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 Urban Avengers Secret Files

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La Rédac'
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MessageSujet: Urban Avengers Secret Files   Urban Avengers Secret Files EmptyMar 14 Juin - 20:46

Episode 1 : Prologue 1/4 par Nicoalk13

- Vous souhaitez que je lance le lecteur, Monsieur ?
- Non, ça va Franck, vous pouvez disposer.
- Merci, sir.
Le jeune agent Miles quitta la pièce. Nick se retrouva seul dans la salle de contrôle et enclencha la mise en route de la vidéo. Sur l’écran l’on pouvait visionné les caméras de surveillance d’une station service. Quatre jeunes étaient en train de la braquer. La police, aussitôt prévenu, était arrivée pour cerner le bâtiment.
Les délinquants, pris de panique, avaient commencé à s’engueuler et à s’énerver. L’un frappant le gérant de la station, pendant qu’un autre renversait des étagères. Plus l’heure avançait plus le stress se faisait sentir. Les jeunes malfrats eurent l’idée de génie de se calfeutrer derrière le comptoir. Dommage que pour un yang, il y ait toujours un ying, derrière une idée lumineuse, toujours une idée à la con. Le plus nerveux abattit le gérant puis fit feu sur les forces de polices. Ils allaient maintenant riposter sans hésitation.
Des tirs fendirent les vitres en représailles. Puis des grenades furent envoyées et la caméra cessa de filmer. Le rapport de police a rapporté que l’objectif fut détruit par un éclat.
Fury éteignis la vidéo et replaça la télécommande dans le tiroir prévu à cet effet. Il l’échangea contre un lecteur de cassette magnétique qu’il installa devant lui. Il sortit ensuite de sa poche une enveloppe, qui contenait une mini casette qu’il introduisit dans l’appareil. La bande diffusait les voix de deux personnes. Cette conversation avait été enregistré lors du rapport suite à l’intervention dans la station service.
« … Votre nom ?
- Tu te fou de moi ?
- Quoi ?
- Tu te fou de moi ?
- Pourquoi ?
- Putain, Karl, je sais que tu es nouveau mais bon tu me connais tu peux remplir certaine mention tout seul.
- Euh, en fait Sharon, tu m’as jamais dis ton nom…
- Ah bon. Désolé, alors…. Mon nom c’est Carter. Sharon Carter…. Pfff…. J’ai toujours voulu imiter James Bond mais… »
Fury pressa la touche accélération quelques secondes.
« … ur les patrouilles. Le chef a demandé a ce que l’on envoi des grenades.
- Fumigènes ?
- Non.
- Continue…
- Le chef a pensé que l’on pouvait attaqué après. Mais deux des types avaient survécu. Nos hommes se sont vites retrouvé a découvert, et ont pris les premières rafales. Moi j’étais à l’arrière du cortège, et je ne me suis pas pris de bastos. Le sergent en a pris une en pleine tête. C’est moche mais Murphy et Connors seraient encore vivant peut être.
- Vous vous êtes retrouvez seule ?
- Oui.
- Qu’avez-vous décidé de faire alors.
- D’appelez du renfort et une ambulance.
- Et ?
Sharon prit un instant de réflexion.
- Et d’y aller moi-même… Je suis passé par derrière pendant que les gars se félicitait d’avoir butté des flics et je les ai allumé.
- Wow…
- Fin du rapport. »
Fury resta quelques instant perdu dans ses pensées. Puis l’instant se transforma en moment, s’allongea en long moment, pour a la fin atteindre des heures ou il ne resortit de cette pièce capitonné.

