Lorsqu’elle était rentré elle avait du subir un interrogatoire de la part de son père. Mais ça c’était arrangé car il s’en voulait encore pour son accident. Bien sur elle était punit pour des semaines de sorties mais il n’avait pas trop crié et parlait même de voir un psy. Elle se sentait honteuse de profitait de ça, mais le démon en elle lui promis que bientôt tout rentrerait dans l’ordre. Que tout ceci ne sera qu’un souvenir lorsqu’elle aura tué son agresseur.
Une fois que le calme règne dans l’appartement et que son père dort, Elektra ouvre sa fenêtre et sort dans le quartier que tous ici appelle encore Hell’s Kitchen. Elle n’avait jamais vu New York comme ça. Comme un terrain de jeux, un endroit ou tout est possible. L’oni ne lui avait pas menti, elle était plus forte, plus souple, plus rapide. Elle sautait de toit en toit avec aisance, elle effleurait seulement le sol poussiéreux, elle volait presque. Elle était heureuse, elle chassait ce soir, et cette fonction était inscrite dans ses gènes depuis des millions d’année. Son instinct de prédateur la guidait, le démon lui-même se taisait, il savait où se trouvait la proie, mais les talents de la jeune fille le laissait coi. Il admirait sa détermination, sa volonté de retrouver une vie normal, il devinait sa douleur et depuis sa rencontre avec Matt il sentait un lui comme un changement, comme de l’empathie par rapport à ses bouts de chair mous. Il avait fait sienne sa cause et il se délectait à l’avance de la peur et du sang du lapin violet qui ne les attendait pas.
- Encore un peu de champagne M. Killgrave ?
- Volontiers mon petit…
Le truc quand vous pouvez contrôler n’importe qui c’est que les plus bas instinct ressortent. On ne veut pas la richesse, les voitures et faire du rap. Non on veux des filles soumises, de l’alcool et s’éclater avec le tout. Et ce que Zebediah Killgrave avec sa peau violette faisait. Il était rentré dans un bar en avait vidé la population masculine et avait plié les dames à ses moindre désirs. L’une d’elle faisait un strip-tease langoureux, deux blondes s’embrasser, une s’employait à s’occuper de son entrejambe. Le reste danser ou lui donner à boire. Il pensait que le paradis pouvait attendre, l’homme violet n’était pas prêt de lâcher l’affaire. Puis son enfer entra dans le bar. Elle était si belle, ses boucles noires encadrait un visage d’ordinaire mignon. Mais les yeux de ce fantôme de rouge vêtu ne reflètent ce soir qu’une froide détermination.
- Mais… tu devrais être morte !!! Ne bouge plus !!!
Mais la belle d’origine grecque avançait sans gène vers lui.
- Faut croire que non… mais toi par contre…
Cette menace déstabilisa Killgrave, il ne savait plus quoi penser, personne ne lui résiste normalement. Son cerveau pédalait dans le brouillard, les idées ne venait plus… puis il eu comme une illumination, il se sentait bête de ne pas y avoir penser avant…
- Ha ha ha !!!
Son rire dément retentit dans la pièce. Il pointe du doigt son improbable adversaire et ordonne d’une voix sèche :
- Les filles veuillaient me débarrasser de cette jeune femme, elle m’ennuie.
Aussitôt les femmes présentes arrêtent leurs activités diverse et se ruent vers leurs objectifs.
Avant Elektra aurait reculé, elle aurait eu peur. Mais cette époque était finit, elle se campa sur ses jambes et attendit de pieds fermes les furies qui couraient vers elle. L’oni lui avait donné toute son expérience, il se terrait dans une partie de son âme, se délectant du spectacle. Sa protégé se battait à merveille, elle cognait avec plaisir sur ses adversaire. Elle retenait malgré tout ses coups, ses pauvres filles n’y étant pour rien. Lorsqu’elle en eu finit avec les groupies son attention se recentra vers l’homme affalait sur son fauteuil qui la regardait avec des yeux affolés.
- Ne bouge plus.. Arrête toi !!!
