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 The Secret and Stranges Tales of the Year 1899

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Diablo
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Diablo
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyDim 9 Oct - 22:35

personne ne l'a lu? en tout cas bravo, cette serie perdure et je commence a salivait, a etre en manque... donc la suite!!! et toujours des persos bien campé, des origines plus que bonnes et un scott dont on frémit quand il tient la lampe...
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Dax
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyLun 10 Oct - 0:16

Diablo a écrit:
personne ne l'a lu?

toujours pas commencé à lire la série
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Geoff
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptySam 15 Oct - 21:16

hop là

The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 Hawkman1899copie6tn
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Ben Wawe
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptySam 15 Oct - 21:20

superbe ! Shocked
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Diablo
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyDim 16 Oct - 1:07

ouah! que c'est beau!!! franchement je trouve la pose belle et approprié...
le masque fait kitch mais pas trop et le tout est superbe!!!!
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Dax
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyDim 16 Oct - 1:18

bien sympathique
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Ben Wawe
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyDim 23 Oct - 18:39

Episode #8 : Le Calme après la Tempête


Quelques heures plus tard.
Le jour était levé depuis environ une trentaine de minutes, et déjà les pompiers et équipes de secours étaient sur place pour tenter de sauver ce qu’ils pouvaient du British Museum. Enfin, de ce qui restait du British Museum : seules des ruines fumantes et encore chaudes prouvaient aux rares passants apeurés par un tel spectacle de destruction que, la veille, se dressait encore là le plus grand musée au monde en cette fin de XIXe siècle.

Des morceaux de sculptures, de tableaux, de chefs d’œuvres magnifiques et vénérés par chaque visiteur qui avait eu la chance de venir dans ce bâtiment jonchaient le sol tandis que des employés de la ville cherchaient vainement des traces de survivants ou d’indices pour la police.
Car la Reine, en apprenant cette destruction, était entrée dans une rage folle que tous les Bobys d’Angleterre avaient eus pour ordre de tout faire pour retrouver les coupables, sous peine d’atroces punitions Royales…

« Quelle horreur… »

Walter Queen regardait de loin la destruction de son musée. Vêtu d’un smoking encore plein de poussière et de quelques rares débris, l’homme n’avait eu ni l’envie ni le temps de se changer, trop choqué et troublé par la destruction de ce qui était alors son chez lui et son lieu de travail. Une part importante de sa vie avait été piétinée sauvagement, et il n’avait rien pu faire…

« Oui. Cela est indescriptible… »

Timothy Wayne se trouvait à côté de lui, habillé d’un costume assez classique, chemise blanche et redingote noire, avec gants blancs et canne à la main droite. Il n’était pas encore rasé, et semblait quelque peu fatigué.
Officiellement, la Reine avait chargée d’aller réveiller le médecin pour le charger de venir soigner d’éventuels blessés ou de constater la mort des pauvres êtres qui auraient pu se trouver là. Officieusement, Timothy était rentré juste à temps pour se glisser dans son lit avant qu’un de ses valets ne vienne le « réveiller » pour recevoir l’ordre de la Reine. Cela n’avait été qu’une affaire de secondes pour que l’intégrité du médecin reste compléte…

« Je n’arrive toujours point à croire cela possible…tous ces trésors…toutes ces merveilles…toutes ces heures que j’ai passées à répertorier, à comprendre cela…détruites…c’est…c’est horrible…
- Oui, en effet. Catastrophique, même. Mais ce qui est encore plus horrible et intéressant, c’est que quelqu’un ou quelque chose ait pu s’introduire chez nous pour nous tuer. »

Walter tourna la tête vers Timothy. Alors que le premier pleurait les trésors perdus du British Museum, le second échafaudait déjà des théories sur le pourquoi et le comment de cette destruction affreuse. N’avait-il aucune peine devant un tel spectacle ? N’avait-il pas de cœur pour pleurer les merveilles détruites ? Queen se demanda alors si Wayne était vraiment humain, au fond…

« Que dis-tu ?
- Il est triste de voir tout cela être détruit, Walter, mais ne nous voilons point la face : l’on a voulu nous tuer et l’on s’est introduit dans le Museum malgré nos protocoles de sécurité. Cela est inquiétant.
- Tu…tu penses réellement que nous étions la cible de cet attentat ? Peut-être était-ce simplement un acte anarchiste contre le Museum et ce qu’il représente, ou une attaque de l’All…
- Ne dis pas des choses que tu ne crois même pas, Walter. Tu le sais comme moi : pourquoi aurait-on détruit ce qui représente l’Art dans le monde ? Pourquoi le Museum, alors que si on arrive à percer sa sécurité, l’on peut aller tuer la Reine ? Cela n’a point de sens. Non, il est clair que l’on a voulu détruire la Confrérie en nous tuant. C’est une bonne chose, en fait, quand on y réfléchit. »

Queen ne savait plus du tout quoi penser de Timothy. Que disait-il donc ?! Quelques secondes auparavant, il disait que la destruction du Museum, et donc l’attentat, était une chose horrible, et là il annonçait calmement que la tentative de meurtre sur lui et leurs amis était en fait une bonne nouvelle !
Walter se demandait si son ami avait encore sa santé mentale, et si il ne devait pas le faire interner dans les heures qui venaient…

« Quoi ? Timothy, je ne te suis plus, là…
- Mmh ? Qu’y a-t-il, Walter ?
- Tu dis que l’explosion fut une chose horrible, mais tu dis aussi que la tentative d’assassinat est une bonne chose ! Quel est donc cet illogisme, mon ami ? Deviendrais-tu fou ?
- Ah ! Excuse-moi, j’ai pensé trop haut et cela a dû être trop rapide pour toi…pardon. Je t’explique : je suis désolé, triste et outré de voir que le British Museum a été détruit, car j’aimais cet endroit et j’aimais la pièce spéciale pour notre petit groupuscule. Néanmoins, que l’on veuille nous tuer est une bonne chose et me permet de dire que nous tenons quelque chose. En effet : vu qu’on a tenté de nous supprimer et donc de nous arrêter, cela veut dire que nous sommes sur une piste sérieuse, sur quelque chose d’important. Après, il faut voir aussi qui a tenté de nous tuer, vu que nous avons plusieurs ennemis.
- Ah bon ? »

Walter était un peu perdu par l’argumentaire de Timothy. Après tout, il n’était qu’un aventurier habile dans la visée et dans le maniement des armes : il savait très bien que son ami était un grand combattant, mais un être encore plus intelligent et doué pour la résolution d’intrigues que la plupart des habitants de leur île chérie. C’était d’ailleurs pour cela qu’il n’avait jamais vraiment pu faire pleinement confiance à Batman : un être si intelligent, si fort, si doué ne pouvait vraiment être toujours au service du Bien le plus pur…

« Bien sûr, Walter. D’une part il y a le tueur de Madame Hall, qui devrait refaire une victime dans les jours qui viennent, je pense. Il faut l’arrêter, sinon Carter deviendra fou et tenterait de faire du mal à Richard Scott. D’ailleurs, il faut que nous parlions à celui-ci dès qu’il se réveillera. Ce qu’il a fait il y a quelques heures, avec la lampe…cela n’est point naturel, tu le sais. Cela peut être un danger, et quand les puissances européennes l’apprendront, et elles l’apprendront crois-moi, il sera jalousé et envié. Il sera bientôt constamment en danger tant que nous n’aurons pas compris le fonctionnement des phénomènes qu’il créé.
Nous avons du pain sur la planche, Walter. Pressons-nous, donc. »

Queen ne dit rien : Timothy avait entièrement raison. Il fallait que leur groupe arrête le tueur qui rôdait dans Londres et faisait des victimes. Il fallait aussi qu’ils protègent Richard Scott de lui-même, mais aussi de ceux qui feraient bientôt de lui leur but numéro un.
Wayne était dans le vrai, pensa l’aventurier : ils avaient du travail, et il fallait qu’ils commencent dès maintenant en allant voir leurs amis chez Walter Queen…








Interlude.
Encore une fois, je l’observe. Lui, dans son château ancien et reculé dans des régions inconnues de la plupart en Europe. Lui, qui pactise avec quelque chose…un être qui me donne ce que les humains appellent la « chaire de poule ». Lui qui fait un accord avec un être dont le nom est murmuré dans l’univers avec crainte et respect.
Est-il fou ? Ne comprend-il pas qu’il condamne ainsi sa race et le reste de la Création, comme disent ceux d’ici ? Ne voit-il pas qu’il se fait piéger par plus intelligent et cruel que lui ? La folie habite ces vieilles pierres, je le sens, et cette folie vit et est née avec les générations de parents dont est issu l’homme qui parle à cette…chose dans le miroir.
Cette chose aux yeux rouge terrifiants. Cette chose qui me connaît, à qui j’ai déjà eu affaire. La seule chose au monde que je n’ose défier…par tous les Dieux de cette planète et des autres…qu’ils viennent en aide à ce peuple, voila ma seule prière…
Fin de l’interlude.








