Urban Comics
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Urban Comics

Venez decouvrir l'univers Urban et de nombreuses autres fan fics.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% sur le Lot de 2 écrans PC GIGABYTE 27″ LED M27Q
429 € 539 €
Voir le deal

 

 Episode 0 anniversaire

Aller en bas 
AuteurMessage
La Rédac'
Rédacteur
La Rédac'


Nombre de messages : 1491
Date d'inscription : 02/12/2004

Episode 0 anniversaire Empty
MessageSujet: Episode 0 anniversaire   Episode 0 anniversaire EmptyMer 3 Aoû - 2:43

Il y a huit ans…
La nuit venait de tomber sur la capitale et l’agent de police El-Hamar, accompagné de son collègue Alleray, dirigeait leur voiture de police à fond la caisse dans les rues étroites du deuxième arrondissement de Paris, la sirène de leur véhicule hurlant.
- Moins vite, Maghrébin ! grogna l’autre. T’es un vrai danger public !
Saïd serra les dents, non pas à cause de la remarque de son collègue – des remarques racistes, c’était son quotidien – mais parce qu’il rageait au contraire de ne pouvoir rouler plus vite. Les dernières vingt-quatre heures avaient été une course contre la montre : un informateur anonyme qui envoie la veille au soir à un commissariat des photos du justicier « Cape noire », son masque jaune sur le visage, en train d’abuser d’une fillette de sept ans, l’avis de recherche lancé sur lui, la presse qui s’en mêle à la première heure le matin suivant avec le gros titre : « la Cape Noire : pédophile ! » avec photos à la clé, provoquant un choc énorme sur la ville entière et des émeutes anti-héros gênant les recherches et les mouvements de police ; il ne fallut pas quatre heures pour que le nom de « Gregory Valet », l’alter-ego de la Cape Noire, circule dans les coulisses de la presse et des journaux télévisées, même si l’information n’est balancée à la télévision qu’à partir de 15h, heure à laquelle un mandat d’arrêt est lancé sur la personne de l’Archer, l’autre justicier costumé et masqué en vert de la tête aux pieds et à l’identité secrète ; vers 18h, l’enquête n’avançant pas assez vite (les fillettes étaient introuvables, tout comme Valet), l’agent El-Hamar accepte de collaborer en secret avec l’Archer pour débusquer le criminel, et leur enquête leur donne l’adresse d’une planque de Valet. Il était désormais 21h30 et tous les policiers proches de l’adresse en question devaient se rendre sur les lieux le plus vite possible pour neutraliser le criminel et sauver les enfants.
La voiture s’arrêta brusquement – et brutalement – devant un vieil immeuble en plein réaménagement, cinq voitures de police étaient déjà sur les lieux et les agents de police étaient sortis, prêts à faire feu sur la Cape si elle sortait. Tous attendaient l’ordre de leur supérieur pour lancer l’assaut mais El-Hamar s’engouffra dans le bâtiment décrépi sans attendre et grimpa rapidement les six étages qui le séparaient de l’ordure absolue. Il allaient se faire engueuler par son inspecteur mais il s’en foutait : seule la vie de ces gamines comptait. Sa propre fille venait d’avoir un an et Irène venait de lui apprendre qu’elle était à nouveau enceinte, ce n’était pas le monde qu’il voulait offrir à sa fille et son futur fils.
Arrivé à l’étage, le jeune El-Hamar parcourut le plus discrètement possible le couloir menant à l’appartement 45, dans lequel se trouvait sans doute la plus grande ordure que cette Terre ait jamais porté, puis attendit l’oreille collée à la porte. S’il était bien à l’intérieur, il l’entendrait. Pas un bruit.
El-Hamar s’écarta de la porte et la défonça, il entra dans l’appartement son arme pointée devant lui, prêt à faire feu au moindre mouvement. Le couloir de l’appartement est vide et crasseux, tout comme le salon. Fébrilement, il entre dans la chambre à coucher, s’attendant à voir… il ne sait pas ce qu’il s’attend à voir, mais son cœur est prêt à faire une surcharge. Mais la chambre est vide, et le lit est impeccablement fait. Rien ne s’est passé ici récemment, peut-être son info est-elle bidon.
Un grattement tout près le fit sursauter et El-Hamar fit un demi-tour sur lui-même, son arme toujours pointée en avant, s’attendant à se trouver face à la Cape. Rien. La transpiration s’écoulait le long de sa nuque mais il n’en avait même plus conscience : il venait de passer à côté d’une crise cardiaque à 25 ans. Un nouveau grattement, il réussit à le localiser et ouvrit le placard vide.
