Il y a des gens qui s’escrime à changer le monde. En aidant leurs prochain, en partant en Afrique, en s’engageant dans l’armée. En devenant médecin, chercheur ou éducateur, instituteur ou politicien. Ils veulent changer le monde, la plupart ne sont que des fourmis dont le vent éparpille les efforts.
Nous sommes cinq, et nous avons le pouvoir, le pouvoir de réaliser nos rêves et de changer le monde. Il y a peu un mutant nous a montré une autre voie, celle de l’amour.
Les flics sont à nos trousses, et il nous faut renverser la tendance. Changer l’opinion publique envers nous et les mutants. Ce que nous allons faire c’est une idée d’Hank. Je crois que ça le démange depuis un moment de faire ça. Il savait aussi que ça allez me plaire…
En fait c’est comme lorsqu’on joue au échecs et que notre roi se fait poursuivre. On a qu’une envie c’est d’envoyer tout contre un mur. Ben en gros c’était ça notre plan.
Le building est écrasant, immense géant de verre. C’est moi qui pousse la porte. Nous entrons tous dans le hall. C’est genre très bureau, avec un petit accueil, plein de gens avec des serviettes sous les bras. Et nous attendons. Personne ne nous remarque, puis quelqu’un tilte sur les ailes de Warren. Les muscles d’Hank. Le bandeau de Scott. L’aura surnaturel de Jean. Pour les conforter dans leurs choix je me change en glace. On renverse l’échiquier, on fait pas de la dentelle…
Voir autant d’armes braquées sur soi ça donne le vertige. On se dit qu’on est hyper puissant, mais juste un type qui pète un plomb ou qui a perdu un proche à cause d’un mutant et je me transforme en glace pilée. C’est fou tout ce qui passe par une tête givré en si peu de temps… Mais Jean lève les mains en signe de paix et sa voix couvre tout le reste. Je la soupçonne d’utiliser ses pouvoirs pour ça. En fait j’ai même peur de trop pensé à elle, j’ai pas envie qu’elle sache tout ce que je… Enfin bref…
« Nous nous rendons »
Puis le building du FBI à Philadelphie est envahi par les journalistes. Ils ont bien reçu notre message ça fait plaisir à voir. Le FBI ne pourra pas nous mettre au secret. Vive le 1er amendement…
Les armes sont vite rangées, faut croire que les médias c’est ça le vrai pouvoir. Je vous jure ! Je pourrait transformé ce bâtiment en Miko et c’est face à une camera qu’ils baissent leurs flingues. Bon ça ne veux pas dire qu’on a été traité comme des rois. Mais au moins les gens savent qu’on est là.
Le but de l’opération c’est de pas finir dans un trou sans fonds, oubliés de tous. Les médias ont pistés Paris Hilton durant toutes son incarcération, alors espérons que 5 mutants soulèveront autant d’enthousiasme. Je n’aimerais pas être obligé de raconter nos vies sexuelles, les problèmes de drogues d’Angel, l’addiction aux jeux vidéos de Scott et les délires en boites de Jean pour qu’on s’intéresse à nous.
Mais pour l’instant on est sous le feux des projecteurs alors qu’on nous passe les menottes, et je suis redevenu le très sexy Bobby Drake. Excusez moi je crois que c’est l’heure de l’interrogatoire…
« C’était Bobby Drake alias Iceberg, un des dangereux X-men en direct de CNN… »
« Je suis le Marshall Hoffer. J’ai ordre de vous ramené à Washington où vous serez jugé. »
Il les a trouvés, mais il ne pensait pas les avoir servi sur un plateau. Les avoir sous la main lui donnait des fourmis, sentir autant d’énergies mutantes…
« Du calme Caliban… »
Il ne sait pas pourquoi il devait les trouver, ni pourquoi ils se sont rendus. Mais il a appris à ne pas poser de question. Il fera comme d’habitude, il les ramèneras et puis il ira voir son père à la maison de retraite. Il se souvient de rien, ce n’est plus qu’un légume sur un lit d’hôpital, mais étrangement le Marshall y trouve la sérénité qu’il n’a jamais connu dans son enfance. Débarrassé de toute son humanité ce petit vieux n’a jamais été aussi gentil…
Ses mains énormes frappent la table. Cela chasse ses pensées et réveille les adolescents. Cinq jeunes qui nargue son autorité depuis 2h. Ils ne disent rien, ils se contentent de le regarder droit dans les yeux. Ils ont juste demandé un avocat arrivé à Washington. Pas plus. Le gros balèze à un sourire narquois qui pointe parfois, mais les autres se limite à un regard froid. Comme s’il savait qui il était vraiment…
« Passez mon bonjour à votre père « Caliban »
- Quoi ?
Lorsque la jeune fille rousse a parlé il n’a pas compris, il est resté figé par ce qu’elle venait de dire. Elle savait, elle savait tout.
- Je suis télépathe.
Un simple fait énoncé qui confirmait ses pires craintes. Il n’avait plus aucun secret pour elle, il imaginé le pire, avec son potentiel elle pourrait…
- Remettre en question la sécurité intérieur oui…
- Mais nous ne voulons pas ça… Nous ne sommes pas des terroristes…
Cette fois c’était le chef aux yeux bandés qui c’était exprimé. Une voix calme qui tranché avec son potentiel destructeur. Pouvait-il…
- Nous faire confiance ? Si Scott enlève son bandeau il pourrait coupr une montagne… Quand aux autres vous n’aimeriez pas qu’ils soit du mauvais coté.