La maison de Walter Queen était une des plus belles maisons de celles proches de Buckingham Palace. Dotée de dizaines de chambres, de domestiques fidèles et qui étaient parmi les meilleurs du Royaume, il était dit partout que l’aventurier favori de la Reine avait bien de la chance de vivre dans cette bâtisse luxueuse et merveilleuse.
Mais en fait, Walter Queen n’y avait mit les pieds que deux fois : la première quand la Reine lui avait montrée la maison qu’elle lui offrait, et la deuxième pour prendre les affaires qu’il avait besoin pour déménager dans un endroit de sa connaissance où il pourrait vivre comme il le voudrait, caché bien sûr. Officiellement, il vivait dans la maison proche du lieu de vie de la Reine. Mais pour ses amis et ceux qui le cherchaient vraiment, l’aventurier vivait dans une petite maison où il se sentait vraiment chez lui.
C’est dans ce lieu que se trouvaient maintenant les membres de la Confrérie.

Ayant trouvé une petite bâtisse plaisante sur les docks, Queen y avait fait diverses améliorations : la dotant d’un sous sol en bois qui préservait les personnes qui y étaient de l’eau par un ingénieux système inventé par le créateur de la pièce secrète de Batman, l’aventurier avait aussi créé diverses pièces cachées où il pouvait laisser ses armes, ses triomphes et ses ennemis au cas où le besoin s’en faisait sentir.
En fait, si l’on ne connaissait point les mystères de la maison, on pouvait facilement entrer dans ce bâtiment où il n’y avait, apparemment, qu’une seule pièce servant de cuisine, salle à manger et chambre. Une maison de pauvre pêcher, en clair.
Mais, pour les autres, la maison de Walter était une des plus intéressantes de Londres, et elle réservait mille trésors et surprises à ceux qui avaient la curiosité de chercher au-delà des apparences.

Après la destruction du British Museum et leur spectaculaire sauvetage, les membres encore debout de la Confrérie avaient ramenés ceux qui étaient blessés ici : cela était plus sûr et plus calme que la maison de Wayne, et cela était proche de l’ancien musée, ce qui était bien sûr un atout pour transférer quelques excentriques au petit jour de Londres vers le lieu où ils se reposeraient et seraient soignés.

« Comment vont-ils ? »

Timothy avait posé ses gants et sa canne à l’entrée et était penché sur les corps inconscients de Dan et de Maximilien, tâtant leurs pouls et regardant leurs pupilles pour connaître leur état de santé tandis que Walter était derrière lui, légèrement inquiet.

« Plutôt bien. Dan semble très las et fatigué, il devrait prendre plus de repos, selon moi…il faudra que l’on lui demande ce qu’il fait pour être tant à bouts de forces. Je n’aime point qu’un de nos collègues soit si exténué.
Maximilien va bien, lui. Grâce à Dieu, il a réussi à nous sortir de ce pièce mortel, mais apparemment il est allé au bout de ses limites : c’est pour cela qu’il est tombé inanimé lorsqu’il a ramené Dan des décombres avant la destruction totale du Museum. »

Le médecin royal se releva et sourit à son ami.

« Mais ils sont hors de danger. Passons aux autres. »

Wayne s’approcha alors de Richard Scott et de Carter Hall. Ils étaient couchés l’un à côté de l’autre, le visage de l’un en face du visage de l’autre. Timothy ne pu s’empêcher de sourire en voyant cette scène : dire que l’un avait forniqué avec la femme de l’autre, et que quelques heures après le cocu avait faillit tuer l’amant. Et maintenant, ils dormaient ensemble comme deux bébés, comme deux amis…

« Mmh…
- Un problème ?
- Je ne sais point. Carter va bien, oui, mais Richard Scott a un pouls très faible et irrégulier, cela n’est point bon signe…on a retrouvé la lampe, au fait ?
- Pas encore. J’ai mis les meilleurs hommes que la Reine m’a donnés, mais ils n’ont encore eu aucun résultat. Je crains que l’on ne retrouve jamais cette chose qui nous a tous sauvés…
- Mmh…espérons qu’il se réveillera et nous expliquera comment il a pu créer ces…phénomènes… »

Timothy se releva et regarda Queen. Pour la première fois, ce dernier pu voir de la fatigue et de la lassitude dans les yeux de son ami : les événements de ces derniers jours, la nuit agitée qu’ils venaient de vivre et le manque cruel de sommeil pesaient désormais sur les épaules de Batman, et il semblait ne plus vraiment pouvoir lutter contre cela.

« Va dormir, Timothy.
- Non…il faut que j’analyse encore les prélèvements faits sur le Museum, et que je…
- Rien du tout. Tu vas aller dans mon lit et tu vas te reposer quelques heures. Et ne discute pas : nous savons tous deux qu’un homme est plus apte à sauver le monde et ses amis quand il a quelques heures de sommeil derrière lui. »

Wayne voulut discuter, voulut argumenter encore, mais il abandonna et se rendit à l’évidence : son ami avait raison, il devait aller se coucher sinon il ne tiendrait pas.

« Très bien…
- A plus tard, mon ami.
- A plus tard, Walter. »

Timothy partit alors vers la chambre de Queen. Il se coucha à peine sur le lit qu’il s’endormait directement, vers un pays de rêves étranges, qui se transformaient vite en cauchemars sanglants, comme ceux qu’il faisait chaque nuit…








Plus loin. Un être, seul, regardait Londres d’un point de vue que peu, très peu d’être sur Terre avaient déjà partagés : la capitale de la Grande Bretagne vue du ciel était vraiment magnifique dangereuse et éblouissante.
Le visiteur se demandait quoi faire maintenant, ne sachant si il devait parler à ses supérieurs de la découverte de terriens dotés de capacités intéressantes et qui auraient pu empêcher le plan de ceux qui l’avaient envoyés là. Normalement, ses ordres auraient déjà dû lui faire appeler les chefs de sa compagnie, mais est-ce que l’étranger devait trahir ceux qui ne lui avaient rien fais ? Après tout, si le combat avait débuté, c’est parce qu’il était allé s’occuper d’affaires d’autrui…

Soudain, son appareil de communication fit un petit bruit sourd et distinct dans sa poche. Ses supérieurs voulaient parler avec lui et connaître l’étendue de sa mission. Que devait-il faire ? De multiples pensées rebondissaient dans son cerveau mystérieux tandis que le bruit continuait de sonner dans le ciel nuageux de Londres au petit matin…
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Félina
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyDim 23 Oct - 19:13

Mmmh enfin la suite que j'attendais tant...
Une suite que j'aime beaucoup d'ailleur...pauvre Walter qui a perdu le British museum... Crying or Very sad dommage pour lui...
Une fois de plus c'est très bien écris...chaques phrases nous ancre un peu plus dans l'histoire, une suite des plus original sutout les 15 phrases de la fin...je n'ai qu'une chose à dire: A quand la suite????lol
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Firediablo
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyDim 23 Oct - 20:57

DSl, vieux, putain de flemme, pas envie de tout me relire (pis pas le temps, aussi) Une fois n'est pas coutume, je fais l'impasse sur cette série -_-
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyDim 23 Oct - 22:48

les intriques se melent, les interlude interpellent, les persoos sont epais au niveau de la psychologie et du caractere.
l'ambiance et toujours superbe et le tout demande la suite a grand cri...
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Ben Wawe
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyMar 8 Nov - 18:05

Episode #9 : Le White Man.

Walter Queen marchait assez rapidement dans le frais matinal de Londres. Il devait aller voir certains amis, à lui et à Timothy, pour obtenir des informations quand aux différents événements de ces derniers jours. Trop de choses leur échappaient. Ils avaient trop subis les événements. C’en était trop. Maintenant, c’étaient eux qui allaient mener la danse, et cela allait rapidement être réglé.

Ses pas conduisirent l’aventurier dans un des quartiers les plus malfamés de Londres, à savoir l’East End, où la pire racaille de la Grande Bretagne s’était massée pour former un peuple hétéroclite et dangereux, bien que doux comme un agneau si on lui laissait un peu de liberté. Batman leur laissait faire quelques petits arrangements de façon à ne pas mettre le feu aux poudres, Walter et les autres aussi donc.

Queen arriva finalement en bas d’un petit immeuble en briques rouges, là où on avait retrouvé le corps d’une des victimes. Celle qui avait mit Timothy sur l’affaire et avait peut-être créé tout ce qui s’était passé après.
C’était là qu’il devait rencontrer ses informateurs, ceux qui pouvaient tout découvrir en Londres en un temps minimal. Pour preuve, il leur avait demandé la veille dans l’après-midi des informations sur Richard Scott, son ami Jordan et les meurtres, et ce matin il avait retrouvé devant chez lui un petit billet lui indiquant un lieu et une heure approximative. Ils étaient forts, très forts. Trop, peut-être, mais il n’avait pas le temps de penser à cela pour le moment.