Il entendit cette fois un cri d’enfant étouffé et découvrit une petite trappe au niveau du pied du mur, qu’il ouvrit. Trois petites filles se terraient dans un minuscule local et crièrent quand elles aperçurent le policier, persuadées qu’il viendrait leur faire du mal. Il les rassura rapidement et les fit sortir de leur prison. Mais alors qu’il allait les conduire hors de l’appartement, El-Hamar fut projeté par surprise en arrière et percuta violemment le mur de la chambre. Son arme avait glissé sous le lit, le laissant sans défense.
- T’aurais jamais dû poser les pieds ici, sale flic, entendit-il.
Le propriétaire de la voix était un homme, environ 1m75, entièrement habillé de jaune, de sa cagoule à son collant en passant par ses bottes. Seuls son ceinturon était orange et – surtout – il portait une longue et large cape noire. Les fillettes se terraient dans un coin, trop effrayées pour bouger.
- C’est mon sanctuaire, ici, ce que j’y fais ne regarde que moi. La propriété privée, tu connais pas ?
Le souffle coupé par sa chute, El-Hamar tenta de se jeter vers le lit pour attraper son arme, mais l’autre l’en empêcha d’un mouvement de sa cape qui percuta violemment le flic et le plaqua au sol. « Son arme c’est sa cape… pensa-t-il. Elle doit avoir quelque chose de magique… » Aussi incroyable que ça puisse paraître, elle semblait lui obéir au doigt et à l’œil. El-Hamar était cloué au sol par la violence de l’attaque, mais réussit à observer l’espace d’une seconde cette cape : elle avait l’air vivante… elle était vivante !
Le pédophile s’approcha du flic pour lui faire entendre raison, mais El-Hamar mit toutes ses forces dans un coup de pieds dans l’entrejambe de l’autre ordure, qui en fut paralysé pendant que le flic récupérait son arme sous le lit et le pointa vers le « super-héros ». Il n’hésita pas et tira. Un coup, deux, trois, quatre, cinq, six. C’est avec horreur que le policier comprit que la cape avait absorbé tous les projectiles pour protéger son maître.
- Sortez d’ici !! cria-t-il aux petites filles. Tout de suite !!
Il bondit en évitant l’autre et attrapa la main d’une des captives en ordonnant aux autres de le suivre. Il poussa la première dans le couloir en lui demandant de descendre les escaliers sans se retourner et fit la même chose avec la suivante, mais alors qu’il allait prendre la dernière dans ses bras pour la faire descendre avec lui, il fut happé en arrière par son ennemi qui le plaqua contre le mur tout près d’une fenêtre d’où El-Hamar put apercevoir un hélicoptère de la police. La Cape Noire lui murmura quelques mots à l’oreille :
- Je t’interdis de toucher à mes protégées, t’as compris… ?! Elles sont tout pour moi.
Puis, en poussant un cri de rage, il enveloppa le policier avec sa cape et il se balança par la fenêtre qui explosa. Des milliers de bouts de verre accompagnèrent El-Hamar et Valet dans leur chute. Le policier poussa un cri d’horreur en voyant les étages défiler à toute vitesse et le macadam se rapprocher d’eux à une vitesse folle. D’un geste désespéré, il arracha sans y réfléchir le masque jaune de son ennemi pour y découvrir le visage d’un homme banal. Il avait peut-être déjà croisé cet homme dans la rue sans s’en être rendu compte !
Alors qu’ils allaient s’écraser – Valet n’exprimait aucune peur – la cape de celui-ci claqua et plongea vers le sol en ralentissant leur chute, El-Hamar et Gregory Valet ressentirent à peine les effets de l’atterrissage. Ils s’étaient posés au milieu des forces de police qui ne mirent pas de temps à réagir.
- Gregory Valet, vous êtes en état d’arrestation ! cria un des policiers. Relâchez cet agent de police ou nous ouvrirons le feu !
La colère et la déception étaient palpables dans la voix de Valet qui répondit :
- J’ai sauvé la vie d’un nombre incroyable de personnes depuis deux ans, peut-être même des parents à vous, et c’est comme ça que vous m’en remerciez ! Tous ses sauvetages ne compensent-ils pas largement ce que je fais avec mes protégées ?! J’en ai mérité le droit !
