Baptême du feu par Toya, Episode paralelle

Cet épisode fut le premier épisode de ce qui aurait dû être la série Urban Witchblade par Toya. Celui-ci n'ayant pas continué et ne donnant plus de nouvelles, il a été décidé d'en faire une nouvelle, confiée à Félina. Nous laissons quand même cet épisode par respect pour l'auteur.

URBAN WITCHBLADE Episode 1: Baptême du feu...


La mer de minuit, sombre, touchant plus au noir qu’au bleu, venait s’échouer sur la plage de béton, devant le vaste horrizon, dénué de tout relief, seule se tenait une bâtisse réctangulaire, étrangère dans ce décord immense, elle avait quelque chose d’étrange et d’inquiétant.
L’inspecteur Sarah Pezzini sentait son coeur battre, le temps commençait à se faire long, allaient-ils finir par donner l’assaut ?

Le FBI, le LAPD et les Stups travaillaient pour une fois de concert sur cette affaire : Jamais la police de Los Angeles ne s’etait attaquée à si gros partis...
Depuis 2 mois, les corroners avaient diagnostiqué un nombre de mort par overdose toujours grandissant, cela etait dû à l’apparition d’un nouveau type de came...
Keneth Iron, homme d’affaire influant et candidat au post de gouverneur de Californie, en pleine campagne éléctorale avait décidé de « faire un exemple » et peut-être accessoirement gagner des voix du côté de l’éléctorat démocrate.

L’ordre venait d’en haut, c’est pour celà que tous travaillaient enssemble, et ce n’était sans doute pas de trop, il y avait dans cet entrepot des docs des dizaines de personnes, et la plupart seraient armées...

La radio : encore 10 minutes environ...
Les tirreurs d’élite du FBI devaient être en train de se poster sur les toîts voisins, des ombres presques invisibles se détachaient sur le ciel noir...
Sarah regarda un instant son équipier : Mike était jeune, entré dans la police il y a peu, il ne semblait pas trés à l’aise... quoi de plus naturel ? Elle non plus ne se sentait pas à l’aise, et contrairement à Mike, s’etait loin d’être son baptême du feu...
Mike dû sentir qu’on le fixait, car il se retourna sans raison vers elle et lui adressa un sourire géné, on aurait dit qu’il cherchait à lui faire comprendre que « tout allait bien se passer » à qui s’adressait-il ? A lui-même ?

Un vent venu du large souflat un moment, le froid lui brûlait les oreilles, à cause du brusque arrêt du vent, elle se rendit compte que quelqu’un se trouvait derriére elle...
« Hé Sarah !
- Mon Dieu ! Joseph, tu m’as fait peur ! Je sais pas si tu te rends compte de ce qui se passe, ici, mais il me semble que ce n’est pas le moment de jouer avec les nerfs de tes collègues…
- T’as la trouille, Pezzini ?

Quel idiot ! bien sûr qu’elle avait la trouille !
- Peut être, tu ne sens pas toute cette tension ? Tout le monde attend, l’air se fait lourd... On croirait presque que l’inquiétude de chacun se transmet de l’un à l’autre, c’est une boule sur ma poitrine... »

Joséph etait apparement troublé, malgrés le froid et le manque d’activité, la sueur perlais de son front... Dans sa façon maladroite d’exprimer ce qu’elle ressentait, elle avait pourtant parfaitement décrit ce qu’il ressentait LUI... Et ça lui tordait le ventre.
« Sarah, je... je... Moi j’ai la trouille...
- Oui, moi aussi...
ils tournèrent le même regard vers l’entrepôt...
- J’en peu plus d’attendre leur foutu signal ! Ca nous tuera plus sûrement que ce qu’il y a là dedans...