Elle n’avait fait aucun bruit en entrant dans la pièce, mais il l’a sentait, il présentait à chaque fois sa présence. Elle restait en silence attendant qu’il revienne a lui. Et comme elle s’y attendait, il lui adressa la parole en premier.
- Je la veux.
Il l’exaspérait, Fury était le meilleur agent de terrain qu’elle possédait et ça l’énervait. Comment pouvais t’il avoir autant de talent et rester sur le terrain, alors qu’il devrait commander une brigade entière. Au lieu de ça il continuait à vouloir être dans la rue à nettoyer la merde que la société déversait inlassablement sur le trottoir. Et elle aimait pouvoir lui donner des ordres et lui casser ces couilles de macho.
- Tu es sur… Il y a des dizaines de dingues qui sortent chaque jour de l’école de police chaque jour, et tu la veux elle ?
- Oui. Je la veux, elle. Je ne peux pas la laisse retourner faire des patrouilles avec son talent, elle mérite mieux.
- Tu sais ce qu’elle a vécu ?
- Oui.
- Alors tu sais que…
Il se retourna subitement en pointant son doigt vers elle, le visage emplit de colère.
- Oui, je sais. Je sais tout, j’ai vu la bande cinq fois de suite, et je ne peux toujours pas m’empêcher de vomir à chaque fois. T’es une femme Natacha et tu devrais m’encourager au lieu de me mettre en garde.
- Ok, ok ne t’énerve pas Fury, tu gère la situation, elle revient de chez les psy dans deux jours, elle est a toi, mais selon les rapports médicaux elle est complètement désorienté après ce qu’il lui est arrivé.
- Moi je pense qu’elle n’en sera que plus forte. C’est exactement l’agent qu’il me faut.
- Et c’est moi que tu disais dégueulasse. Ne te sert pas d’elle Nick, ou elle te castrera toi aussi. Tu sais je suis pas sur qu’elle va aimer les gros machos dans ton genre, soit sympa avec elle, sinon je la mute tout de suite.
Elle claqua la porte violemment, ne le laissant pas lui dire une chose qu’il pourrait regretter ensuite. Et elle n’entendrait pas la désagréable vérité qu’aurais voulu lui balancer Fury en pleine face. Tant pis ce sera pour une autre fois, plus tôt qu’elle le pense. La situation s’envenime dans les rues, les artères de cette putain de ville de new York. Des gangs règnent sur la vile et infestent les derniers quartiers vivables et il est temps que Fury se donnent les moyens de régler les problèmes.
Dans quelques semaines, la situation dégénèrera, un gang essayera de faire un gros coup, et elle lui ordonnera par tous les moyens de sauver ce qui peut encore être sauvé. Tous les moyens. Tous les moyens que rêvent secrètement Nicholas Fury et que va lui fournir cette excuse de lutte urbaine. L’occasion de monter une équipe pour stopper tous les dégénérés, les violeurs, toxicos, et autres perversions du système. Une équipe de quelques personnes, qui lui obéiront au doigt et à l’oeil pour sa vendetta personnel.

Deux heures après.
- Tu veux manger un truc Steve ?
Assis par terre, le clochard leva les yeux, vers celui qui l’avait importuné pendant sa sieste. Un grand type, métis, qui connaissait son nom et qui le fixait d’un air supérieur.
- Allez, lève toi soldat, il faut qu’on parle…
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MessageSujet: Re: Urban Avengers Secret Files   Urban Avengers Secret Files EmptyVen 11 Nov - 2:16

Episode 2 : Prologue 2/4 Par Ben Wawe

Quelques minutes encore. Plus que quelques minutes et le dernier cours de la journée sera terminé. Enfin. Enfin je serais débarrassé de cette voix énervante et fatiguée du professeur Darryl Newman. Darryl Newman. Un des cerveaux les plus brillants des Etats-Unis d’Amérique, inventeur de dizaines de choses utiles et moins utiles. Mais suite à divers scandales sociaux et sexuels, on l’a mit au secret, c'est-à-dire que son existence a été gommée et oubliée. Il aurait dû avoir un Prix Nobel en Physique et en Chimie, mais vu ce qu’il a fait…il est mieux là où il est, croyez-moi. Un Prix Nobel violeur et pédophile, ça fait tâche.

Moi, je m’appelle Brian Fletcher. Vingt-deux ans selon le fichier de la Faculté de New York sur la Chimie, la Physique et l’Electricité. En clair, tous les futurs petits génies des Etats-Unis viennent à cette fac, secrète et privée bien sûr, pour pouvoir être utilisés plus tard par notre beau pays pour créer des armes de destruction massive. En fait, le gouvernement utilise à fond des hommes pour en tuer d’autres, contre de l’argent. J’adore mon pays, parfois.