El-Hamar, encore sonné de sa chute de sept étages, crut entendre un « salopard » suivi d’un « tirez ! » avant d’être plongé dans le noir alors que la cape de Valet s’enroulait autour d’eux deux… Les balles ne traversaient pas le tissu de la cape. Pourquoi cette ordure lui sauvait-il la vie ?! La lumière des lampadaires et des sirènes des voitures de police l’éblouirent quand, après que les coups de feu aient cessé, Valet l’arracha à la protection de sa cape et bondit vers chacun des policiers en les mettant KO d’un coup de pied chacun dans le torse. Il avait agi si vite qu’aucun n’eut le temps de réagir.
Valet, une grimace de douleur sur son visage découvert, attrapa El-Hamar par le bras et bondit vers le bâtiment en face, les mouvements rapides de sa cape dans le vide semblaient les faire voler, et ils atterrirent sur le toit de l’immeuble en face de la planque de Valet. El-Hamar avait perdu son arme dans l’appartement de Valet mais lui faisait front, prêt à se battre pour sauver sa peau et empêcher le criminel de s’échapper. Mais celui-ci ignorait totalement le policier.
- Je sais que tu es là, Adrien ! lança Valet dans le vide.
El-Hamar chercha autour de lui et aperçut un homme, en costume vert et avec un masque vert lui cachant le visage au niveau des yeux pour dissimuler son identité, sortir lentement de l’ombre. L’Archer, El-Hamar et lui avaient fait équipe pour débusquer le super-héros criminel.
- Ce que tu as fait est inhumain, Gregory, répondit-il. La population ne nous fera plus jamais confiance, à moins que tu te rendes à la police.
- Jamais. Je n’ai pas à me justifier auprès d’eux, nous sommes au-dessus de ça. Enfin, Adrien, ouvre les yeux…
Mais en l’espace d’une fraction de seconde, l’Archer attrapa une flèche et la décocha en direction de son « collègue », qui la brisa d’un mouvement de sa cape.
- C’était un avertissement, Gregory. Rends-toi, ou nous serons obligés d’en venir aux mains.
- Tuez-le, merde ! explosa El-Hamar. C’est un monstre, descendez-le !
Valet, furieux, allait briser la nuque du policier mais l’Archer lui sauta dessus, abandonnant arc et carquois pour privilégier son poignard. Le combat était inégal : Valet ne pouvait manier sa cape convenablement sans se blesser, et bientôt il tomba à terre, une pire situation encore car il ne pouvait plus du tout manier l’arme sur laquelle il était étendu. Il résista en bloquant les poignets de l’homme qui avait été son ami, espérant le faire basculer sur le côté pour reprendre l’avantage, mais l’Archer lâcha son poignard alors qu’il le tenait au-dessus de la poitrine du criminel, qui poussa un hurlement de douleur quand l’arme blanche s’enfonça dans sa peau et se glissa entre deux côtes.
L’Archer dégagea alors ses poignets de l’étreinte et assomma l’homme blessé d’un coup sur la tête. Valet survivrait s’il était rapidement soigné. Mais El-Hamar avait d’autres préoccupations.
- L’Archer, vous… vous êtes en état d’arrestation… les gens comme vous sont des criminels !
- Les gens ne nous feront plus jamais confiance, déplorait l’Archer. Nous serons toujours considérés comme des monstres…
El-Hamar sortit des menottes et les tendit au super-héros, mais celui-ci l’ignora.
- Tendez-moi vos mains… Ou sautez ! Une mort honorable est toujours plus souhaitable qu’une arrestation honteuse…
L’Archer détacha son masque vert, se découvrant devant le policier surpris qui attrapa le masque que l’autre lui tendait.
- Je dois à la population la plus grande clarté. Finie l’identité secrète, finies les enquêtes qui peuvent aller à l’encontre de la police… c’est la seule solution pour qu’un jour ils aient à nouveau confiance.
El-Hamar serra à pleine main le masque, puis le jeta par terre de rage.
- Ça ne change rien… rends-toi !
Mais l’Archer sauta de l’immeuble et disparut dans l’ombre. El-Hamar était satisfait : les gus en costume allaient se faire très rares quand la traque serait terminée. C’était le début d’une nouvelle ère.
Revenir en haut Aller en bas
 
Episode 0 anniversaire
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Episode 0 anniversaire.
» Episode 0 anniversaire
» Episode 0 anniversaire
» Episode 0 anniversaire
» Episode 0 anniversaire

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Urban Comics :: Séries en pause & terminées :: Séries Terminées :: Le Gorille-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser