorille géant avec une tête et des pattes arrières de taureau, une queue d’anguille, et dans le dos des ailes de grue et huit tentacules de poulpe géant.

La fille prit soudain la parole, sa voix avait quelque chose de métallique.

- On se retrouvera élus !

Ranma et le cochon se regardèrent horrifié tout en se demandant comment battre ces monstres qui s’enfuyaient en volant.



Non loin de là, une petite fille de trois ans et ce qui semblait être sa mère marchaient dans la neige

- Pourquoi doit-on marcher ?

Entendre cette petite voix fluette faisait toujours souffrir la jeune fille, mais elle lui répondit tout de même
- Tu sais bien qu’on a plus nos papiers. Et d’après mes calculs, la bouilloire de Kaisui se trouve à Tokyo.

Chapitre 8 : Malgré la défaite, la vie continue 1/2

Soûn lisait les nouvelles de la journée. Le voleur de string était de retour depuis quelque temps et il sévissait dans le quartier de Nérima. Justement le quartier où habiter la famille Tendô. Il avait fait pas loin de trente victimes en un jour. En lisant la météo, il s’aperçut que la vague de chaleur s’abattait à présent sur la Chine et le Vietnam et qu’elle évoluait en direction de Tokyo tandis que le reste du pays était à son tour touché.

- Peut-être que Genma a raison, c’est la faute aux américains !





Ranma avait fait faux bond à Akanée, il ne voulait pas qu’elle et surtout Ukyo la voit dans cet état. Elle courut en direction de la salle de bain, se déshabilla et jeta le cochon dans un bain chaud.

- Tu pourrais être plus pudique !
- Pourquoi je le serais, on est entre homme !
- Un homme, toi ?
- Oui bon ça va le porc !
- Peut-être mais moi je reste un garçon ! C’était quoi à ton avis ?
- Qui ça ? Les deux monstres ? Aucune idée !
- Ils étaient forts !
- Tu as vu, ils se sont transformés au contact de la neige, comme toi !
- Ce sont des élus tu crois
- Apparemment ! Mais ils sont de l’autre côté.
- Dommages ! Leurs transformations sont plus utiles que la tienne ! Fillette !
- Et la tienne alors !
- Oui mais être une fille…
- Je suis un homme !
- Et ton père c’est aussi ta mère ?
- Mon père est un panda obèse !
- RANMA !

C’était la voix d’Akanée. Elle semblait inquiète et essoufflée. Soudain la porte de la salle de bain s’ouvrit et Nabiki put admirer le tableau du «fiancé de sa sœur » et de son meilleur ami, nus, s’apprêtant à prendre un bain. Elle cligna des yeux un petit moment puis elle prit la parole

- Oups ! Désolée, je voulais pas gêner. Euh... Ranma, Akanée te cherches.

Elle referma la porte, la rouvrit prit une photo avec l’appareil qu’elle avait autour du cou, puis la referma sèchement.

Après être redevenus normaux, les deux garçons descendirent et expliquèrent à Akanée et à Genma ce qu’il s’était passé.

- J’aurais voulu pouvoir vous aider !
- Non, c’est pas grave. La prochaine fois, on se vengera

On pouvait entendre toute l’amertume de leurs défaites dans leurs voix. Même Akanée n’était pas fière d’elle, Rouge l’avait mise hors jeu d’un claquement de doigt. Et elle voulait aussi sa revanche. Genma regarda l’heure.

- Ecoutez, le plus important, c’est que vous n’aillez rien de casser !
- Si notre fierté !
- Bon il est tard ! Allez vous coucher, demain tout ira mieux. En plus le maître Happosaï ne va pas tarder à arriver !

Les trois jeunes s’exécutèrent et montèrent chacun dans leurs chambres. Comme Ranma venait juste de se fiancer, il n’eut pas le droit de dormir avec Akané et se retrouva avec Ryöga.

- Merci de ne pas avoir révélé mon secret.
- De rien ! Si j’avais pu cacher le mien plus longtemps, je l’aurais fait ! Et de toute façon, tel un samouraï je garderais ton secret !
- Ho merci Ranma ! Plus jamais je ne te traiterais de fille manquée ou de fillette ou même de nana ou de…
- Ouais, ça va ! J’ai compris !

Le sommeil fut rapide et plein de rêve pour les deux combattants.



A quelque kilomètre de là, le mal se réveilla, cligna des yeux tenta de se rendormir puis pleura. Son corps d’enfant était jeune mais son esprit était aussi vieux que le monde. Chaque recoin de son être transpirer de haine. Il n’avait que quelques jours mais on aurait dit qu’il avait déjà une dizaine de mois, de petites ailes sans plume encore étaient visibles. Il n’était pas encore le guerrier qu’il sera bientôt mais bientôt les hommes trembleront devant lui et seront sa nourriture préférée. Mais pour l’instant, il avait d’autres chats à fouetter et n’attendait qu’une chose.

- OUINNNNNNN !
- Oui maître ! J’arrive ! Voilà !

Keema courut dans la chambre de son maître un biberon à la main et un bavoir dans l’autre.

- Korma ! Massala !
- Oui maître Keema
- Où en sont les recherches concernent le Kinjakan ?
…



Ranma se retrouva dans les vestiaires d’un lycée et se préparait pour aller en sport. Soudain les jeunes hommes avec qui il était stoppèrent tout et le fixèrent

- Quoi !
- Ce n’est pas un lieu pour toi !
- Quoi ?
- C ‘est réservé aux hommes ici !
- Mais je suis un…

Il baissa la tête et vit qu’elle était une fille et qu’en plus elle était nue

- Non ! Je suis un homme ! Je suis…

La bande de garçon lui courut après comme des zombis en hurlant qu’elle devait les embrasser.

- Nonnnn !

Elle courut en direction de la porte l’ouvrit et se prit un seau d’eau glacée sur la tête.



- Aaaah ! C’est gelé !
- Debout les garçons, on a un entraînement aujourd’hui !
- GROUIIIK !
- C’était juste un rêve !

Le cochon la regarda en lui faisant comprendre qu’il irait le premier dans la salle de bain. Ranma s’habilla et descendit manger. Elle discutait discrètement avec Nabiki de ce qu’elle avait vu hier quand ils entendirent Akanée hurlait. Tout le monde accouru et la vit avec quelque chose dans les bras, un sourire immense affiché aux coins des lèvres.

- Regardez ce que j’ai trouvé ! On peut le garder ?

Ranma sentit une espèce de jalousie l’envahir en voyant le cochon noir dans les bras de sa fiancée.

- Je vais l’appeler Petite Puce.

En entendant ce nom stupide, les yeux du cochon sortirent de leurs orbites tandis que Ranma se tenait les côtes. Puis Genma intervint :

- Dans quelque mois il sera assez gros pour être manger ! Moi je veux bien le garder !
- Mais ça va pas, c’est mon cochon ! Tiens en fait où est Ryöga
- Oh le connaissant, il a dut se perdre !

Le cochon regarda méchamment la petite rouquine.

- Bon c’est pas tout, mais je vais prendre un bain !

En rentrant dans la salle de bain, Ranma crut sentir une présence, mais il n’y avait rien. Pourtant un pressentiment persisté.

- J’ai du rêver !

Chapitre 9 : Malgré la défaite, la vie continue 2/2

La rouquine fit couler l’eau de son bain, mais le pressentiment persisté toujours. Quelque chose clochait. Elle se dirigea vers le lavabo pour se brosser les dents. Puis tout en regardant son visage féminin, se dit que le seul avantage qu’elle avait avec cette malédiction, était de ne plus avoir de barbe. Elle se pencha pour cracher le dentifrice puis senti une petite main se glisser sous son pantalon.

- Un caleçon ! Ah non ! Quel manque de goût jeune fille !
- Pervers !

Ranma se retourna en balança son pied qui fut stoppé net par un petit vieux dont le visage était caché par une cagoule et qui portait un gros sac à dos. Le petit vieux se mit hors de porter de la jeune fille et se mit à fouiller dans son sac.

- Vraiment jeune fille, c’est une honte qu’une jolie petite comme toi porte des sous-vêtements masculins. Tu devrais mettre une jolie petite pièce de ce genre !

En voyant le string et le soutien-gorge rouge que lui montra le voleur de string, Ranma perdit son sang froid.

- Dégage le vieux ou je te démolis ! Il est hors de question que je porte ce genre de truc !
- Enfin, ce n’est pas un langage pour une Geisha ! De plus si tu n’en portes pas, tes jolis seins vont finir par tomber ! Cependant, tu ne m’intéresses pas, je cherche un …

Ranma lui sauta dessus pour le démasquer. Avec souplesse, le vieux l’attrapa par le col de son t-shirt. En profita pour la peloter et la jeta dans la baignoire qui commençait à déborder. En se relevant, Ranma comprit que ce n’était pas un pervers comme les autres, mais lui aussi avait réussi son coup. Il lui avait ôté sa cagoule et il put ainsi voir le visage du petit vieux.

- Happosaï ?
- Ranma ? Si j’avais su que la malédiction te changerait à ce point, je serais venu plus tôt…
- C’est toi le voleur de string ?
- Oui, c’est mon petit trésor ! Ca augmente mon temps de réaction et ma discrétion. Un très bon entraînement, tu devrais essayer
- Tu es malade !
- Tu sais ce que j’ai dit pour ta poitrine. Ça tient toujours !

Ranma attrapa le porte savon et le lui jeta au visage.



La fillette suivait la jeune femme sans rien dire. Elle commençait à ressentir des crampes dans les cuisses mais elle restait silencieuse. Elle ne voulait pas être un poids, bien qu'elle sache que la femme ne la laisserait pas tombé car elles s’étaient promises de s’aider mutuellement. Alors qu’elles se rendaient à Tokyo, l’héritière du dragon avait décidé de faire un détour.

- On aurait pu aller se reposer en ville ! Pourquoi est-ce qu’on doit passer par-là !

La jeune femme qui s’était habillé d’une longue cape verte pour cacher son corps du froid lui répondit qu’elles avaient besoin d’aide pour continuer leurs recherches. Peut de temps après, elles arrivèrent aux portes d’un monastère.

- Hinako ! Laisses moi parler ! Et à partir de maintenant, tu es un petit garçon !
- Non ! je ne veux pas…

La jeune fille s’accroupit près d’elle et la regarda dans les yeux.

- Ecoutes moi bien ! Tu n’es pas un bébé ! Alors tu fais ce que je te dis. Les moines du temple de Jakô sont dangereux et ils refusent tout contact avec les femmes pour atteindre un niveau de conscience supérieur. S’ils s’aperçoivent qu’une femme et entrée dans leur monastère, il y a beaucoup de chance qu’elle n’en ressorte pas vivante !

Elle mit sa capuche et frappa la lourde porte. Le judas s’ouvrit sur des yeux d’un noirs profond. Elle prit une voix grave et montra une espèce de tatouage sur sa main droite qui représentait la gueule d’un dragon et dont le reste du corps continué le long de son bras.

- C’est moi ! Je veux parler à Citron et à Menthe, car j’ai besoin d’eux !
- Majesté ! Ca fait longtemps qu’on ne vous avait pas vu ! Qui est-ce ?
- Mon fils !

Après une longue réflexion de la part du portier, la Grande porte du monastère s’ouvrit et deux silhouettes s’enfoncèrent dans l’obscurité…


Happosaï avait rassemblé ses trois disciples dans le Dojo de la famille Tendô. Il leurs demanda comment se déroulé leurs nouvelles vies, tout en regardant Ranma d’un air malicieux. Après lui avoir expliqué leur défaite contre Rouge et Tarô, il leur dit qu’ils devaient se mettre au travail.

- Chacun de vous a acquit une attaque spéciale. Lorsque vous aurez vos formes maudites elles seront plus ou moins forte selon votre transformation. Rouge a acquis l’aspect du demi-dieu indien Asura, alors que Tarô a acquis celle du démon Niu-Hô-Man-Moa-Ren. Donc quand ils se transforment, leurs puissances s’intensifient. Mais je crains qu’un petit cochon, qu’une fille et qu’un panda n’aient pas la moindre chance face à eux ! Car votre puissance risque de se réduire, avec votre transformation !
- Mais dis-moi, comment ce fait-il que tu te sois transformer en cochon Ryöga

Le jeune homme baissa les yeux est une petite larme coula le long de sa joue puis il regarda Ranma avec haine tout en le pointant du doigt.

- C’est de sa faute ! On s’est battu pour un sandwich, et au moment de tombé à l’eau il m’a dit qu’il regardait les fesses de la serveuse. Il se moquait de notre combat. Alors je l’ai traité de porc… et j’en sui devenu un à mon tour.
- Ryöga… je suis désolé !
- Mais dans mon malheur, j’ai pu constater que Ranma était devenu un de ses êtres qu’il respectait le moins !
- Tout à fait d’accord ! Très mignonne la rouquine !

Les trois disciples, et surtout Ranma, regardèrent Happosaï avec dégoût. Puis le vieil homme changea de sujet en leur apprenant que les deux chinois et Cologne ne tarderait pas a arrivé à Tokyo. Il demanda à Genma de se mettre en place pour l’entraînement et demanda aux deux autres de sortir.


Au même instant à Hiroshima, le professeur se releva, Deux guerriers du peuple oiseaux l’avaient attaqué pour lui voler la carte qui permettrait de retrouver les deux sceptres. La situation était grave. Il se releva difficilement, fouilla dans un de ses tiroirs, attrapa un objet… ils avaient peut-être une chance, il devait aussi rejoindre les autres.

voila, j'ai fini pour le moment. Je reprendrais la suite aprés le bac. en tout cas j'espère que ça plait.

*Chasse les toiles d'araignées de son avatar.*

Ca fait un bail que je ne suis plus allé sur le net, mais vacances rime avec plus de temps pour lire. ^^

Je viens de finir Ranma et je suis plié en 4. Je n'avait qu'entendu parler de l'histoire et la lire de cette façon c'est tordant. Vite la suite! (enfin pas trop quand même g du retard avec les autres fanfics aussi )
Pas toujours facile de suivre la lecture par contre, c'est peut être du au style d'écriture je ne sais pas trop. Rien de méchant en tout cas.

+1

je te remercie pour ton commentaire. mais c'est pas vraiment l'histoire de Ranma. j'ai juste repris les personnages et l'idée principales du changement de forme au contact de l'eau.


est-ce que tu peux précisé pour le style d'écriture. j'essayerais de faire mieux.

sinon j'ai fais le 10 et le 11 je les mets tout de suite. mais faudra attendre un peu la suite parce que je suis pas chez moi en ce moment et que je veux pas squatter l'ordi.

Chapitre 10 : L’entraînement


Une heure après que le vieux pervers se soit enfermé avec le père de Ranma, la maison se mit à trembler. Tout le monde accouru pour savoir ce qu’il c’était passé !

- Non ! Mon dojo !

Happosaï regarda d’un œil critique les dégâts, la technique Umisen qu’avait développé Genma était impressionnante. Chaque technique des élus avait une relation avec leurs aptitudes physique, morale et la malédiction qui les toucher. Genma avait toujours était très gourmand est flemmard, en y rajoutant la transformation en panda. Le tout avait donné la technique Umisen qui lui faisait ressembler à un cambrioleur discret.