L’adrénaline pulsait à grosses vagues dans ses veines. Il pensait à ceux derrière la glace sans tain. Où cela allait-il le menait ? En tout cas plus vite ils seront à Washington mieux cela vaudra…
- Inspecteur… le convoi est prêt…
Ce bleu du FBI venait de lui sauver la mise. Bien, ils seront dans quelques heures dans la capitale. Il les regarda, et il ne vit que du défi dans leurs yeux. Ils jouaient avec ses nerfs, et Caliban ce n’était pas le surnom d’un grand calme…
La colère grandissait en lui et ses subordonnés le sentirent. Ses ordres furent donnés dans des élans de fureur et Dieu lui-même n’avait pas fait si peur lorsqu’il avait ordonné le déluge. Tout fut prêt à temps et une heure plus tard les X-men était menotté des poignets aux chevilles dans un fourgon de l’état au blindage renforcé. Devant des voitures de flics et des motards, derrières des unités des SWAT. Des hélicoptères aussi bien de la télévision que du FBI patrouillaient au-dessus d’eux. Même le dossier sur l’assassinat de Kennedy n’était pas si protégé.
C’est Hank qui le premier en fit la remarque. Après un sifflement admiratifs il ne put s’empêcher d’ironiser.
« On se croirait à l’avant première de Police Académie 13. »
Personne ne lui répondit et les trois agents qui étaient avec eux ne bronchèrent pas. Ils avaient ordre de tiré aux moindre geste menaçant. Ici on ne faisait pas les choses à moitié pensa Warren. Ses ailes aussi avait été enchaîné et elles lui faisaient un mal de chien. Juste quand elles étaient en état de voler… Ressentirait-il encore le vent sous ses plumes ? Il espérait que ses geôliers seraient clément pour le laisser voler dans sa cage. Non pas qu’il n’avait pas confiance en ses coéquipiers, mais avoir encore espoir en l’humanité était au-dessus de ses forces. Il se demandait comment lui irait le costume pénitencier.
Plongé dans ses pensées il n’entendait pas les cahots de la route, les discussions tendu des chauffeurs. Puis alors qu’il pensait à Tara qu’il n’avait pu protéger de son père, il entendît comme ses amis la radio.
« … Deux heures que le mutant connu sous le nom de Fléau dévaste le centre de Baltimore… »
Une secousse électrique le parcours, un éclair qui réveille des réflexes qu’il ne pensait pas avoir. Il veut y aller. Sauver ses gens, quoiqu’il en coûte. Il regarde ses coéquipier et voit la même flamme dans leurs yeux. Un hochement de tête de Scott et les X-men se mettent en action.
De la buée sort de la bouche des gardes. Le temps qu’ils comprennent le camion est congelé, leurs doigts enveloppé de glace. La même glace qui leurs permets de détruire leurs menottes. Puis c’est le Fauve qui en défonçant la vitre fragilisé fait sortir le chauffeur et le garde assis devant pour prendre les commandes. Le tout n’a duré que 1 minute et déjà le fourgon fonce à vive allure vers Baltimore. La réponse des autorités ne se fait pas attendre. Des balles fusent et ce ne sont pas des manchots ses sniper. Un pneu éclate et le fourgon fait une embardé. Quelques tonneaux plus tard les voilà encerclé de nouveau par toutes l’artillerie de l’Etat.
Jean ne peut pas laisser faire ça. Laisser la bêtise de ses hommes l’empêchait de faire le bien. Sa colère, sa frustration est trop grande. Elle revoit le visage de Sunder, puis les corps mutilés… l’image est si nette, elle reçoit chaque douleur infligé à Baltimore. Pourtant sa télépathie n’est pas si puissante. Mais alors qu’elle ferme les yeux de douleur elle sent encore l’énergie revenir. Celle qui leurs a sauvé la vie dans les égouts.
« Stop. »
C’est une déesse qui ordonne, les hommes ne bougent plus, leurs muscles ne répondent plus. Jean vole à 10 centimètre du sol entourée de flamme. Ses coéquipier ne comprennent pas, encore une fois. Ils sont pourtant des mutants mais ce genre de pouvoir les dépassent Puis aussi flottent. Et c’est à la vitesse maximale qu’ils parcourent sous les yeux médusés des journalistes et du FBI les kilomètres qui les séparent de la ville sinistrée.
Au début on en voit que des gratte-ciel, puis la fumée se fait dense et l’épicentre de ce chaos apparaît. C’est dans le quartier des affaires qu’il sévit.
C’est Warren qui remarque que Jean commence à fatiguer, de la sueur perle sur toutes la surface de sa peau, du sang aussi coule de son nez. Il n’a pas le temps de prévenir les autres qu’ils s’écrasent tous sur le sol. Aucun blessés grave, juste des bleus et une certaine incompréhension. Alors qu’ils regardent tous Jean épuisée tentant de se relever, Scott lui porte ses oreilles vers le Fléau. Il ne le voit pas mais devine cet immense mutant, virtuellement instoppable. Ses coups sont rageurs, sa fureur incontrôlable.
« Allez-y, X-men Airlines se repose… »
Elle sourit quand elle dit ça, et cela donne du courage à l’équipe. Les quatre adolescent font face. Pour eux c’est comme retrouvé un costume qui vous va bien. On se sent bien, confiant, pour eux ils sont redevenu des héros. Pour les autres c’est une menace. Mais il faut bien que quelqu’un s’occupe de ce mutant…