Mais le pouvoir de persuasion ne marche plus, un démon puissant occupe déjà l’esprit d’Elektra. Elle fait chaque pas sans forcer, elle marche droit comme un i vers celui qui a pourrit sa vie. Elle va le tuer, lui arracher les yeux, lui extirper sa langue poisseuse de la gorge. Elle va briser ce corps, comme il a brisé son âme. Une aura rougeoyante entoure son corps, le démon japonais se délecte de l’effroi de sa future victime. Lorsqu’il est rentré en elle, une sensation étrange, comme une odeur familière la troublé. Mais maintenant elle s’en fiche. Elle saisit un des grand couteaux de cuisine du service à 130 $ de son père. Il est parfait pour les rôti et les violeurs il paraît… alors elle l’avait pris pour assurer ce que ses doigts ne pourront faire…
Zebediah tremblait encore lorsque son cerveau lui commanda de fuir. Il se leva et courut vers la sortie. Il se rappelle que cette fille l’obséder, qu’il avait tout fait pour se la faire. L’inverse semble vrai maintenant, sauf que ce n’est pas du sexe qu’elle veut… il sent son ombre le poursuivre, la lueur du couteau éclaire les murs autour de lui. Mon dieu… il ne voulait pas finir accroché dans un frigo comme une carcasse de porc…
La porte de derrière s’ouvrit laissant apparaître un Killgrave presque livide. Il se remit à courir, le vent sifflant dans ses oreilles, la peur lui interdisait de penser. A chaque foulée il pensait mourir, chaque pas lui paraissait un exploit. Il s’attendait à ce que la lame froide le transperce de part en part d’un moment à l’autre. Soudain il l’entendit. Elle marchait tranquillement, faisant claquer ses bottes sur le macadam. Se son avait quelque chose d’effrayant, comme les bottes d’un SS marchant vers vous. Il y avait quelque chose d’inexorable dans cette progression. Il savait qu’elle allai le rattrapé alors il s’arrêta. Pas par courage ou détermination. Par peur, la peur le tétanisait sur place, ses membres ne répondait plus. Un bruit horrible se fit entendre. Le raclement d’une lame sur les murs. Elle prenait son temps, elle jouait avec lui, il entendit un rire sadique et lorsqu’il se retourna il plongea dans l’horreur.
Le réveil sonne. Une main s’extirpe des draps et se jette dessus. Le petit bip s’arrête net, puis un bras et une tête émerge du sommeil. Des boucles noires enveloppent des yeux magnifiques quoique encore endormi. Elektra se réveille doucement, étire ses bras en baillant et se dirige vers sa glace. Son reflet lui apparaît troublé. Elle n’est plus la même, le démon a ouvert une brèche, elle sent en elle comme une fissure, elle n’est plus à l’aise dans son propre corps. Elle pensait que son acte de la nuit dernière l’aurait apaisé, qu’elle aurait pu aller de l’avant mais il n’en est rien. Elle se sent vide, glacé de l’intérieur. Elle tombe sur son lit, ses pensées sont plus qu’étrange, elle pense à hier, à ses céréales, à Matt. Mais les pensées du démon s’ajoute au sienne, il rêve de liberté, de puissance. Mais lui aussi à changer, il se remémore quelqu’un qui l’a marqué. Elle n’arrive pas à saisir qui, mais elle s’en fout, elle se demande quoi faire maintenant. Quoi faire lorsqu’un démon habite en vous et elle ne parle pas de l’Oni. Elle a peur car hier elle a pris du plaisir. Elle a honte d’elle, tout cela est si loin de son éducation, de son père, de sa mère. A ses pensées elle sent des larmes se former aux creux de ses yeux.
De la nuit d’hier il ne reste qu’une enfant effrayé qui pleure sur son lit…
Il émerge doucement de sa torpeur. Chaque geste est une torture. Des plaies parcourt son corps, il sent autour de lui des ordures, des sacs poubelle. Lorsqu’il tente d’ouvrir les yeux il ne sent rien de différent. Ses doigts touchent les cicatrices qui furent autrefois ses yeux. Il voudrait hurler mais il ne peut pas, cette salope lui a arraché sa langue. Elle la dépouillé de toute son humanité le laissant infirme dans la fange, le laissant brisé et aux bords de la folie. Dans une rue sombre de Manhattan un monstre pleure sur son sort…