- Je suis désolé Soün, je ne sais pas ce…
- Tu m’énerves avec tes histoires ! Les grosses peluches comme toi, c’est au Zoo qu’on devrait les mettre !
- …

A peine eut-il dit ses mots, que Tendô regretta tout de suite ses paroles.

- Je… Excuse moi ! Ce dojo et dans ma famille depuis 7 générations… Alors j’y tiens !
- Nous sommes désolés des dégâts causés ! Soün, nous nous entraînerons ailleurs dorénavant !

Le vieil homme attrapa Ranma et Ryöga par le bras et les emmena dans un terrain vague. Il leur demanda alors de s’assoire et de lui dire quelles étaient leurs qualités de combattant et leurs personnalités. Puis il leur demanda de se battre l’un contre l’autre.

Chez Ryöga il vit force, résistance, passion du combat, loyauté et une énorme détermination mais une grande timidité quand il ne se battait pas. Chez Ranma, il l’imagina en fille habillée en sous-vêtements. Il se reprit rapidement, car il devrait bientôt aller faire son petit tour matinale. Donc en regardant Ranma, il comprit que sa souplesse et sa vitesse n’étaient pas ses seuls atouts, car il vit aussi une fougue apparente qui caché un certain sang-froid, beaucoup de ruse, une grande capacité pour éviter les coups mais un orgueil immense. Il arrêta le combats. Et leur dit :

- Ryöga ! Vas vers cette pierre, je te rejoins ! Ranma, je veux que tu t’entraînes à te déplacer sur cette spirale en la suivant parfaitement !

Il fit en traça une sur le sol et rejoints Ryöga prés de la pierre.

- Qu’est ce que je dois faire ?
- Exploses moi ça !
- Rien de plus facile !

Il souriait en entendant cet ordre et s’exécuta. Puis le vieux le frappa de sa pipe sur la tête !

- Non ! Non ! Je t’ai dit de l’exploser, pas de la casser en trois ridicules petits morceaux ! Pousse toi et regarde ! Ca doit ressembler à ça !

Le vieil homme sembla se concentrer puis d’un geste rapide, il balança son bras et la pierre se désintégra dans une petite explosion.

- Co… Comment …
- C’est ma technique de la grande fleur ! Connue par moi seule ! Ecoutes moi, les sabots des cochons sont solides, et vus tes aptitudes physiques, tu dois être capable d’utiliser la technique Bakusaï-Tenketsu !
- Bac à quoi !
- Cette technique permet de détruire tout corps d’un seul toucher du doigt ! Il faut savoir que toutes choses à un point de ruptures ! Tu dois trouver ce point pour l’utiliser !
- Ça marche sur les humains ?
- Non, mais c’est une technique terrible !
- Ouais… pas plus terrible que ta face ! Ta technique de la fleur à l’air plus efficace !

Happosaï se retint de ne pas lui répondre méchamment et lui ordonna de détruire une autre pierre. Puis il partit voir Ranma.

- Très bien fils ! Est-ce que tu connais la danse de l’homme ivre !
- Oui, en partit, mais je ne vois pas comment…
- Je vais t’attaquer, et tu vas éviter chacun de mes coups en te dirigeant vers le centre de la spirale.
- Ce n’est pas…
- Tu vas voir, ça y ressemble beaucoup !




Keema regarda son maître qui riait en face d’elle, il avait l’air d’un enfant de deux ans. La chaleur l’attiré plus que tout et semblait lui permettre de grandir plus vite. Un peu comme un brasier qu’on nourrit avec du bois. Une tâche en forme d’oiseau c’était formé sur son torse et une autre tâche sur son visage lui donné un air cruel.
De ses longs doigts en forme de serres la jeune femme attrapa la carte que lui avait rapporté ses deux lieutenants Korma, aux longues ailes noires et Massala, aux longues ailes jaunes. Elle devait absolument retrouver le Kinjakan avant que le prince Safran n’ait atteint sa puberté. Les deux humains qu’elle avait ralliés à sa cause arrivèrent à leur tour.

- Très bien bandes de flemmards, il est temps de passer aux choses sérieuses ! notre ennemie est hors jeu et d’après les dire de Rouge et de Tarô, les élus sont inutiles aux Grands Sages et l’un d’eux et susceptible de nous servir. La carte a été décryptée par le prince, mais il faut à présent trouver le sceptre de notre maître pour enfin régner sur ses bipèdes dégénérés !

Dehors, le peuple oiseaux criait, ils voulaient voir leur sauveur et leurs futurs maîtres car pour eux dominer le ciel ne leurs suffisait plus, ils voulaient dominer aussi le monde. Korma prit l’enfant roi et le brandit au-dessus de la foule en délire.




- Ranma, Espèce d’idiote ! Tu dois garder ton sang froid et suivre la spirale !
- Comment veux-tu que j’y arrive ! Tu m’arroses et tu en profites pour me toucher la poitrine espèce de satire ! En plus je t’ai déjà dit que je ne porterais pas de sous-vêtements féminins !
- Le temps presse Ranma, je ne peux pas vous envoyer en mission si aucun de vous deux n’est prés ! Tu dois oublier ta honte si tu veux maîtriser la technique du dragon montant au ciel ! Je vous ai appris la théorie ! Maintenant vous devez réussir la pratique !
- On a tout le temps qu’il nous faut p…
- N’as-tu pas remarqué comme la météo à changer, le temps n’a jamais été aussi court !

Les deux élèves et leur maître se retournèrent pour voir qui venait de parler et virent Cologne accompagnait d’un chat blanc avec une mèche marron sur le haut de la tête et le bout de la queue et des pattes noires et d’un canard. presque gris qui porté des lunettes

- Personne n’a de l’eau chaude sur lui, Mousse et Shampoo sont comme ça depuis quatre heures

Happosaï comprit que sa sortie quotidienne était annulée, tandis que Ranma devint pâle en apercevant le chat…

Chapitre 11 : Retrouvailles

Ranma se mit à reculer et Ryoga s’en rendit compte.

- Qu’est-ce qui t’arrives ? « Lui chuchota t’il ».
- Je… J’ai… Je suis allergique aux chats !
- C’est ça, femmelette ! Avoue que t’as peur

Le chat et le canard semblaient chercher quelque chose du regard. Puis le félin sauta avec peu de grâce de l’épaule de la vielle femme et alla s’asseoir dans l’herbe, se lécha la patte et fixa les deux hommes et la fille avec insistance. Ryoga s’aperçut alors que la patte qu’elle venait de lécher saigner un peu et l’oiseau avait une ailé froissé.

- Que s’est il passé ?
- Rouge et Tarô nous ont attaqués et les ont transformés. Puis ils sont partit !
- Quoi, vous aussi !

Happossaï apporta une casserole d’eau chaude, attrapa le canard qui se débatta tant qu’il put et l’en aspergea. Mousse apparut alors rouge de colère et nu comme un vers.

- Espèce d’idiot ! Tu ne pouvais pas attendre que cette fille soit partie ! J’ai l’air de quoi !
- Je suis pas une fille !
- Tu crois que ça me fait plaisir de te voir nu ! J’aurais préféré arroser Shampoo !

A ces mots la chatte fit le gros dos et courut se protéger dans les jupons de Colon qui tendait des habits à Mousse. Puis elle prit la casserole du vieux pervers et demanda à Shampoo de la suivre. Et elle revint 5 min plus tard accompagner de la jolie serveuse. Ranma se détendit et se rapprocha du groupe puis elle demanda timidement à la vieille femme s’il lui restait de l’eau, mais Mousse intervint avec sa gentillesse habituelle

- Pourquoi tu voudrais de l’eau chaude ?
- T’as pas comprit que c’était Ranma ?
- Toi ! A cause de toi ma vie et fichue !

La jeune chinoise tenta de lui sauter au cou mais fut retenue par Ryoga.

- Calme-toi Shampoo ! tu…
- Laisse-la ! A cause de lui, je ne peux plus travailler dans comme cuisinier. Depuis le jour où on est tombé dans l’eau, je ne peux plus préparer de canard laquais ! Quant à Shampoo, elle refuse de se marier avec moi parce que sortir avec un canard la dégoûte.
- J’y suis pour rien, si vous êtes tombé avec nous ! Et je m’en excuses…
- Je n’ai que faire de tes excuses, elles sonnent faux !

En disant ces mots, Shampoo se dégagea de l’emprise du Coréen et se dirigea d’un pas décidé. Avant que Ranma n’ait eu le temps de réagir, elle se jeta à son cou et l’embrassa sur la joue. Puis elle s’éloigna et disant :

- Tu es responsable de ma métamorphose, alors je voulais t’obliger à te marier avec moi. Mais puisque tu es une fille manquée, j’ai changé d’avis ! Et quand tout sera fini avec ce prince Phœnix je m’occuperais de toi !
- Oh, mon dieu ! Tu viens de recevoir le baiser de la mort. Par ce baiser, elle promet de te poursuivre et de te tuer, même si elle doit perdre la sienne.
- Quoi ? mais… J’ai rien demandé moi !
- Assez bavarder les jeunes ! Il faut rentrer, maintenant ! Vous réglerez vos comptes plus tard.

Ryôga s’approcha de Mousse et lui demanda pourquoi elle se transformait en chat. Il lui répondit que c’était à cause du nom de leur restaurant. Mais il n’en dit pas plus et s’éloigna dans la direction de celle qu’il aimait.
En arrivant au Dojo, Ranma courut dans la salle de bains, Ryoga partit s’entraîner à casser des rochers tandis que Genma joué aux dames chinoise avec Soûn. La soirée s’annoncer paisible quand quelqu’un vint frapper à la porte. Kasumi parti ouvrir et tomba nez à nez avec le Docteur Tofu complètement épuisé et qui parut avoir le coup de foudre pour elle.

- Bonbon bon… jour ! je… euh … enfin de l’aide… plepeu… peuple oiseau et la carte…
- Houla, doucement ! Vous voulez voir Happossaï et les autres ? Je vais les chercher. Ne bouger pas.

Tofu affiché alors un sourire hagard et se détendit quand elle partit. Puis quelques minutes plus tard, tout le monde était rassemblé dans le salon.


Safran ragé, cette idiote de Keema avait donné le seul objet capable de lui permettre de trouver la clé pour acquérir son sceptre. Celle–ci ne savait plus quoi dire pour s’excuser auprès de son maître. Qui ne cesse de la gronder de sa voix d’enfant de 4 ans .

- Idiote ! As-tu seulement réfléchit aux conséquences. Je ne pourrais jamais parvenir au Kinjakan si je n’ai pas la bouilloire de Kaisuï.
- Mais maître, tes serviteurs ratissent la planète en long et en large afin de la retrouver. De plus je fais suivre l’héritière du Dragon, elle trouvera la bouilloire, c’est une question de vie ou de mort pour elle et Hinako !
- J’espère pour toi que tu ne te trompes pas ! Car sinon, tu sais ce qu’il t’attend !
- Oui Seigneur ! Je suis désolée, maître Safran. Je vous tiens au courant des prochains événements.

La jeune femme ailée sortit alors de la grande salle. Quand la porte fut fermée Safran se pencha en arrière et dit à voix basse.

- Je la trouve de plus en plus gênante ! La prochaine fois qu’elle fait une erreur, occupe-toi d’elle !
- Oui maître !

Puis une ombre sembla alors s’évanouir dans la nuit. L’enfant se déshabilla en relevant au passage ces ailes jaunes et il plongea dans une source thermale et commença à s’endormir en rêvant de massacre et de victoire.


Tofu expliqua l’attaque qu’il avait subit à Hiroshima.

- Ils ont pris la carte et les instructions qui permettent de trouver l’emplacement exact de la bouilloire de Kaisui, mais ils ont oublié cette statue.

Tout le monde regarda alors la statue en or massif qui représentait un renard.

- Cette statue permet de découvrir le secteur de la cachette de la bouilloire. Mais sans le seau de Chisui, c’est impossible
- Qu’a- t’elle de spéciale cette bouilloire ? .
- Elle permet au prince d’obtenir sa forme ultime. Sans le sceptre, le prince reste plus au moins humain. C’est pou cela qu’il nous le faut.
- Très, bien j’y vais ! Plus vite on aura fini, mieux se sera ! Et je pourrais redevenir un vrai garçon.
- On y va tous !

Happosai secoua la tête. Et ordonna à l’un d’entre eux de rester ici pour les aider à localiser l’héritier du dragon. Et Genma se porta volontaire. Alors Tofu leurs expliqua ou trouver le socle de la statue.
C’est ainsi que Ranma, Ryôga, Mousse et Shampoo se retrouvèrent dans la cour du lycée Furinkan à chercher le socle de la statue. Quand ils le trouvèrent Mousse le Plaça comme le lui avait indiqué le Docteur Tofu et il firent 180 pas dans la direction qu’indiqué le regard du renard.

- Alors, la fameuse bouilloire et quelque part ici !
- Je propose qu’on se sépare en deux groupes
- Moi je propose qu’on fasse des équipes mixtes ! Ranma et Mouse partiront ensemble tandis que je pars avec toi Shampoo !
- Hé ! Qu’est-ce que tu veux dire par équipe mixte ?
- Bah une fille dans chaque groupe !
- Espèce de porc, la prochaine fois que tu insinues encore que je suis une fille, je te rentre dans le lard !
- Arrêtez tous les deux, on est pas là pour se disputer !

Et ils partirent en se séparant en deux groupes décidait à ne pas rentrer bredouille et ne se rendant pas compte qu’ils étaient suivis.

Chapitre 12 : Rencontre inattendue

Mousse et Ranma marchait sans un bruit. Le premier étant en retrait et observant le deuxième.

- Dis-moi… pourquoi….
- Chut !

Ranma se plaqua contre un mur et tira le Chinois contre lui

- Pervers, tu crois tout de…
- Chut ! On est suivi !

Mousse se détendit, il avait bien cru qu’il allait l’embrasser… en même temps avec un type qui se transforme en fille, on est jamais trop prudent… et bientôt quant ses idées furent de nouveaux clairs, il entendit aussi les pas de deux personnes qui se rapprochaient dans leu direction.



- Mais tu as fini de te moquer de moi !
- Voyons Ryoga, tu dois bien avoir des avantages à te transformer en cochon !
- Non, il n’y en a pas ! Les cochons c’est… enfin bref !
- Ça t’énerve que l’on te traite de porc
- Mais tu as fini oui ! J’imagine que tu as plus de mérite d’être un matou miteux comme celui -la !

Il pointa du doigt un chat roux qui n’avait plus de queue, et une explosion sans nom se fit entendre. Le souffle éjecta Shampoo contre une benne à ordure. Et elle put voir un nuage de poussière dans lequel on pouvait apercevoir Ryöga qui affichait un sourire niait en se rendant compte qu’il avait explosé un mur uniquement d’un seul doigt.

- Le Bakusaïtenketsu… je l’ai fait ! J’ai réussi !