« On peut pas dire que vous vous êtes pressés… »

Une voix. Quelqu’un lui parlait avec une voix assez jeune. Mais où ?
L’aventurier se tourna. Rien derrière lui, rien devant non plus. Mais pourtant, il avait entendu une voix…il en était sûr ! Mais il n’y avait rien, là où il était…pas âme qui vive dans cette ruelle sordide et endormie depuis peu, depuis que la lumière du jour avait chassée les prostituées, leurs clients et les voleurs…mais eux prenaient seulement une pause…
Non, il n’y avait rien, et Walter se demandait un peu si il ne devenait pas fou…avait-il inventé cette voix ? Non, certes, mais il n’y avait rien d’autre là où il se trouvait hormis quelques ordures et un vieil immeuble en briques rouges…

« Alalala…les adultes ne sont point très doués, parfois… »

Toujours la même voix. Mais Queen ne savait pas où se trouvait son interlocuteur…à quels jeux jouaient-ils ? Bien sûr, il ne les avait que peu rencontrés, mais ils les connaissaient quand même un peu…du moins, surtout un avec qui il avait sympathisé…mais ces diables étaient totalement différents quand ils étaient en groupe…

« Bon, finis de jouer. Dites-moi où vous êtes, je n’ai point de temps pour ces amusements d’un autre âge.
- Pfff…coupe… »

Soudain, l’aventurier leva la tête pour voir un adolescent, ou plutôt un enfant qui allait bientôt devenir adolescent. Il était attaché aux pieds par une corde qui était rattachée apparemment à quelque chose sur le toit de l’immeuble. Ses cheveux étaient d’un noir très prononcé, et ses yeux semblaient refléter la malice et l’intelligence tandis qu’un autre gamin, roux celui-là, coupait la corde.

Walter se demanda alors si l’enfant était fou : il allait tomber trop vite et l’aventurier ne pourrait pas le rattraper…une énorme flaque de sang allait apparaître sur l’endroit même où, naguère, un meurtre immonde avait été commit…il aurait voulu éviter cela, mais il ne le pouvait…
Mais, alors que Queen pensait que l’enfant allait mourir, celui-ci fit une sorte de pirouette en l’air et se réceptionna parfaitement sur le sol, sur ses deux pieds et sur une main. Il se releva et sourit à l’homme blond et un peu barbu qui se tenait devant lui.

« Walter Queen ?
- Lui-même. Et vous êtes ?
- Robin. »

Soudain, l’enfant mit deux doigts dans sa bouche et siffla quelques notes très aigues. D’abord, rien ne se passa, puis soudain une fillette assez jolie mais farouche à son regard sortit des ordures, tandis qu’un autre enfant, au regard sombre et inquiétant, sortait de l’immeuble en compagnie du rouquin vu naguère en haut et qu était devenu ami avec Walter lors de précédentes rencontres. Enfin, un autre enfant, aux cheveux roux aussi mais plus rouges, en fait, arrivait tranquillement en courrant assez vite.
Tous les cinq se mirent en cercle autour de Queen, qui se sentit soudain légèrement menacé par ces cinq marmots…

« Euh…
- Bonjour, Mister Queen. »

Les enfants avaient tous dis cela en même temps, ce qui rajoutait de la tension à une situation qui en était déjà pourvue.

« Bonjour…
- N’ayez pas peur, Sir : nous ne vous ferons aucun mal si vous avez ce que nous avons demandé contre ce que vous, vous avez demandé. Est-ce que nos attentes ont été prises en compte ? »

Walter acquiesça aux paroles du dénommé « Robin » et sortit de sa poche cinq papiers d’adoption qu’il avait réussit à prendre chez son ami, le juge Chase. Il n’avait pas comprit à quoi cela allait servir et avait été tenté de ne pas les emmener avec lui, craignant quelques perversions de la part de ses informateurs, mais apparemment, ils désiraient juste être adoptés légalement…quel mal à cela ? Aucun, selon l’aventurier qui donna les précieux papiers au « Robin », qui se dépêcha de les fourrer dans son veston quelque peu sale, sous le regard émerveillé de ses camarades. Lui, restait sérieux et concentré : aucune émotion ne transparaissait de lui.

« Très bien. Nous avons les informations que vous désiriez. Vous pouvez poser cinq questions, pas plus.
- Pourquoi si peu ?
- Parce que il y avait cinq papiers. Plus que quatre, Mister Queen. »

L’aventurier comprit alors que le gamin tentait de le berner. Il n’aurait pas du tout été contre lui donner quelque punition corporelle bien méritée, mais cela brusquerait les enfants et il n’aurait point d’informations…
Queen dû alors réprimer sa colère et son indignation pour se calmer et se reprendre.

« Bien. Que savez-vous de Richard Scott et de Joshua Jordan ?
- Ce sont deux archéologues arrivés il y a moins d’une semaine d’Amérique. Ils ont fais quelques découvertes et Scott a fauté avec Maria Hall avant que l’on retrouve cette dame morte dans sa chambre d’hôtel. Jordan a depuis disparu, mais cela n’est guère anormal : il a un passé de buveur et de tricheur, et a été renvoyé de plusieurs métiers et a fait plusieurs séjours en prison pour cela. Scott a disparu depuis la mort de Maria Hall, et on ne sait pas où il est. Ah, et Richard Scott a fait un voyage il y a quelques années en Asie, où il est resté une semaine inconscient suite à un traumatisme dans une petite boutique. Trois questions.
- Mmh…sait-on la raison de cette inconscience ?
- Non. La science des hommes ne sait point pourquoi il ne s’est point réveillé durant sept jours et pourquoi il est revenu à lui le huitième. Le marin qui nous a raconté cela ne se souvenait malheureusement plus des paroles du médecin asiatique qui avait prit soin de lui. Deux questions.
- Avez-vous entendu parler d’un éventuel étranger qui serait à Londres en ce moment ?
- Oui. Il ne vient pas de Grande Bretagne, ni d’Europe, ni d’Amérique et n’a point le teint jaune ou nègre. On ne sait pas ce qu’il fait là, mais plusieurs rumeurs courent sur lui. Beaucoup pensent que c’est le tueur qui attaque les femmes de Londres et les ouvrent, comme l’Eventreur à l’époque. Une question.
- Mmh… »

Queen devait réfléchir avant de poser sa dernière question. Les enfants étaient assez doués pour les affaires, même si seul le « Robin » parlait pour le moment. Ils étaient tous serrés autour de lui, les yeux fixés sur sa personne, ce qui leur donnait un air menaçant et rendait nerveux. Et si l’on est nerveux, l’on pose plus facilement de mauvaises questions et ils peuvent garder leurs secrets plus longuement ou faire repayer…
Walter sourit en pensant à l’ingéniosité de ces gamins des rues qui s’en sortaient seuls avec leur raison d’information, et qui représentaient bien l’esprit d’initiative, d’aventure et d’intelligence qui devait caractériser les anglais avant de reprendre calmement.

« Bien, j’ai su tout ce que je voulais. Dernière question : pourquoi t’appelles-tu Robin et quels sont les noms de tes camarades ? »

L’enfant qui n’avait fait que parler sourit alors, de même que les quatre autres.

« Cela fait deux questions, Mister Queen. Mais je vais y répondre quand même. »

Le gamin ouvrit son blouson et l’aventurier pu alors voir que sa gorge était entièrement rougie, et même brûlée par endroit. Pire encore, cela semblait ancien…

« Je m’appelle Richard, dit Robin, car j’ai survécu à l’incident qui tua mes parents, des saltimbanques. Mais cela ne se fit point sans dégât, comme vous pouvez le voir. Lui… »

Richard montra du doigt le rouquin aux cheveux très rouges qui était venu en courant.

« C’est Flash, appelé ainsi par sa vitesse de course rapide et au-delà de nos standards d’enfants. Lui… »

Robin montra l’autre enfant roux.

« C’est Speedy, nommé ainsi par ses réflexes qui nous ont plusieurs fois sauvé la mise face aux patrons de pubs ou de restaurants à qui nous empruntons notre pitance. Lui… »

L’enfant montra le dernier garçon, celui au regard sombre et aux cheveux noirs, bien que moins noirs que celui du narrateur.

« C’est Tempest, du fait qu’il soit né un soir de tempête et que l’on aime à croire qu’il en a hérité un caractère ombrageux et facilement colérique. Et enfin elle… »

Son regard se porta sur la jeune fille au regard farouche.

« Elle, elle aime s’appeler Wonder Girl du fait qu’elle a résisté à quelque malandrin qui avait voulu lui prendre son innocence avant l’heure. Elle se débarrassa de lui et prit la fuite, ce qui est grande inhabitude dans le quartier où ce genre d’événements sont légions.
- Mmh…intéressant… »

Walter était amusé des surnoms que ces enfants s’étaient donnés : la magie de l’enfance mêlée à la malice, l’aventure et l’intelligence qui devait normalement être propre à chaque enfant anglais. L’on aurait dit cinq Titans Anglais, cinq enfants qui symbolisaient tout ce que les enfants d’Angleterre devaient être, mais n’étaient pas car pourris par l’argent et le luxe.

« Très, je vous l’accorde. Sur ce, nous devons partir… »

Robin fit un petit signe de tête et chacun partit de son côté, avant que Walter ne puisse faire quelque chose. Il aurait voulu leur parler encore, mais ils ne lui avaient pas laissés le temps…enfin bon, pensa-t-il, il avait les informations qu’il désirait et pouvait maintenant aller se coucher et se reposer après les horribles événements de ces dernières heures…

Ne réprimant pas un bâillement qui lui fait du bien, lui qui ne se permettait jamais ce genre de choses en société. L’homme sourit en faisant le chemin retour, content d’avoir vu ces enfants dont parlait si souvent Timothy en bien, ce qui était rare chez le médecin de la Reine. Ils allaient avoir du travail, maintenant, mais ils allaient réussir. La Confrérie allait vaincre. Comme toujours.

Le visage souriant, Walter arriva à un carrefour enfermé dans la brume londonienne. Ses pas claquaient sur le sol froid et dur quand, soudain, un cri impressionnant et rauque se fit entendre derrière lui.

« QUEEN !!! »

On l’appelait…quelqu’un l’appelait…mais qui ? Personne ne le savait ici, et aucune de ses connaissances ne se levait si tôt ou se couchait si tard…et la Confrérie était chez lui…qui était-ce ?
Walter comprit rapidement, en voyant que personne ne venait et que la personne qui avait criée semblait se cacher dans la brume de la capitale anglaise, ce qui se passait. Il l’avait trop subit et trop fait pour passer à côté. Un piège. On voulait l’attaquer. Voir plus.

« Très bien…vous désirez un combat ? Venez… »

L’aventurier sortit une mince arbalète d’une poche interne à son blouson, et la prit dans sa main droite, au cas où. Il avait toujours aimé cette arme, qu’il trouvait très maniable et surtout très intéressante à prendre sur soi en cas de possible problème.

Personne ne répondait à ses dires qui avaient quand même été prononcés fortement. Cette manière de combattre était étrange, pensa-t-il…
Soudain, alors que Queen commençait à se déplacer sur la gauche, il vit une forme courir dans la brume puis disparaître…en fait, il l’avait plus entendu que vu, n’ayant eu qu’une légère vision trouble de…quelque chose…

Par tous les Saints, pensa Walter tandis qu’il se tournait dans la direction où l’être semblait être partit. Soudain, il entendit de nouveau des pas claquer sur le sol et vit à nouveau l’être durant quelques seconds, mais cette fois-ci il allait sur sa gauche, direction vers laquelle se tourna l’aventurier favori de la Reine.

Queen commençait légèrement à s’inquiéter de ce petit jeu de piste…Timothy était très doué à cela, mais lui préférait l’affrontement direct…il n’était pas vraiment intéressé par cette forme de combat…d’un coup, Walter sentit quelque chose dans son dos. Avec une rapidité déconcertante, il se retourna et tomba nez à nez avec…quelqu’un…ou…quelque chose d’inhabituel pour lui…

Habillé entièrement en blanc, l’homme qui était à quelques centimètres de l’aventurier portait un pantalon blanc, une chemise blanche, une veste blanche, des gants blancs, des chaussures blanches, un chapeau melon blanc et un masque blanc lui recouvrant tout le visage. Il portait même une canne blanche, dont il pointait le bout sur le ventre de Walter. Celui-ci était tellement surprit qu’il ne pensa même pas à enlever la canne de son ventre ou à mettre en joue l’être devant lui.

« Qui êtes…
- Bouh. »

L’homme avait une voix étrange et rauque, mais néanmoins familière pour Queen…mais il n’eut pas le temps de penser plus à cela, car l’inconnu appuya alors sur un petit bouton sur sa canne, ce qui eut pour effet de faire sortir une mince lame dans le bout de la canne qui rentra directement dans le ventre de Walter.
Une douleur horrible s’empara alors de son corps, et l’aventurier tomba au sol en même temps que son arbalète, geignant et pleurant de douleur tandis qu’un mal vicieux et mauvais passait peu à peu dans tout son corps.

Son agresseur s’accroupit alors devant lui, et approcha son visage de la face grimaçante de Walter.

« Dis-leur…dis à Wayne, Hall, Dan et Max…dis-leur de ne plus me chercher…dis-leur que cela sera bientôt terminé et qu’ils n’auront plus à se soucier de moi…ce n’est qu’un avertissement, Queen…tu auras mal, tu seras inconscient et tu ne pourras plus bouger pendant quelques jours…mais tu pourras parler…alors tu leur diras…tu leurs diras que le White Man fait une mission indispensable sur la Terre impie d’Angleterre…et que si ils continuent à me chercher, je les trouverais et mettre fin à cette chasse qui n’en est point une… »

La White Man avait toujours parlé avec sa voix raque, voix que Walter connaissait mais qu’il n’était plus capable de reconnaître. De toutes façons, Queen sombra alors dans l’inconscience et dans la douleur tandis que son agresseur partait tranquillement dans la brume de Londres, laissant l’aventurier en proie au froid, aux voleurs et à un poison qui pourrissait peu à peu chaque veine de son corps…
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyMar 8 Nov - 19:07

Pfffff.... que c'est bon... les Titans, plus la fin... bordel que c'est bon!!! quand propose tu la serie a DC??

superbement écrit en tout cas bravo!!!
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyMar 8 Nov - 23:13

Que dire? Une fois de plus le charme de l'écriture de Ben agit. Personnages très bien décris, du suspence et un sénario a tout casser. Et encore une super suite...j'ai juste une chose à dire, sa fait du bien de lire ca...franchement je l'avoue je suis fan de ce que Ben écrit...C'est incroyable comme il arrive a faire passer les émotion et a faire qu'on entre directement dans l'histoire...Je le dit, il a du génie...
Merci à lui de nous faire voyager d'un monde à l'autre...
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyMar 8 Nov - 23:13

le White Man, l'apparent serial killer de l'histoire, apparut dans le dernier épisode et déjà dessiné par Cytrash :

The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 Wm2a9if
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyMer 16 Nov - 20:29

Episode #10 : Explications.

Lentement, Walter Queen émergeait des brumes de l’inconscience, accueillit par une transperçante douleur dans tout le corps. Nul muscle ne pouvait bouger, nul mouvement n’était permit à l’aventurier favori de la Reine d’Angleterre. Tout juste pouvait-il sentir les odeurs qui lui étaient accessibles, tout juste pouvait-il entendre les quelques bruits qui venaient à ses oreilles au fil des minutes qui accompagnaient son retour à l’éveil.

Pour ce qui était des odeurs, il y avait une certaine qu’il reconnaissait comme celle de l’eau, de la mer pour être précis, et une autre de sel qui était diffusée dans l’atmosphère de l’endroit où il se trouvait. Une senteur de bois, ancien et travaillé, était aussi présente et entrait lentement dans les narines de Queen. Il y avait aussi l’odeur caractéristique des compresses de médecine et de quelques médicaments. On le soignait, donc.
Pour les bruits, Walter entendait le ressac de l’eau contre les murs de la pièce où il se trouvait. Il y avait aussi de vagues paroles lointaines d’apparent marins ou dockers qui se disputaient ou rigolaient de quelque blague lancée par l’un d’eux.
L’homme blond sourit alors, ou tenta vu qu’aucun de ses muscles ne semblait répondre à ses ordres : il ne connaissait que trop bien ces odeurs et bruits, car il se trouvait chez lui, dans sa petite maison. On l’avait cherché, on l’avait trouvé, et on était en train de le sauver…

Rassuré, Walter Queen retourna alors dans le sommeil et l’inconscience, simplement rassuré et heureux de savoir que ses amis l’avaient retrouvé, et que la vengeance de la Confrérie face à la folie du White Man était en marche…






La pièce principale de la maison de Queen était maintenant remplie des membres de la Confrérie, du moins ceux qui pouvaient être sur pieds. Une lourde atmosphère était présente aussi, du fait des derniers événements et de la tension qui pesait sur la situation de leur ami, le propriétaire de la maison.

