« Le commissaire Henry Peter Gyrich, et l’inspecteur Duane Philips Freeman, tous deux suspectés de commander l’organisation mafieuse la Main Noire, sont toujours portés disparus. Les derniers individus à les avoir vus vivants sont leurs hommes de mains qui les aidaient dans un entrepôt enregistré sous un faux nom ce samedi affirment qu’ils sont morts dans l’incendie qui l’a détruit. Cependant, la police ne souhaite pas tirer de conclusions hâtives et recherche activement les corps. Cette affaire louche lance une fois de plus le discrédit sur la police de New York mais le préfet a affirmé vouloir remettre de l’ordre dans les rangs des forces de l’ordre. Un mystérieux individu armé d’une épée d’ébène massacre les S.D.F de Brooklyn. L’homme serait coiffé d’un casque de chevalier. Le préfet de police déclare que l’intervention de tels individus dans la société est due à l’apparition de ces soit- disant super-héros. »Clint coupa le son de la télévision de sa chambre. Il méditait sur le fait que l’apparition des criminels costumés serait le contrecoup de celle de héros. Son père entra dans la chambre subitement dans la chambre, coupant court à ces interrogations.
Clint tourna la tête et lança un « salut » désinvolte. Max hocha la tête.
« Tania va mieux. Sa fille est avec elle. Quant à ton amie, elle dort encore. Depuis deux jours. Mais elle reprend des forces peu à peu. Et toi, comment vas-tu ?
- Je suis encore un peu crevé. Mais ça va mieux.
- Tu comptes repartir quand ? »
Rien que le fait de poser cette question serra le cœur de Max. Il ne voulait pas que son fils parte après cette terrible aventure. Non, il voulait qu’il reste.
« Je voulais t’en parler. Je ne compte pas partir. A moins que je ne te gêne.
- Pas du tout, non. Je peux même te trouver un job.
- Ca, c’est fait. Le père de Bibo m’a proposé un job, dans son garage. Il paie assez bien.
- C’est bien , alors. »
Clint se gratta la tête. Il voulait dire quelque chose, quelque chose qui lui pesait sur le cœur depuis 2 jours.
« Papa, à propos de ce qu’a dit Gyrich, les Dieux volés.
- Oublie ça. Il délirait. Les Gyrich, comme les Barton, ont été une grande famille de ce pays. Malheureusement, ils étaient bien plus cupides et bien moins respectueux que nous. Ils ont connus la tribu qu’a fréquenté Thomas Barton. Mais ils n’étaient pas en aussi bons termes avec les indiens. Gyrich pensait que nous leur avions volé un pouvoir, volé l’amitié des Indiens, qui devaient leur revenir de droit. Ce ne sont que des conneries. Oublie. »
Clint poussa un mince soupir de soulagement. Soudain, Max prit la télécommande des mains de son fils et remit le son. Clint se retourna vers la télé pour voir ce qui avait intrigué son père.« En direct, voici le chevalier noir aux prises avec la police »
A l’écran, des policiers tentaient de répondre aux attaques d’un géant armé d’une épée normale. En aucun cas, elle n’était d’ébène. Il portait un casque de chevalier d’où l’on ne voyait que ses yeux injectés de sang. Sa cotte de mailles le protégeait des balles et des coups. Tous les policiers furent projetés dans la rue, mais il n’en tua aucun. Ce qui étonna Clint. D’après les différents témoignages que l’on avait de cet anachronisme humain, c’était un tueur qui massacrait ses victimes. Malgré sa violence, l’homme à la télé faisait tout pour éviter de blesser trop grièvement ses adversaires. Ou bien les journalistes avaient exagéré les manières du bonhomme, ou bien… ce n’était pas le même homme. L’individu en armure quitta l’écran et une série débile commença. Max regardait l’écran comme s’il était hypnotisé.
« Papa…
-Oh, mon Dieu, souffla-t-il.-
- Papa, ça va ? »
Clint s’était rapproché de son père et avait posé sa main sur son épaule. Son père commençait à divaguer.
« Encore. Ca recommence encore. »
Il l’aida à s’asseoir sur le lit. Max, le regard fou, lui dit.
« Il faut que tu rencontres ce chevalier. Il n’est pas le problème, mais la clef. Cherche-le, mais ne le provoque pas. Il n’est pas un ennemi . »
Il s’évanouit. Clint le laissa là. Hawkeye devait rencontrer un autre personnage costumé.
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