Un immense trou circulaire était visible à la place du mur. Et dans le trou, on put y distinguer une silhouette imposante.

- Tu as osé porter la main sur cette jeune fille. Tu ne mérite pas de vivre ! YAAH !


Quand les deux inconnus furent assez proche, Ranma et Mousse leur sautèrent dessus et se rendirent compte qu’il s’agissant d’Akanée et d’Ukyo.

- Vous êtes dingue, qu’est-ce que vous faites ici !
- On veut vous aider
- On a rien demandé, retournez…

Deux cris déchirèrent le silence nocturne.

- C’est Ryöga et Shampoo !
- Vite allons voir

Ils coururent tous les quatre en directions de leurs amis. Et ils virent Ryöga totalement écraser dans le sol et un homme d’une vingtaine d’année qui portait Shampoo sur son épaule en lui disant qu’elle n’avait plus rien à craindre.

- Hé toi ! Laisse ma fiancée tranquille, où je t’explose.

Mousse fit à peine un pas qu’une rangé de dix couteaux se plantèrent as ses pieds.

- Il faudra d’abord me passer sur le corps.

Il leva les yeux pour identifier la voix et aperçus la silhouette floue d’un gamin de 14 ans perché sur un lampadaire.

- Comme tu le voudras !

D’un geste Mousse sortit trois sabres de sa manche gauche et une masse de l’autre tandis que son ennemi lui fondait dessus rapidement en dégainant aussi deux sabres.

- Ca suffit !

Tout le monde reporta son regard vers le géant qui avait enlevé Shampoo et aperçurent une silhouette cachait dans une grande cape verte qui tenait un enfant par la main.

- Nous ne voulons pas d’ennuis. Reprenez ça puisque que vous y tenez tant !

La nouvelle venue attrapa Shampoo d’une main par son fond de culotte et la leur jeta. Ranma parvint à la rattraper avant qu’elle ne se fasse mal.

- Nous avons du pain sur la planche ! Menthe, Citron ! Allons-y !
- Stop ! Même si Shampoo est un peu Dingue, elle ne méritait pas d’être traitée ainsi ! Je suis Ranma Saotomé, de l’école de combats sans merci ! Et tu vas t’excuser.
- Sa majesté ne s’excuse jamais …
- Je serais l’exception alors !

Ranma se rapprocha en quelques pas de son ennemi qui lui asséna un coup de pied qu’il évita en parvenant à se glisser derrière lui. Puis il le maîtrisa en le serrant dans ses bras. Puis il sentit quelques choses qui cloché.

- MINCE, C’EST UNE FILLE !
- Tu vas arrêter de me tripoter ! Oui !

Avant qu’il n’ait put réagir, la jeune fille blonde se dégagea et se mit en position de combat.

- Non seulement tu viens de me déshonorer, mais en plus tu es le premier à avoir réussi à me toucher lors d’un combat. Tu dois payer !
- Arrête, je ne me bats pas contre…

Avant qu’il n’ait pus réagir, la jeune fille propulsa Ranma dans les airs en le ruant de coups, et avant de retoucher le sol, elle sembla s’envoler dans les airs tandis que Ranma fut frappé par une force mystérieuse et retomba lourdement dans une flaque de neige fondue. Elle remit sa capuche, mais les deux hommes qui l’accompagnaient la regardait déjà d’un air soupçonneux.

- J’espère que tu as compris qu’il ne fallait pas se frotter à moi !
- Tu ne me fais pas peur ! On se reverra !

Ukyo et leurs adversaires regardèrent avec étonnement la jeune rouquine qui se releva. La blonde sourit et saisit une espèce de sceau et lui jeta l’eau au visage de Ranma qui s’évanouie à son contact.

- J’y compte bien ! Au fait, je suis Herbe, l’héritage du dragon coule dans mes veines.. Menthe, Citron, Hinnako, allons-y ! La bouilloire de Kaïsui nous attend !

Les quatre autres récupèrent les deux blessés tandis que Ukyo se tourna vers Mousse en lui demandant :

-depuis quand Ranma est-il une fille ?

Très bonne fic! J'attend vivement la suite!

Cependant, une petite chose me gêne : on ne sait pas qui parle lors des dialogues. Et quand y'a plein de persos qui parlent, c'est le merdier pour s'y retrouver.

merci Stef! mais t'as déja lu la suite... et pour les dialogues c'est pas mieux. mais pour le prochain( en fin pas encore celui qui arrive, mais celui d'aprés), je vais faire un éffort!

Bon aller tois épisode à la suite! (j'ai essayé de tenir compte de vos remarques

Chapitre 13 : Maudit 1/2

Lorsque Ranma se réveilla, elle vit qu’elle était encore une fille. Elle cligna un peu des yeux et vit qu’elle était de retour au Dojo. Elle tenta de se relever, mais son corps la fit souffrir.

- Evite de trop bouger ! Elle t’a cassé trois côtes et déboîté une épaule. Mais le Docteur Tofu s’est occupé de toi.

Ranma se tourna difficilement vers Akanée et lui rendit son sourire.

- Comment va Ryöga ?
- Il… il ne s’est pas encore réveillé… On pense qu’il a un traumatise crânien. Je suis désolée de…
- Il faut que j’aille le voir.
- Ukyo t’a vu te transformer, on lui a expliquait ! mais elle veut être seule
- Tu… Quel jour on est !
- Tu es restait inconsciente…
- Inconscient, je sui un homme !
- Oui, enfin tu l’as été pendant 1 nuit.
- Tu m’as veillé toute la nuit ?

Akané se mit à rougir

- Vas pas te faire des idées, je… m’inquiétais juste un peu… c’est pas grand chose !
- Je me disais aussi… venant de toi ça aurait été étonnant !
- Qu’est-ce que tu veux dire par là le pervers ?
- Que tu es un cageot insensible sans aucune féminité !
- Idiote !

Akanée sembla se retenir de la gifler est partit en courant en bousculant Ukyo qui arrivait avec une bouilloire dans la main. Tendit que Ranma se voulait de l’avoir insulté

- Qu’est-ce qu’elle…
- Rien !
- Alors c’est vrai, tu es… enfin !
- Maudit ! Mais je suis bien un homme !
- Dans ce cas, c’est pas grave !
- Ecoute Ukyo, je…

Sans prévenir, Ranma fut aspergé par l’eau chaude.

- Aha ! Arrêtes, c’est chaud ! ! Tu es contente ?
- Ranma, pourquoi tu es toujours en fille !
- Quoi ? ! … NOOOON ! ! ! ! !

Son cri déchira la nuit et tout le monde accouru pour comprendre ce qu’il se passait. Mais personne n’avait hélas la réponse.

- Je suis désolé, Ranma. La seule qui serait capable de te répondre est Colon. Mais elle n’est pas là.
- Je m’en fous, je veux savoir pourquoi je reste dans ce corps !
- Voyons… ma petite Ranma, ce n’est pas si terrible ! Hé Hé !
- Vieux pervers, je sais pas à quoi tu penses, mais je te conseille de l’oublié.

Puis les deux pères se mêlèrent de la conversation tandis qu’Akané regardait son fiancé avec tristesse. Ranma n’en put plus de voir tout le monde la regarder comme une bête curieuse et partie se coucher après être aller voir comment se porter son ami.

- Ryoga. J’espère qu’un jour tu me pardonneras pour la malédiction qui nous frappe ! Remets-toi vite ! J’ai hâte de me battre à nouveau contre toi !



Pendant ce temps, Herbe et Hinnako était tous les deux en train de se détendre dans une source thermale. Bizarrement, Herbe restait toujours de dos et ne regardait pas l’enfant qui se lavait les cheveux.

- Il fallait vraiment que tu l’asperge avec l’eau du seau ?
- Il m’a déshonorée, tu ne peux pas comprendre !
- Mais quand même…
- Tais-toi, Qui es tu pour me dire ce que je dois faire !
- Tu en as fait des ennemis. Ranma et les autres auraient put nous être utile !
- Je…
- Rappelle-toi la promesse que tu m’as faite
- Pourquoi tu me parles de ça ?
- J’espère juste que tu tiendras ta parole ?
- Tu… tu m’énerves ! Quand est-ce que tu vas enfin me faire confiance ! ce Ranma m’a dévoilé aux yeux de…

Un bruit la fit se taire. Et elle entendit deux voix masculine murmurer derrière un buisson.

- Qu’elle est jolie !
- Arrêtes ! C’est notre Reine, on ne doit pas la regarder comme ça !
- D’autant plus qu’elle nous a menti !
- Tu crois que c’est sa fille ? pour ça aussi elle nous a mentit
- On ne peut pas lui faire confiance ! Elle a dit que la petite était son fils !
- Elle est vraiment belle en tout cas !
- Tu as raison, quelles jolies formes
- Bande de Pervers, vous allez arrêter de me mater en cachette !

Sur ces mots, elle tendit sa main vers eux et un souffle d’air glacé les repoussa hors de vue. Puis elle se retourna en s’enfonçant plus dans l’eau tandis que la petite fille qui l’accompagnait la regardé en souriant.

- Tu t’y fe…
- Ce sont des idiots, jamais je m’y ferais !
- Tous les hommes sont des Idiots… dis ?
- Quoi ? ! !
- Tu peux m’acheter une glace…

La jeune femme allait répliquer quand elle vit le visage d’ange la dévisagé. elle commença par lui donner l’argent, mais elle changea d’avis

- On est couché à cette heure si quand on a ton age, et tu devrait faire attention à tes dents. Les caries arrivent vites.
- Tu sais, j’ai un moment doutais de ton instinct maternel, mais maintenant je n’ai plus aucuns doutes ! Tu es faites pour être mère !

Menthe ne put contenir sa colère et la gifla.

- Files dans ta chambre !
- J’aurais jamais pensait que tu fasses ça ! Si on en est là, c’est de ta faute. Je pourrais être avec Kosungugi en ce moment !

Et l’enfant s’effondra en sanglots tandis que la jeune fille alla la réconforter.


Au même moment dans la forteresse de Safran, le prince semblait heureux et pour la première fois depuis sa naissance, il riait. Ses espions lui avaient apporté une bonne nouvelle. La rencontre entre son ennemi et ses guerriers s’était très mal passé. Maintenant la seule chose qu’il désirait était le Kinjakan… et il l’aurait par n’importe quels moyens. Et pour l’énième fois, il parlait à son peuple.

- Rapporter moi la bouilloire, nous trouverons le sceptre et je vous promets que les têtes tomberont. Les rivières seront faites du sang de nos victimes. Nous marcherons sur leurs carcasses putrides. Selon ma volonté, leurs désires de révoltes s’assécheront. Nous serons les maîtres sur terre, sur mer et surtout dans les airs Mes chers sujets, mes disciples, mes camarades… mes amis ! Bientôt notre peuple vaincra !

Chapitre 14 : Maudit 2/2

Ranma était bloqué dans son apparence de fille depuis plus de deux jours. Et durant tout ce temps, elle avait pu voir que la féminité avait parfois quelques avantage comme pour se faire servir à manger à l’œil, pouvoir probablement aller sans problème dans les vestiaires des filles sans attirer l’attention. Mais c’était aussi ça le problème, les avantages étaient parfois aussi des défauts. Car si elle pouvait regardait les filles sans trop attirer l’attention, les filles ne la remarquer pas et l’ignorer. Au-delà de cet aspect, ce qu’elle regrettait le plus était que sa relation avec Akanée semblait se dégrader. Les rares fois ou celle –ci regarder son « fiancer » dans les yeux, Ranma y voyait de la tristesse et de la peine. Ce matin là Ranma s’était réveillée avec un mal de ventre. En allant aux toilettes, elle put constater un autre désavantage à être une fille.

- C’est pas vrai, j’ai toucher le fond ! Pourvu que personne ne s’en aperçoive !

Elle sortit des toilettes et se dirigea vers le salon. Tout en pensant à Ryöga qui était encore dans le coma

- C’est dingues cette chaleur. Quand on pense qu’on est en à peine mi-janvier !

Elle enleva son T-shirt et rentra dans la pièce où tout le monde mangé. En la voyant arrivé, tous les hommes s’étouffèrent tandis que les femmes s’offusquèrent.

- C’est pas vrai Ranma ! Tu n’as aucune pudeur !
- Pourquoi tu voudrais que je sois pudique Akanée !
- Tu n’es pas toute seule
- Je suis un homme, j’enlève mon t-shirt si je veux !
- Tu n’es plus un Homme…
- Papa, dis Quelque chose !
- Gaaah, Chkuftuklupu…
- Et puis d’abord, tu pourrais changer d’habits, tu as les même depuis que tu es arrivé. Et depuis que tu es bloquée dans ce corps, ils sont trop grands pour toi.
- Et alors ! Kasumi devait me faire une lessive !
- On est pas tes bonnes !
- Si t’as plus d’habits, on peut t’en prêter
- Quoi vous êtes dingues ! Je vais pas me travestir !
- Tu n’as pas comprit que ça nous gènes de te voir ainsi !
- Ce n’est pas une raison suffisante
- Ma petite Ranma ! Tu m’as manqué !

Happosaï se jeta dans ses bras et en profita pour lui touchés les seins

- Espèce de gros pervers ! Dégages !

Ranma l’écrasa au sol d’un coup de poing

- Voyons, Pourquoi tant de haine à mon égard ? Tu sais, ils sont magnifiques ! Mais tu devrais faire attention ou ils vont tomber
- Grr ! Lâches moi !

Ranma attrapa son t-shirt pour se cacher la poitrine, tout en se disant qu’elle n’aurait jamais pensé faire ce geste un jour. Tandis qu’Akanée lui posa la main sur l’épaule en souriant et en pointant le vieux du doigt.

- Et ça ! C’est pas une bonne raison ?
- Il est hors de question que je mette une robe…


Quelque minute plus tard, Les trois sœurs admirèrent leurs travaille, le nouveau look de Ranma lui allait comme un gant. Seule Akanée était gênée à l’idée qu’on lui ait prêté ses vêtements.

- Alors Ranma… quant dis-tu ?
- Bof ! c’est trop serré au niveau de la poitrine, et le pantalon et trop large…
- Espèce de… rend moi mes fringues !
- Arrêtez les filles…

Un combat d’une extrême violence fit place au semblant de paix qui régnait jusqu’alors. Happosaï n’en rata pas une miette. Après tout, les combats de fille étaient plus agréables à regarder qu’un combat entre hommes… surtout si les filles sont agréables à regarder en temps ordinaire. Mais bien souvent quelque chose d’agréable peut souvent faire place à une horreur sans nom… enfin si, celle-la en avait un !

- Qu’est-ce qui ce passe ici ?

Tous les regards se tournèrent vers la voix et tous furent horrifiés par le monstre qu’ils avaient devant eux.

- Un monstre… qu’il est moche !
- Ranma, je te conseille de t’excusez

Après que tout le monde se soit remit de leurs émotions. Ils purent enfin ce rendre compte qu’il s’agissait de Colon. Oubliant ce qui la contrarier, Ranma se jeta à ses pieds et la supplia

- Pitié, utilise tes pouvoirs de sorcière vieille de 300 ans en décomposition pour me rendre normal, je veux plus de cette malédiction… c’est l’horreur
- Enfin Ranma… calme-toi ! Et je ne suis pas sorcière, ne m’insulte pas ! Expliquez-moi pourquoi il est déguisé en fille.