Timothy Wayne était, sans costume, au centre de la pièce, simplement habillé d’un pantalon et d’une chemise même pas entièrement reboutonnée. Il semblait encore un peu fatigué et ses cernes étaient grosses, mais l’homme était déjà alerte et dynamique, comme toujours.
Carter Hall était assit sur un lit de camp, torse nu. Ses hanches étaient entourées de pansements faits par le médecin de la Reine, vu que l’archéologue avait été blessé à cet endroit lors de l’explosion de leur quartier général. Il semblait encore un peu faible, mais sa détermination était pleinement visible par son regard.
Dan était accolé à la porte de la petite maison en bois. Ayant changé d’habit, il semblait assez taciturne et fatigué, se caressant longuement le cou par ses fines mains en évitant de trop regarder les autres membres de l’équipe, comme à son habitude.
Maximilien, lui, bougeait tout le temps, incapable de rester en place. L’homme était entièrement revêtu d’un vêtement bleu, et cela donnait à ses courses extraordinaires une teinte bleutée assez agréable à l’œil.
Enfin, Richard Scott était maintenant admit avec eux. Il caressait doucement l’étrange lanterne asiatique qui lui avait permit tant de choses il y a peu…l’américain se demandait comment tout cela avait pu se passer quand il fut tiré de sa rêverie par le début du discours de Wayne.

« Bien…je pense que nous sommes tous assez conscients et réveillés pour pouvoir parler clairement, non ? Il y a tant de choses à dire, je crois qu’il faut que nous commencions dès maintenant pour éviter des problèmes comme ceux que nous avons subis…
- Il faudrait, pour cela, déjà savoir ce qui vient de se passer, Timothy… »

Carter venait de parler sèchement au chef de leur petite troupe, lui lançant un noir regard. Une certaine tension existait dès à présent entre les deux hommes, une tension due à la prise de position anti-violence contre Scott prise par Wayne. Celui-ci parla calmement à Hall en lui lançant un regard autoritaire.

« J’y viens, Carter. Si tu ne m’interromps plus, je vais tout vous expliquer.
- Bien. J’attends.
- Commençons, donc. La dernière fois que nous avons tous été vraiment réunis, ce fut lorsque le British Museum explosa sous le coup d’une bombe, de plusieurs bombes pardon, posées là pour nous tuer, nous, Richard Scott ou l’étranger qui a mystérieusement disparut. Nous croyions tous notre dernière heure venue, mais heureusement, des éléments étranges et complexes étaient apparus dans l’équation pour fausser la donne prévue par nos ennemis. Un de ces éléments, c’est vous, monsieur Scott… »

Timothy se tourna vers l’américain, et tous les regards convergèrent dans la même direction. Richard se sentit légèrement désorienté par cela, et agrippa de manière plus forte la lanterne, ignorant pourquoi mais ayant un grand sentiment de sécurité avec elle.

« Euh…oui…
- Vous avez fais quelque chose lors de la destruction du musée, vous ne pouvez le nier. Vous et Maximilien avez permis de nous sauver : notre confrère évacuait chacun d’entre nous tandis que vous créiez quelque chose…quelque chose de couleur verte pour arrêter les débris, ce qui laissa du temps à notre ami pour terminer sa tâche. Reconnaissez-vous ces faits ? »

Le ton de Wayne était très dur et autoritaire, et Scott se dit qu’il aurait très bien pu être avocat à la place de médecin…l’homme tenta alors de se rappeler ce qu’il s’était passé quelques heures auparavant…du moins, si son cerveau et son intellect lui permettaient d’accepter ces choses qu’il avait vues et faites alors que cela était normalement impossible.

C’était allé si rapidement…il était interrogé par la Confrérie, sur sa culpabilité ou non dans l’horrible meurtre de la femme de Carter, qui le regardait toujours avec un air mauvais…et puis, tout avait explosé…tout était alors aller si vite…il avait à nouveau entendu la voix qui lui avait ordonnée d’aller chercher la lanterne…la voix lui avait dit de prendre la lanterne dans ses bras, et de penser fortement à une sorte de bâche pour arrêter les débris…et…et la bâche s’était formée…

Richard n’avait rien comprit, et ne comprenait toujours pas…comment cela était-il possible ? Les êtres devant lui n’avaient pas non plus de réponse, mais en voulaient…Scott pensa alors qu’il devait être honnête avec eux, qu’ils le méritaient, après tout…

« Oui, je les reconnais…et…et j’ai des choses à dire…
- Ah ? Très bien, allez-y. Nous vous écoutons. »

Et alors, l’américain leur dit tout…le rêve étrange dans le désert…la voix dans sa tête qui lui ordonnait toutes ces choses…comment il s’était concentré pour créer la bâche verte…comment la voix avait sourit, du moins il pensait qu’elle avait sourit, et lui avait dit que cela était bien, et qu’ils allaient faire de grandes choses…l’archéologue leur dit tout, conscient que maintenant une certaine relation de confiance allait s’instaurer entre eux, ce qui n’était pas pour lui déplaire.

« Mmh… »

Timothy était assez troublé, comme les autres, par ce qu’il venait d’entendre. Richard Scott semblait honnête et n’avait strictement aucun intérêt à mentir à la Confrérie : il était seul, dans Londres, recherché par toute la police de la Reine et serait certainement tué pour son crime supposé, le pays étant trop content de liquider rapidement son second Jack.

Jack…rien que ce nom, rien que l’idée de repenser à cet être…cela mettait Wayne dans une sorte de transe, de folie purement animale…rien que de repenser à cet être qui lui avait volé la femme qu’il aimait, qui avait tué abominablement la femme qui serait à jamais Reine en son cœur…le médecin sentait ses mains trembler et sa rage se décupler…
Mais heureusement, Batman se reprit vite et respira calmement, réfléchissant toujours aux mots prononcés par Richard Scott.

« C’est une arme mystique. »

De sa voix douce et fluide, Dan venait de prononcer ces quelques mots. Tous se tournèrent vers lui alors, surpris de l’entendre : les occasions d’être témoin de quelques paroles de cet être étaient extrêmement rares et toujours riches en informations utiles.

« Comment ?
- C’est simple, Carter : la lanterne est une arme mystique qui recèle un pouvoir hors normes. De nombreux artefacts comme celui-ci existent dans notre monde, mes amis, et celui-ci a apparemment choisit Monsieur Scott comme dépositaire de son pouvoir durant un laps de temps, temporaire ou illimité.
- Maispourquoiluietpasquelqu’undepluspur ?
- Maximilien…
- Ah…désolé, Timothy. Je demandais : mais pourquoi lui et pas quelqu’un de plus pur ?
- Mmh…je ne sais point, Maximilien. Apparemment, cette lanterne sent une menace et a besoin de quelqu’un pour s’occuper aux mieux de ses intérêts, et elle a choisie Monsieur Scott.
- Ses intérêts ?
- En effet. Les artefacts ont une sorte de vie, mais pas comme nous l’entendons : à leur création, ils ont une mission à remplir, une mission bien précise, et ils l’attendent durant des siècles, voir des millénaires. Mais, si avant que la mission ne soit accomplie, le monde est en danger ou si quelque chose peut gêner la mission avant qu’elle ne s’effectue, l’artefact prend vie et cherche quelqu’un à qui donner son pouvoir pour régler la situation, avant de revenir à l’état morne et inutile qui était le sien.
- Mmh… »

Les explications de Dan étaient assez étranges pour Wayne. Malgré toutes ses aventures, en solitaire ou avec la Confrérie, il ne connaissait que trop peu le mystique et l’extraordinaire pour pouvoir pleinement croire ce que son collègue disait.
Mais, après tout, celui-ci disait être aussi un être mystique, et ses capacités surhumaines n’avaient point encore été expliquées par la science auquel tenait tant Timothy…ce que disait le jeune homme était certainement vrai, alors…

« Il faut donc savoir maintenant si la lanterne a été activée parce que la mission qu’elle doit remplir est arrivée, ou si c’est un empêchement à cette mission qui a amené ce fait. Monsieur Scott, pouvez-vous nous éclairer ? »

Richard Scott était totalement perdu…il ne comprenait rien aux paroles de cet être assez efféminé et d’allure faible, ni aux paroles de Timothy Wayne qui, lui, semblait comprendre…d’une voix fatiguée par la tension et les blessures, l’américain bredouilla quelques mots en tenant toujours la lanterne dans ses mais.

« N…non…je…je ne sais…pas…
- Bien… »

Wayne réfléchit alors. Les perspectives n’étaient guère alléchantes : un tueur sur les bras qui leur avait clairement affirmé recourir à la violence contre eux si ils continuaient à vouloir l’arrêter (donc il n’était pas celui qui avait détruit le Museum si il avait fait ce message), des êtres adroits et habiles qui voulaient leur mort avec l’attaque contre le musée, Walter blessé, un mystère sur les bras avec la lanterne, et un possible danger pour le monde…
Au fond de lui, Timothy souriait quand même : il aimait ces moments d’adrénaline et de responsabilités, il était clairement dans son élément durant ces périodes, même si il ne l’avouerait jamais à quiconque.

D’une voix calme, mais néanmoins fatiguée, le médecin parla à l’assemblée qui était prête au moindre geste dès qu’un de ses ordres serait donné.