Mais en fait, selon le lycée où je suis actuellement, j’ai dix-huit ans et je m’appelle Brian Hopkins. Je suis en mission. Cela fait un an maintenant que j’ai été « intercepté » à ma sortie de la fac. Par le gouvernement, en plus. Normal. Je m’y attendais, mais je m’étais trompé sur la mission qu’ils allaient me donner. Moi qui me voyais comme un futur chimiste à créer une nouvelle bombe nucléaire, on a décidé autrement de mon sort. Je m’en plains pas, d’ailleurs.

En fait, je suis devenu un agent d’une agence policière un peu spéciale. Je ne peux même pas dire son nom, tant c’est secret. Si j’en parle, je suis mort. Si quelqu’un l’apprend, il est mort ou mit au secret. Et, croyez-moi, il vaut mieux la première solution que la deuxième…mais ne nous dispersons pas.
Ceci est le début de mon journal de mission et je ne pense pas que l’agent qui lira cela soit vraiment intéressé par les diverses planques au Nicaragua et en Nouvelle-Zélande que la CIA et le gouvernement ont pour ceux qui doivent être oubliés.

Je suis donc entré dans cette agence et durant une année on m’a formé. Je passerais sur les détails de cette formation pour aller directement au but de ma mission actuelle, ma première mission. Il s’agit en fait d’une surveillance. D’un gamin. Anthony Stark. Adolescent d’environ dix-huit, vingt ans. Très doué. J’ai vu ses travaux. Il m’a impressionné. C’est un génie. Mais un génie sale con, en fait.

Il y a quelques mois, le jeune Stark avait décidé de s’amuser, comme toujours : il adore s’amuser et ne fait que cela. Alors qu’il avait déjà squatté tout le garage familial avec toutes ses inventions et ses projets avortés, l’adolescent avait voulu frapper un grand coup dans sa petite banlieue new yorkaise. Depuis longtemps, être reconnu à la face du monde, enfin de sa petite ville hein, était devenu une envie grandissante en lui. Et il avait décidé de passer à l’acte.

Des nuits durant, Stark avait travaillé, observé, fait des rondes dans la ville pour chercher ce qu’il voulait pour la réalisation de son oeuvre. Des mesures avaient été prises, des calculs complexes avaient été faits. Tout cela pour quelque chose de précis et d’assez impressionnant. Vous voulez savoir ce qu’il a fait, ce petit con ? C’est simple : il a construit une représentation géante de fer et de fils de la directrice du lycée…nue. Et il l’a posé au centre de la ville. La nuit. Mais ce n’est pas tout. Ça serait trop peu. Trop peu pour Anthony Stark.
En plus d’avoir fait une statue X d’une femme qu’il avait toujours détesté, il avait raccordé énormément de lumières autour des différents membres de la statue, de façon à l’allumer pour que tout le monde la voie. Si, si, c’est ça, je rigole pas.

Bien sûr, il fallait énormément d’électricité pour le faire, vous imaginez bien. Ce ne fut pas un problème pour lui. Après donc avoir posé sa création, il raccorda son œuvre au réseau électrique de sa ville. Quand il l’alluma, toutes les habitations furent privées d’électricité. Et la statue fut entièrement éclairée par une lumière si vive que Stark dû mettre des lunettes spéciales, et que tous les habitants furent réveillés par cela. Tous eurent la « joie » d’un levé un peu érotique, en fait…

La directrice est depuis partie en dépression. Il se murmure qu’elle ne peut plus voir un Anthony sans l’agresser violemment. Tout le monde sait que c’est Stark, mais personne ne peut le prouver. Car, en plus d’être un petit génie de l’électronique, il est aussi malin : aucune empreinte, aucune marque de fabrique, aucune signature sur la statue. Rien. Le crime parfait. Sauf pour nous.