On lui expliqua qu’Herbes l’avait arrosé avec de l’eau et depuis il était emprisonné dans sa forme maudite. La grand-mère sembla réfléchir puis elle demanda.

- L’eau qui t’a arrosé, provenait t’elle d’un vieux sceau ?
- Oui, un vieux sceau en bois tout bleu avec des inscriptions gravées dessus.
- Oui ! Je sais. C’est grâce à l’eau du seau de Chisui que tu reste ainsi. Ta seule solution de redevenir normale, est de te baigner dans l’eau chauffée par la bouilloire de Kaisui.
- Comment ça ?
- L’eau de ce sceau à la faculté de faire conserver la forme maudite de ceux qui ont été aspergé par cette eau. Mais ce que je ne comprends pas, c’est qu’Herbe recherche la bouilloire. Etant l’héritière du dragon, elle devrait se focaliser sur la recherche de son sceptre.
- Je me fiche de ce qu’elle doit faire ! Elle m’a humilié et je vais la faire payer. Si le seul moyen pour retrouver la bouilloire c’est de la battre, je la retrouverais !
- Je … Je viens avec toi !

Les regards se tournèrent vers la couche de Ryoga qui semblait enfin être sorti de son coma. Akanée lui demanda de se reposer encore un peu car il était encore trop faible.

- Non, moi aussi j’ai des comptes à régler avec eux et…
- On vient aussi. Nous avons tous les quatre étaient humiliés
- Ranma ! tu n’en as pas marre de te faire battre à chaque fois depuis le début de cette histoire
- Tu as raison Shampoo, il faut que ça change !

Kasumi profita de cet instant pour leur proposé de rester manger. Ranma se rhabilla normalement tout en pensant à Herbe, cette fille lui avait semblait bizarre… quelque chose clocher et quand elle sortit de sa chambre, il vit son père qui lui demanda de venir dans le petit salon réservé aux chefs de famille. Elle y vit Soun et Akanée qui discuter ensemble. Quand ils la virent, le père d’Akanée se tut et laissa la parole à Genma.

- Ranma, ce que je dois te dire, n’est pas facile… mais étant donné ton état actuel, tu ne peux pas épouser Akanée
- Quoi ?
Ranma avait pensé être heureuse en apprenant ce genre de nouvelle, mais elle ressentit tout de même une certaine tristesse. Elle jeta un coup d’œil vers Akanée. Elle aussi semblait triste. Pour la première fois elle se rendit compte qu’elle lui plaisait.

« Qu’elle est jolie, on dirait un… »

Soun la sortit de ses pensées quand il la prit par l’épaule en lui disant :
- Ne t’inquiète pas Ranma ! Si jamais tu échoue dans ta quête pour redevenir toi-même, je t’aiderais à trouver un bon mari.
- Quoi ! T’es dingue ! Qui t’as dis que je vais échouer ! Je redeviendrais un homme, et rien ne m’arrêtera ! Trouves moi un mari et je le tuerais… Je suis un homme, pas une femme !

En disant cela, elle partit en claquant la porte. Cette nuit là elle partit réfléchir dans un parc. Tandis qu’elle était dans ses pensées, elle sentit une présence s’approcher d’elle.

- Ryöga, laisse-moi s’il te plait !
- Je veux bien, mais je ne suis pas lui.

Cette voix ! Ranma se retourna et vit une petite silhouette se dessiner dans la nuit. Ranma reconnu l’enfant qui accompagnée Herbe

- Toi, tu es le mioche qui accompagne Herbe, tu oses te montrer devant moi ! elle va payer, pour ce qu’elle m’a fait !
- Ne m’insulte pas ! Je m’excuse pour ce qu’il t’arrive. Herbe n’a pas vraiment voulu ça ! Elle a perdu son sang froid !
- C’est la faute des ses petits copains !
- Petits… t’es dingue qu’est-ce qui te…
- Elle sors avec lequel, le grand baraqué ou le nain avec ses canifs !
- Ne dis pas n’importe quoi, ce n’est pas ce que…
- Je le savais ! Herbe est lesbienne !
- Non, ne dit pas ça ! Herbe est un homme et je suis moi aussi victime de la malédiction !
- Quoi ? !

Ranma ne s’était pas attendu à ça et elle fixa silencieusement l’enfant tout en espérant avoir une explication

Voila apres faudra attendre la suite!

Chapitre 15 : Souvenirs Douloureux

Safran regardait l'horizon avec tristesse, plus il grandissait, et plus il se rappelait les souvenirs de ses prédécesseurs. Vestiges d'anciens combats qu’il avait perdus dans d’autres vies. La dernières fois il avait failli l'emportait. Mais aujourd'hui, autres choses le préoccupé, il avait besoin de la bouilloire de Kaisui pour trouver le sceptre et enfin dominé le monde. Il allait le brûlé, chaque partie de la planète sera purifié par son feu dévastateur… et il le remodèlerai à son image.


Pendant ce temps Herbe se réveilla. Depuis son accident, elle faisait toujours le même rêve. Chaque jour elle revivait cette journée où elle tomba dans les eaux maudites du lac Jusenkyô. Et ce calvaire semblait durait depuis une éternité. Elle ouvrit les yeux et chercha la petite fille qui la suivait sans cesse. A vrai dire elle avait eut beaucoup de mal à la supporter au début. Sans cesse en train de se plaindre, mais le temps passait ensemble les avait rapprochés. Et maintenant elle devait bien avouer qu’elle l’aimait bien !

- Hinako ?

Aucune réponse ne se fit entendre.

- Hinako, répond ! Où es tu ?

Herbe se précipita dehors. Elle n’en revenait pas. Après les épreuves qu’elles avaient vécues. Hinako avait disparu ! Après tout ce qu’elles avaient vécut, elle était partie ! Mais Herbe pensait savoir où elle se trouvait…



3 ans plus tôt

Ce matin-là, un jeune homme fut convoqué par son père. Il s’agissait d’Herbe, futur maître de la dynastie Jako et représentant sur terre du dieu dragon, La guerre avec le peuple oiseau avait quasiment réduit son peuple à néant, les obligeant à vivre comme des moines dans un monastère. Mais Herbe était décidé à lui redonner sa gloire d’entant. A cette époque, il était révolté et voulait en découdre avec le Phœnix.

Mais à cet instant, il déambulait dans les sombres couloir du monastère, où il avait vécu durant 22 ans. Il était suivi de prés par ses deux amis d’enfance, Menthe et Citron. Il entrèrent tous les trois dans le bureau de son père.

- Bonjour père !
- Fils ! J’ai à te parler !
- Je t’écoutes.
- Vous deux, laissez-nous !

Quand ses amis furent partis, son père se tourna vers lui. Il ne put s’empêcher de ressentir de la fierté en voyant l’homme vigoureux qu’était devenu son fils.

- Je t’ai convoqué, car la situation est grave, les hommes oiseaux ont retrouvé les cendres de leur maître, le phœnix sera bientôt de retour. Tu dois te rendre à Hiroshima. Quand tu seras là-bas, trouves le Docteur Tofu. C’est un ami, son arrière-grand-père a aidé mon grand-père pour son combat contre cet oiseau de malheurs.. Chaque génération de dragon doit affronté le phœnix ! Je préférerais être à ta place ! T’as vie à un sens, alors que moi…
- Ne dis pas…
- écoute fils, je te souhaite de réussir, et quand tu rentreras, nous te trouverons une épouse…
- Père, je remplirais la tâche qui m’ait accordé, et je le ferais avec joie ! Mais je ne désire pas me marier.
- Tu n’es pas en mesure de décider ce qui est bon pour toi, notre lignée dépend de toi !

Herbe ne chercha pas à discuter et pris la route en direction d’Hiroshima. La route fut longue, pour la première fois, Herbe sortait du monastère. Les adieux avaient été durs, car il avait du laissé ses amis là-bas. Il découvrit à quoi ressemblait une ville et se demanda un instant si se battre pour l’humanité valait bien le coup. Cinq jour plus tard, Herbe arriva le soir à destination. Et il se mit un peu à visiter

Au détour d’une ruelle, il heurta une jeune femme accompagnait de deux garçons

- Tu peux pas faire attention !
- Je m’excuse, je ne… vous… avez…

Le jeune prince ne put cacher sa surprise, une plume venez de tombée de sous le long manteau de fourrure, la femme s’en aperçut.

- Et merde, on est grillé

D’un geste son manteau fut projeté en l’air, ces deux acolytes firent pareil. Et herbe se retrouva face à trois être brandissant leurs ailes et leurs griffes d’un air menaçant. Herbe se mit en position de combat.

Les coups volèrent un à un et ses ennemis l’attaquait sans vergogne, piquant à toute vitesse vers lui. Herbe se défendit tant bien que mal en utilisant les capacités que le dragon lui avait données. Et principalement son souffle d’air froid afin de les maintenir au sol.

En se concentrant assez, le prince pouvait propulser de l’air froid avec ses mains. Cette faculté lui permettait aussi de se propulsé en l’air. Sans qu’il s’en rende compte, les trois être ailés le menèrent vers un endroit précis.


Une jeune femme regardait le soleil se coucher, elle admirait les couleurs qui se reflétaient sur le lac. Juste pour réfléchir et se calmer. Elle avait 24 ans, et un bon job depuis de trois mois qu’elle aimait, elle avait toujours voulu tout connaître et partager ses connaissances. Elle était devenue naturellement institutrice, et elle était fiancée depuis un an. En gros elle vivait un doux rêve
Mais ce rêve devint très vite amère, son univers venait de s’écrouler. En rentrant chez elle après le travail, elle devait annoncer la nouvelle à son fiancé. Elle rentra discrètement afin de lui faire la surprise et vit la lumière de son bureau allumé. Elle s’approcha tout doucement et ouvrit la porte d’un coup.

- C’est moi, j’ai une bonne nouvelle, je suis…

Ce qu’elle vit l’arrêta net. Kosungugi, son fiancé, allongé sur le bureau entre les jambes de sa meilleure amie.
La jeune femme ne dit rien, aucune expression ne s’afficha sur son visage. En un instant, elle avait parut être déconnecter de la réalité, Kosungugi lui dit quelque chose, mais elle n’entendit rien. Elle se penchant pour attraper son sac, referma la porte et partie. Elle s’était retrouvée au parc ou elle se mit à réfléchir. Devait elle garder son bébé ou non ?

La nuit était tombée depuis un moment quand elle entendit des bruits de coups. Elle se retourna et vit une chose incroyable. A cotés d’elle, trois anges qui se battaient contre un être humain qui semblait plané. Soudain les yeux de la femme croisèrent ceux de l’homme. Il semblait lui dire s ‘en allait. Tout se passa alors très vite. L’un des anges la vit aussi et pris de la hauteur tandis que les deux autres occupaient l’attention du combattant. Celui qui avait pris de l’altitude fonça en piquer vers lui et le heurta dans le dos.

Herbe fut éjecter et atterrit au pied de la femme enceinte. Il se releva rapidement en se tournant d’un geste vers ses ennemis, une sorte de grognement semblait sortir de sa gorge. Hélas quand il se retourna, il donna un coup de coude dans le ventre de la jeune femme. Elle recula sous le choc en se tenant le bas ventre.

- Pardon Mademoiselle, je …

Elle n’entendit pas la phrase car en reculant, elle passa par-dessus la rambarde de sécurité. La seule chose à laquelle elle pensa ce fut à son bébé.

- Non !

Herbe oublia son combat et plongea dans l’eau en cherchant la jeune femme. Il la retrouva en train de se noyer, il tenta de la ramener. Soudain un frison, le parcourut. Lui qui était un excellent nageur se noya. Au moment ou il allait tout les deux perdre connaissance, une force sans nom les propulsa dans les airs.

Le lendemain, en ouvrant les yeux, herbes vit une femme qui le regarder méchamment !

- Dans quoi est-ce que tu m’as embarqué !

Sa voix était si belle. Mais il revint à la réalité. On l’avait attaché à un mur. Il allait s’excuser, mais la porte s'ouvrit sur la femme ailée de la veille qui tenait un sceau dans une main.
- Bonjour, je suis Keema. Chef de l’armée impérial du peuple ailé ! Vous êtes nos prisonniers !
- Laisse cette femme tranquille, elle n’a rien demandé à personne, relâche-la !

Keema se mit à rire.

- Tu connais la légende du lac Jusenkyo. Elle est tombée dedans… Tout …comme… toi !
- Non, tu n’aurais pas osé
- Oh si et je crois que l’on va bien s’amuser !
- De quoi elle parle, pourquoi elle porte un costume avec des ailes ! Ecoutes moi bien toi ! Détaches moi maintenant ou…
- Ou quoi humaine !

Keema porta la main vers un sabre qu’elle portait à la ceinture. La jeune femme se calma.

- Oh ! A propos, le fœtus n’a pas survécu au coup de votre compagnon !

Elle ne lui laissant pas le temps de réagir et lui jeta de l’eau froide, puis aspergea Herbe à son tour qui devint une magnifique blonde tandis que la femme devint un enfant. L’eau était magique et les piégea dans leur forme maudite. Durant quelques jours, les soldats venaient chercher Herbes qui n’avait plus aucune volonté depuis sa transformation. Puis un jour Marsala, un des généraux de Keema, lui annonça la nouvelle.

- Félicitation Herbes, tu vas être père… euh non, mère ! Mère d’un magnifique Phœnix !

Il claqua la porte, laissant Herbe s’écroulait à cause du choc. Elle pleura durant de longue heure.



- Oh ! si ce que tu dis est vrai…

Ranma n’en revenait, Herbe était un homme elle aussi… Elle commençait vraiment a en avoir marre de ses histoires de transformation, il y avait vraiment de quoi devenir duingue.

- Mais… la femme, c’est toi ?
- Mais oui, c’est moi ! L’eau m’a transformé en nouveau-né. Tu as devant toi la seule enfant âgée de 27 ans au monde.
- Hé bien, quelle histoire ! Moi qui croyais être mal tombé… heureusement que je ne suis pas enceinte ! Etre une fille est déjà assez dure !
- Tu pourrais le devenir, mais je crois être plus à plaindre ! Je te signale que je vais vivre une deuxième fois mon adolescence.

Ranma parut réfléchir. Mais un bruit les fit se retourner.

- Alors tu sais !
Les deux filles se retournèrent et virent Herbe sortir de l’ombre, entourée de ses deux compagnons.

- Toi … Tu as détruit ma vie
- Oh ça va, ça ne fait que deux jour que tu est bloquée dans ce corps. C’est pas la mort !

Menthe et Citron se regardèrent sans trop comprendre se qu’il se passait !

- Je te propose un marché Ranma. Cherchons la bouilloire ensemble. Le premier de nous deux qui la trouvera, décidera du sort du perdant !
- Ton histoire est triste Herbe, mais je serais sans pitié !
- Je t’attend rouquine !