« Avec Carter et Walter blessé, Maximilien, Dan, Monsieur Scott et moi même ne suffiront jamais vu l’ampleur de la tâche qui se présente devant nous. Je ne vois donc qu’une solution : Maximilien, va chercher tous les membres de réserve de la Confrérie. Que dans tout Londres…que dans toute l’Angleterre…nos amis…nos collègues…nos frères, nos sœurs…que tous sachent que nous avons besoin d’eux…que la Confrérie s’élève comme un seul Homme…et que pour maintenant et à jamais…sa Justice soit donnée contre ceux qui osent la braver ! »






Lentement, je m’approche de lui. Il est seul, assit sur ce versant de montagne, à regarder l’immensité de neige qui est dans ce qu’on appelle ou ce qu’on appellera plus tard l’Himalaya. Il est perdu dans ses pensées, ses doutes, ses peurs, ses angoisses d’une langue que je ne peux comprendre que difficilement…il recherche le calme, et semble l’avoir trouvé dans ce lieu désertique, loin du fracas du monde, si petit mais annonciateur de tant de folie…il est dépassé par cela, il ne comprend pas cette planète…il semble si faible, si fatigué…j’ai peine à aller le voir…mais je le dois, je ne puis faire autrement…

Mais dès qu’il entend, enfin dès que je lui permets d’entendre, mes pas dans la neige, mes doutes s’envolent. D’un geste, il est debout, et en position de combat. La force, la puissance incarnée…il est cela, et bien plus encore. Je ne pensais point avoir cette impression en le voyant, mais je suis heureux de ne point être son ennemi…
Ses habits d’humain sont balayés par le vent frais et par la neige dense qui tombe, mais je vois déjà qu’il ne veut pas se battre, même si il le fera quand même si il y a une quelconque nécessité. C’est cela, l’apanage des grands : il pourrait m’attaquer en un clin d’œil, mais refuse la facilité et veut prôner le dialogue, même si nous ne partageons point la même langue.

Une grande noblesse est palpable chez cet être d’un autre monde, même si je sens qu’il est un des rares de sa race à être ainsi. Comment un peuple qui a pu créer un tel être peut-il faire ce qu’il fait ? Comment cet être peut-il être frère d’autres aussi barbares et monstrueux ?
Je ne comprendrais jamais les hommes de la Terre, mais je crois que je ne comprendrais jamais non plus les peuples de l’univers…

« N’ais point peur, Etranger. Je ne viens point en ennemi, je ne viens point en menace…je viens en allié, et potentiellement en ami… »

De par mes capacités, ce que je dis lui est traduit en sa langue, chose qu’il ne comprend que trop peu, n’étant point informé de cette possibilité. Heureusement, son cerveau est rapide et sait que j’ai, comme lui, des pouvoirs qui me mettent au-dessus du commun des mortels. Nous sommes presque semblables…cousins éloignés, presque. Un lien est créé. Bien. J’en aurais besoin pour lui faire comprendre que nous devons détruire la Confrérie…
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyMer 16 Nov - 20:48

Pouh!!! de la bombe une fois de plus!!! les reservsites, les explications et la fin!!! mon dieu la fin!! que du bonheur, l'histoire est plus que maitrisé et on meurt a chaque chapitre merci!! merci Ben!
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyMer 16 Nov - 21:45

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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyMer 7 Déc - 21:13

Episode #11 : Le Rassemblement.



Londres s’éveillait calmement dans la fraîcheur de cette matinée de fin d’hiver 1899.
Les marchands déposaient leurs marchandises au milieu de leurs étals, les enfants cherchaient à manger dans les poubelles des restaurants ou sur les stands du marché, et plusieurs cris étaient déjà lancés pour râler après une livraison en retard, le mauvais temps ou simplement contre une pseudo concurrence déloyale.
Un début de matinée normal donc sur les docks de la ville la plus importante d’Angleterre.

Maximilien tentait vainement, lui, de ne pas s’énerver et de ne pas faire voler dans les airs tous ces badauds et personnes qui le gênaient dans sa mission. Bien sûr, il aurait très bien pu utiliser son extraordinaire vitesse pour slalomer entre tous ces êtres qui étaient là à vivre, à marcher calmement, mais il ne le pouvait pas : il n’avait jamais vu celui qu’il recherchait, et devait faire attention à chaque personne…et cela énervait énormément l’homme vêtu simplement d’une chemise blanche et d’un pantalon noir.

Bien sûr, Maximilien, qui préférait Max quand même mais n’osait pas l’avouer à ses collègues, pouvait facilement regarder les gens en courant vite, mais avec tout ce monde et ces enfants qui couraient partout…le risque était beaucoup trop grand pour qu’il ne fasse qu’oser tenter cela.
Lentement, il tentait de chercher cet être que Timothy lui avait ordonné d’aller chercher…et lentement, il commençait à s’énerver contre cette maudite mission qui ne voulait rien dire ! La Confrérie était bien assez puissante, pas besoin d’aller chercher d’autres personnes pour vaincre un tueur que lui pourrait facilement arrêter en quelques secondes…

« C’est moi que tu cherches, Windrunner. »

Ces quelques mots avaient été murmurés près de l’oreille de Maximilien, mais cela fit comme si il venait de recevoir un horrible coup de poignard dans le cœur. La surprise fut si grande que l’homme le plus rapide d’Angleterre, et du monde, resta quelques instants sans voix tandis qu’il se retournait vers celui qui lui avait parlé.

L’homme était assez grand et avait les cheveux noirs. Ses yeux obscurs sondaient le regard du membre de la Confrérie, qui remarqua alors son habit de bottier. Etrange, pensa-t-il…j’aurais juré qu’il était un banquier…

« Et bien ? Tu ne me réponds point ? »

Maximilien se reprit alors, tentant de parler calmement tandis que l’excitation et la surprise dictaient plutôt à son corps de bouger aussi vite que possible. Il ne comprenait pas comment cet homme pouvait connaître ce nom qu’il avait utilisé il y avait plusieurs années de cela, mais ce n’était pas l’important : le message devait être passé.

« Bien sûrquesi… »

Il inspira et expira doucement, tentant de se calmer tandis que l’air amusé de son interlocuteur l’énervait encore plus.

« Bien sûr que si, pardon. Nous avons besoin de vous. Maintenant et tout de suite. Une grave crise menace le pays et les autres. Il faut que vous veniez.
- Mmh…je ne suis pas sûr que je puisse… »

Maximilien sourit alors intérieurement. Il allait refuser. Mais Timothy l’avait prévu, et lui avait dit quoi dire quand cela arriverait. Max remercia alors intérieurement son ami tandis qu’il reprenait calmement la discussion.

« Je crois que si. A moins que vous ne désiriez que vos clients apprennent d’où vous venez, et votre petit secret…vous savez…ce que vous cachez… »

L’homme blêmit alors et perdit de sa superbe.

« Bien. Je vois que vous devenez arrangeant. Venez, nous n’avons aucun temps à perdre. Où est votre costume ?
- Euh…je…je…
- Où ? »

La voix de Maximilien était lourde et autoritaire tandis que celle de Victor Kassuvski, alias Victor MacCassan en Angleterre, avait perdue toute assurance.

« Euh…dans mon atelier…
- Qui est ?
- Euh…à droite après cette rue…
- Bien. Allons-y. »

Maximilien posa son bras sous celui du bottier, et un immense vent fit alors s’envoler la majorité des choses sur les étals du marché, et les deux hommes disparurent alors comme si ils n’avaient jamais été là…



Dix minutes plus tard, la banlieue de Londres. Là où vivent tous les prolétaires et travailleurs en usine. Là où meurent les rêves et naissent les désespérés. Maximilien n’était jamais venu vraiment ici, et il comprenait désormais pourquoi on avait toujours voulu le tenir éloigné de cet endroit…ici, il n’y avait aucun espoir et la vie était une souffrance longue et écoeurante…comment des hommes pouvaient laisser d’autres hommes vivrent ainsi ? Comment pouvait-on traiter ainsi des êtres humains ?