Nous avons bien sûr été informés de cet événement. L’organisation s’est alors penchée sur le cas du gamin, comme à chaque fois que quelqu’un d’intéressant faisait une connerie et se faisait donc remarquer. Ah, oui, un conseil : si vous êtes très doué dans quelque chose et si vous voulez garder votre libre arbitre, n’en faites jamais la publicité et ne le prouvez jamais. Vous risqueriez d’être recruté, et croyez-moi, ce n’est pas une chose qui est toujours facile…

Mais je m’égare encore, pardon. Mes supérieurs ont décidé que Stark avait du talent, mais vu son caractère rebelle/jeune/petit con, il ne pouvait encore être prit avec nous. Néanmoins, on ne pouvait laisser un tel être dans la nature. Trop dangereux pour nous, et pour lui : un tir perdu ou une vengeance de voisins énervés pourraient nous le faire perdre, et nous ne pouvions accepter cela. Plusieurs agents ont donc été mis sur son cas : la surveillance commença.

Moi, je suis là depuis seulement quelques semaines. Depuis la rentrée, en fait. On m’a briefé durant de longues journées, on m’a bien fait apprendre mon rôle pour que Stark et moi devenions amis, frères, compagnons et rivaux.
J’ai découvert qu’une véritable population d’agents gravitait autour d’Anthony : le professeur Newman est des nôtres, enfin travaille pour nous. Le nouveau directeur du lycée vient de chez nous. La majorité des élèves de la classe sont, comme moi, de jeunes agents. Les surveillants sont des collègues. Et même les nouveaux voisins de Stark sont un couple d’agents. Quand j’ai su ça, ça m’a fait penser au Truman Show de Jim Carrey. Et quand j’ai appris ce qu’il y avait chez Stark, ça m’a encore plus fait penser à cela.

Toute sa maison est pleine de micros et de caméras. Chaque pendule, chaque porte, chaque armoire, chaque lit possède un mini micro et une mini caméra pour surveiller Anthony. Chacun de ses faits et gestes est enregistré, analysé, observé, disséqué puis archivé dans les dossiers, les énormes dossiers pardon, que nous avons sur lui. Des milliers, des centaines de milliers de dollars passent rien que pour l’analyse et l’observation de Tony en train de chier le matin en regardant une revue porno. J’adore mon pays, parfois.

Je n’ai rencontré mon chef qu’une seule fois. Il s’appelle Nicholas Fury. Il est impressionnant, je dois dire. Il m’avait dit que je devrais faire attention à Stark, car il est le plus prometteur des Observés. Je lui avais alors demandé si il y en avait d’autres, comme Tony, d’autres qu’on suivait et qu’on analysait. Il ne m’avait pas répondu et avait sourit avant de partir loin, vers New York. J’ai toujours pensé que Fury avait acquiescé avec ce sourire. Je suis certain que d’autres hommes ou femmes dans le pays sont surveillés par les agents de mon organisation. Dans quel but ? Je n’en sais rien. Mais si Fury rassemble un jour des gens aussi talentueux et étranges comme Tony, soit la situation sera sauvée par eux et ils seront la plus grande force de frappe jamais réunie, soit…soit ils ne feront que s’entredéchirer et réduire à néants tous nos efforts.
J’espère, personnellement, que je n’aurais jamais à me poser la question de savoir quelle solution est la meilleure…

Une dernière épreuve de la journée mon téléphone portable professionnel qui sonne. Et vous ne le croirez jamais, le patron en personne qui me parle pour me demander si tout se passe bien. C’est ma vie et je ne l’échangerais contre rien au monde…

De l’autre coté de la conversation, Nicholas Fury regarde une loque humaine engloutir un triple cheeseburger avec multiple supplément, le rêve américain pour certain.
- Alors, Steve, ca va ?
- J’en ai besoin.
- Je le sais Steve. Mais je ne peux pas te le donner gratuit tu sais bien.
- Hu hu.
- Je repasse dans deux heures, essaie d’avoir un tuyau, je n’ai pas le cœur à rire aujourd’hui. Deux heures…
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