- J’espère que t’as raison...
Oui, peut être que tout se passerait bien... Avec le FBI pour les couvrir. Peut être qu’ils ne supportaient tout simplement pas l’attente. Peut être que c’était ça, le moment le plus pénible à passer, peut être...
- Pourquoi t’es venu ? (Sarah avait presque faillit oublier...)
- Ha oui ! Siry veut te voir...
- MAINTENANT ?
Joseph acquiesça...
- Oui, moi aussi je trouve ça plutôt bizard, ça ne me semble pas être le moment...Enfin, dépéche toi ! »
Poussée par son injonction, elle s’éloigna, toujours accroupie, pour ne pas révéler leur présence...

Le comissaire Siry attendait dans l’entrepot voisin, quelques papiers traînaient au millieux des gobelet de café tiédes et des cendriers...
L’agent special du FBI et le chef des Stups etaient là aussi, ils semblaient encore plus anxieux que les autres, dehors... pourtant, seul leur carriére etait en jeu, pas leur vies... peut être s’inquiéttaient ils pour les autres ?
« Pezzini, n’est ce pas ? L’agent spécial s’avança vers elle... J’ai connu votre pére, savez vous ? »
On y etait ! Elle allait ratter l’assaut à cause d’un pauvre type qui avait entendu parlé de son pére ! La ‘légende’ Pezzini ! Même si elle n’etait qu’inspecteur, elle tombait toujours sur un imbécile pour lui faire du cirage de pompe, à elle et à son nom préstigieux...
Les autres allaient-ils attaquer sans elle ? Elle regarda vers l’entrepot et sentit une boulle dans sa gorge en penssant à Mike et Joseph, elle voudrait être avec eux...
Le comissaire avait-il la même inquiéttude qu’elle ?
Comme s’il savait ce qu’elle pensait, le capitaine lui dit :
« -Ne vous tracassez pas ! Personne n’attaquera tant que l’ordre ne sera pas donné. »

La radio, à nouveau : Ordre d’attaquer...

Le fédéral et le gars des stups sursautérent, Siry regarda Pezzini avec un regard affolé...
COMMENT ?
Pezzini sorti son arme et couru dehors, elle n’avait pas fait 20 mètres qu’un autre coup de vent lui souffla au visage, celui-ci etait chaud, mais elle n’eu pas le temps de s’en étonner : La violente détonation lui explosa les tympants, d’abord sonnée, elle finit par réaliser ce qui venait de se passer : l’entrepot des mafieux etait en flamme, la bombe n’avait, selon toute évidence laissée aucun survivant à l’interieur...
L’horreur lui comprimais la poitrine, la simple vision des flammes lui interdisait de respirer, elle s’approcha lentement, en même temps que les membres du FBI, des morceaux de tôle et de bois avaient été projettés dans toute la zone, aucune trace d’un quelconque survivant...
Sarah entendit les sirénes des ambulance, heureusement qu’elles attendaient non loin de là, au cas où il y aurais des bléssés...
Les agents du FBI soulevaient les poutres encore enflammées, pour dégager les corps calcinés.
L’un d’eux cria : « Hé ! Par ici ! »
Il tentait de soulever un bout de tôle, quelqu’un se trouvait dessous, qui respirait toujours...
Sarah reconnue Mike...
« Bon dieu ! Mike!
- *Theu, theu... *Pezzini, je... j’ai pas pu... quand on à donné l’ordre, j’ai, j’ai eu *theu *j’ai eu peur, je pouvais pas bouger... les autres, non, ils, *theu* sont passés devant moi, ils sont entrés, tout est allé très vite, en quelques secondes, ils étaient tous de *theu* dedans, comme prévu, et moi, je, *theu* ho ! Pezzini, *theu* j’ai pas bougé ! Et alors, *theu*, l’explosion, j’ai perdu connaissance... Mes jambes ! J’ai si mal ! Sarah !*theu*... hahaha ! Un ‘baptême du feu’, hein? *theu*
Le commissaire arrivait, il poussa les agents sur son passage :
- Laissez passer! Mais c’est Mike ! Mike, ça va ? L’ambulance arrive, ne bougez pas ! Mike ? »

Mike avait perdu connaissance...


fin de l’épisode 1