Il ne comprenait pas cela, et ne comprendrait certainement jamais, malgré tous les cours de Walter et de Carter…n’être pas de ce temps ni de ce lieu n’avait jamais aidé cet homme à s’intégrer, et cela était encore plus criant dans ce genre de situation…
Le membre de la Confrérie soupira en regardant une gamine faire la manche devant des gens qui n’avaient même pas assez d’argent pour se payer eux-mêmes à manger ou à loger…comment cela était-il possible en cette fin de siècle brillante ? Il faudrait que le groupe vienne s’occuper de cela, quand la crise serait terminée…il le fallait vraiment…

Une bourrasque de vent passa alors devant la fillette, qui se protégea les yeux avec ses mains, lâchant ainsi les quelques pièces qu’elle avait réussies à avoir. Lorsqu’elle pu à nouveau voir et qu’elle se dépêcha de reprendre son argent en main pour ne pas se le faire voler, la gamine trouva alors à côté de son pied nu et sale un billet de dix livres…cela nourrirait sa famille pour des semaines…elle n’aurait plus à faire la manche pendant des jours…elle releva alors la tête, mais ne trouva personne à remercier…elle loua alors Dieu de lui avoir donné ce cadeau qui lui permettrait peut-être de ne pas voir son petit frère mourir de faim et de froid cette année, et courut rentrer chez elle pour annoncer la bonne nouvelle à sa famille…

Maximilien toqua au même moment à la porte d’une de ces maisons qui se ressemblaient toutes et qui étaient presque toutes accolées. L’ensemble était pathétique et presque pitoyable, et il se demandait bien comment quelqu’un pouvait vivre, ou même survivre, dans ce genre d’habitation…surtout quelqu’un comme celui qu’il venait chercher…

« Oui ? C’est pourquoi ? »

La voix avait un accent non européen et Max comprit alors pourquoi cet homme de valeur n’avait pas pu trouver autre chose que cette maison miteuse pour vivre : hélas, dans cette ville et ce pays, les critères pour la noblesse et la grandeur humaine étaient basés sur la couleur de la peau, non sur l’intérieur des êtres…

« C’est Maximilien, John. Nous avons besoin de toi. »

La porte s’ouvrit alors sur un immense homme noir, armé d’une carabine étrange, bricolée par lui-même et qui semblait avoir plusieurs possibilités de tir. C’était très étrange, mais Maximilien avait depuis longtemps arrêté de s’étonner des créations de cet homme au crâne rasé et au bouc garni, et qui semblait assez énervé.

« A quoi ? Encore du matériel pour Wayne ou pour votre Museum ? Sans moi…vous profitez de mes inventions, mais je vis toujours dans ce trou à rat alors qu’on m’avait promis travail décent et maison habitable ! Que la Confrérie fasse elle-même ce dont elle a besoin ! »

L’arme était toujours pointée en avant, et Max se demanda alors si son ami était quelqu’un de nerveux ou non, chose qu’il ne savait pas mais qui revêtait subitement une importance exceptionnellement grande…

« Non, John : ce n’est pas pour tes inventions que je viens te voir. C’est pour quelque chose de plus grave.
- Ah ? Et quoi ? La Reine a besoin de me voir pour s’amuser avec sa Cour ?
- Non plus. L’heure est grave, John. Un fou rôde dans Londres. Il a tué une prostituée dans l’East End et…et la femme de Carter…et le Museum a été détruit tandis qu’un étranger qui peut détruire la Couronne est en liberté…nous avons besoin de toi…vraiment… »

John Irons fut choqué et stupéfait par ce qu’il venait d’entendre. Maximilien, un homme blanc, venait pratiquement le supplier de venir aider d’autres hommes blancs ? En temps normal et pour d’autres personnes, le noir aurait tiré et fait brûler le corps de l’inopportun, mais là, c’était différent…très différent, même.
Depuis son arrivée à Londres, la Confrérie l’avait aidée, en échange de quelques inventions…et presque tous avaient été gentils et agréables avec lui, du moins autant que leur racisme latent le leur permettait. Et là…et là, ils semblaient tous dépassés…du moins, assez pour devoir lui demander de l’aide…à lui, un « nègre »…

L’inventeur sourit en lui-même tandis qu’il baissait calmement son fusil vers le sol. Ils étaient dépassés et devaient le supplier. Bien. Il allait les aider, mais cela aurait un prix…un prix qu’ils allaient être obligés de payer pour avoir les services de celui qu’on appelait Steel…



Au même moment, dans la petite maison de Walter Queen sur les docks. Victor MacCassan se préparait à entrer dans cet étrange endroit. Bien sûr, il était déjà venu, mais c’était seulement avec l’aventurier favori de la Reine…bien sûr, il avait déjà rencontré la Confrérie, mais jamais au complet et jamais durant une telle situation de crise que celle qu’ils vivaient, selon les dires de Maximilien…
Tout cela faisait que le bottier n’osait pousser la porte en bois pour entrer dans ce qui pouvait, peut-être, être une des dernières choses qu’il verrait…

Alors qu’il allait soupirer et prendre son courage à deux mains, la porte s’ouvrit d’elle-même sur Timothy Wayne, fraîchement rasé et portant une chemise blanche sur un simple pantalon bleu marine. Il sourit franchement lorsqu’il vu Victor, et l’invita à rentrer en posant sa main sur son dos.

« Victor ! Je suis content que tu ais accepté de venir !
- Comme si j’avais eu le choix, Timothy… »

Le médecin sourit en voyant que les conseils faits à Maximilien avaient portés leurs fruits et qu’il avait bien suivit la leçon : cet homme qui était à côté de lui avait les meilleures raisons du monde pour refuser de les aider, mais il avait aussi d’autres raisons plus terre à terre d’accepter. Et, apparemment, mieux valait pour lui la survie de son image et de son affaire que celle de ses valeurs et de celles de ses ancêtres…

« Je ne te présente pas les autres, je suppose…
- Euh…non, non…cela ira…je connais…de vue, du moins…
- Bien. Tu as ramené ton costume ?
- Oui… »

Victor sentait les regards curieux et intéressés de Dan et Richard Scott sur lui…il connaissait le premier pour l’avoir aidé une fois dans une histoire de proxénétisme dans le marché qu’il surveillait, et connaissait l’autre par des articles de journaux…mais être là, devant eux, sans costume, sans rien d’autre que sa propre peau, que son propre visage…cela faisait bizarre à celui que l’on appelait Ragman…

« Il est dans ton sac ? »

Les paroles de Wayne sortirent le bottier de sa rêverie. Ce ne fut qu’à cet instant précis qu’il remarqua la légère excitation et la nervosité dans la voix du chef de la Confrérie : que se passait-il donc ici ?!
Timothy avait toujours été le summum du calme et de la concentration…jamais il ne s’énervait, jamais il ne se laissait aller à ses émotions…et là…et là, il semblait pressé, nerveux et excité…Victor déglutit alors discrètement, pensant que la situation était vraiment catastrophique vu l’état du médecin de la Reine, et vu l’absence de Walter dans sa propre maison…

« Oui…mais je préfère le sortir plus tard…tu…tu sais ce qu’il se passe quand je le porte trop longuement…
- Mmh…oui…tu as raison… »

Wayne sourit alors et se dirigeait lentement vers une petite table où étaient posés des verres et une bouteille de Scotch, quand soudain un éclair horriblement lumineux aveugla toutes les personnes présentes. Un cri s’échappa de chacun des torses, et tous tombèrent à terre, vaincus par la douleur de cette lumière si claire, si pure et si violente…rien de connu ne pouvait faire cela, pensa Richard Scott, tenant toujours la Lanterne contre lui…mais est-ce que cela prouvait encore que c’était impossible ? Les événements de ces dernières heures ne donnèrent pas la réponse qu’il voulait à l’archéologue…

De longues minutes passèrent alors. Chacun tentait de se relever et de se masser les yeux, mais la douleur de l’apparition de cette lumière si claire brûlait encore leur regard, et ils avaient mal rien qu’à imaginer toucher leurs paupières…
Heureusement, cela ne dura pas et, peu à peu, leur vue revint…d’abord, tout fut flou, mais des formes commencèrent à apparaître devant eux, et finalement ils réussirent à se relever et à pouvoir regarder la chose ou l’être qui avait fait cela…ils étaient tous prêts au combat, tous prêts à lâcher cette colère et cette rage qu’ils retenaient depuis l’explosion du Museum, du moins pour les Confréristes, bien sûr.

Ragman se releva doucement et fut choqué par ce qu’il vit. Un…un être très grand et entièrement blanc voletait au milieu de la pièce…oui, il voletait ! Grâce à deux ailes blanches immaculées, cet être défiait la loi de la gravité tandis que son air, que sa peau entièrement blanche elle aussi, et son armure avec sa longue lame dans un magnifique fourreau forçait le respect et la crainte.

Mais, alors que Victor allait mettre son costume, aucun de ses « collègues » ne bougea. Pourquoi n’attaquaient-ils pas cette…chose ? Pourquoi restaient-ils là, sans bouger ? N’avaient-ils pas peur ? Etaient-ils résignés ?
Ce fut Timothy qui lui donna la réponse, commençant calmement à parler avec l’être devant lui.

« Content que tu ais eu mon appel, mon ami.
- J’ai hésité, Timothy…j’ai longuement hésité. Mais j’ai pensé que si vous aviez besoin de moi, c’est que cela était important. Que se passe-t-il, Timothy ?
- La fin de l’Angleterre, Zauriel…la fin de l’Angleterre… »
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyMer 7 Déc - 22:28

Un bonne épisode, le racisme latent des personnages, les reservistes sont bien exploité.
je pense vraimùent que l'on se dirige vers du grand art dans le reste de l'aventure...
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyJeu 22 Déc - 0:36

Episode #12 : La Réunion.



Victor ne comprenait rien à ce qu’il se passait. Au départ, il ne devait être là que pour aider la Confrérie, ce groupe étrange qu’il avait côtoyé à son arrivée à Londres après tous les monstrueux incidents qui s’y étaient produits. Et là, une sorte de…d’Ange venait d’arriver dans la pièce ! Lui qui n’était pas un grand pratiquant et d’une religion différente à la chrétienne, il était gêné et stupéfait, comme Richard Scott le seul qui ne vivait pas cela calmement.

L’américain semblait être le seul humain présent à être aussi affolé que celui qui se faisait appeler Ragman. Lui non plus ne semblait pas connaître cet « Ange » et ne semblait pas trop rassuré non plus par cette apparition presque divine…

« La fin de l’Angleterre ? Rien que cela ?
- Oui.
- J’avoue que si une toute autre personne m’avait dit cela, j’aurais explosé de rire, si tant est que cela soit possible pour ceux de…mon espèce. Mais jamais tu ne dirais cela si ce n’était pas vrai…que se passe-t-il ?
- Différentes choses, mais je veux attendre que tous soient là pour éclairer vos lanternes. Je n’ai ni le temps, ni la patience de reprendre mes explications.
- Tous là ? Est-ce à dire que la Confrérie n’est point complète maintenant ?
- J’ai fais battre le rappel, Zauriel.
- Oui, je sais mais…attends…le rappel ? Tu veux dire que tu as rappelé les trois autres aussi ? »

L’étrange être ailé semblait totalement stupéfait.
Victor pu alors plus le détailler, étant donné que sa vue était revenue totalement et que sa surprise était plus ou moins passée. Assez grand, la créature était totalement pâle, blanche même…elle portait un pantalon en cuir noir avec d’étranges bottes dorées, et une belle épée pendait à sa ceinture. Le reste de son corps était étrangement nu, et son crâne était entièrement rasé, comme pour faire encore plus ressortir ses deux yeux rouges…

« Oui. Victor est déjà là.
- Victor ?!
- Ragman.
- Ah…John et Zatara ne devraient plus tarder, non ?
- J’ai envoyé un messager les chercher.
- Quoi ? Mais Zatara est à plus de…
- Il est ici. »

Le dénommé Zauriel se retourna, comme toutes les personnes présentes. La porte était ouverte sur trois hommes qui venaient d’arriver. Maximilien était derrière les deux autres, dont un grand noir à l’air agressif, et celui qui venait de parler.
Celui-ci n’était pas très grand et assez sombre. Il était vêtu d’un long manteau noir qui cachait la majeure partie de son corps, et son visage obscur rendait mal à l’aise, un sentiment qui provenait certainement de son bouc étrange et noir qui lui donnait un genre indéfinissable.

« Zatara…
- Zauriel… »

Les deux êtres se toisèrent de longues secondes avant que Timothy ne passe dans leur champ de vision et rompe ainsi le contact étrange établit entre eux. Ils regardèrent alors ensemble respectueusement celui qu’on appelait Batman, qui parla d’une voix calme et autoritaire.

« Bien. Nous sommes presque tous rassemblés. Nous allons donc vous raconter la raison de votre présence ici et pourquoi la Confrérie traverse la plus grande crise de son histoire… »

Et alors, chacun à son tour, Wayne, Maximilien, Dan, Carter et Richard Scott parlèrent alors de leur expérience et des terribles horreurs dont ils avaient été témoins ou victimes…




Pendant ce temps-là, quelques mètres à côté, Walter Queen cauchemardait.
D’étranges formes monstrueuses l’attaquaient dans son sommeil, le chassaient, le persécutaient…lui qui avait poursuivit en Afrique les plus fabuleuses proies de la planète, il était désormais lui-même la proie, lui-même la bête qui allait orner le mur de ceux qui désiraient sa mort…

Bien sûr, l’aventurier tentait de s’échapper, de fuir, mais, inlassablement, il était rattrapé…inlassablement, on le retrouvait, on le blessait…et il ne pouvait rien faire, rien faire sauf fuir, courir et entendre cette horrible voix qui répétait sans cesse « je te trouverais…et je mettrais fin à cette chasse qui n’en est pas une…je te trouverais… »

« Nooooon ! »

Walter se réveilla alors en plein sursaut.
Sa blessure le faisait affreusement souffrir et ce qu’il avait pensé être un cri horrifiant n’avait été qu’un faible gémissement. La pièce tournait devant ses yeux fatigués, il ne sentait presque plus son corps et ses sens étaient presque tous éteints…l’aventurier sentait quand même la sueur sur son front et entendait vaguement des voix près de lui…dans l’autre pièce…

« Niiiiin… »

Queen bougea alors et rampa sur son lit jusqu’à tomber par terre, tentant alors de s’approcher de la porte pour mieux entendre les paroles et surtout les sons des voix. Quelque chose…quelque chose en lui lui disait qu’il connaissait une de ses voix…que les mots qui le hantaient dans son sommeil étaient liés avec une de ces voix…

« Niiaaaahaaaan… »

L’aventurier arriva finalement devant la porte, mais ses forces l’avaient abandonnées et il sentait que le poison reprenait, lui, de la vigueur dans son corps. Il tenta vainement d’atteindre la poignée, mais n’y arriva pas.
Pourtant…pourtant, il devait y arriver…il fallait qu’il avertisse la Confrérie de ce qu’il se passait sous son toit…il fallait…il fallait qu’il leur dise que la voix de ses cauchemars…la voix du White Man…que cette voix était présente parmi eux…que le White Man était l’un d’eux !

Mais Walter était trop faible, et il retomba inconscient devant la porte, ayant tout tenté pour sauver ses amis dans un ultime effort, mais ayant été trahit par son corps…




« Par tous les saints… »

John Irons n’en croyait pas ses oreilles. Si c’était vrai, si ce qu’ils disaient était vrai…le pays était dans la plus grande de ses crises. Jamais il n’avait eu plus besoin de ses hommes les plus courageux, les plus téméraires, les plus puissants et…les plus fous, aussi.
Victor et les dénommés Zauriel et Zatara partageaient aussi son inquiétude et son incompréhension. Les meurtres horribles, l’attaque contre le Muséum et l’agression de Walter, ainsi que la présence de l’étranger et de Richard Scott, tout cela était complexe et difficile à appréhender pour ces êtres qui étaient pourtant habitués à ce genre de phénomènes.

« Je ne crois point que Dieu ait quelque chose à voir avec cette folie, John. »

Carter Hall venait de parler et de se lever. Il portait encore les marques de l’attaque de l’ancien quartier général du groupe, mais il semblait avoir retrouvé de sa superbe et de son élégance malgré les bandages. Sa voix était forte et due, et l’on eut dit qu’il voulait paraître aussi autoritaire que Batman, ce qui était peu réalisable vu le peu de charisme dont il faisait preuve.

« Oh, ça non…tout au contraire, même… »

Zauriel venait de prononcer ces quelques mots, et tous s’étaient retournés vers lui, qui s’était posé. Richard Scott se dit alors qu’il en saurait peut-être enfin un peu plus sur cet étranger qui semblait encore plus mystérieux que les autres membres de la Confrérie, qui l’étaient déjà fortement…

« Tu n’es pas en Son nom ici, n’est-ce pas ?
- En effet, Timothy. Je n’ai pas osé poser la question aux autorités compétentes, étant donné que même pour l’attaque Muséum ou pour les autres crises de la planète, personne ne voulait intervenir Là-Haut.
- Là-Haut ? Mais de quoi parlez-vous ? Et en qui devrait-il parler ? »

Victor se rendit compte alors de sa fougue et de la teneur de ses propos.
Qui était-il pour parler ainsi à cet être ailé ? Qui était-il pour parler ainsi en présence des êtres les plus puissants de l’Angleterre, et de la planète ? Qui était-il pour prendre la parole devant eux ?
Mais, alors qu’il s’attendait à être remit en place sévèrement, les visages se déridèrent et Zauriel répondit calmement en souriant aux questions du Ragman.

« Désolé, j’aurais dû vous en parler avant…tous ne sont pas informés de ma véritable nature, et je l’avais oublié…pardonnez-moi.
Je suis Zauriel, un membre des Anges, ces êtres Célestes qui forment en quelques sortes l’Armée du Ciel, et donc de Dieu. Je suis un de ses meilleurs combattants, et…
- Le meilleur combattant, Zauriel. Ne sois pas modeste. »

Celui qui se disait Ange sourit alors à Dan, qui venait de prononcer ces quelques mots, caché comme à son habitude dans une zone moins éclairée de la pièce.

« Un de ses meilleurs combattants, donc. Je sais que vous devez avoir du mal à me voir véritablement comme un Ange, eut égard à vos croyances, mais sachez que Dieu est Dieu pour tous les peuples : il change juste de nom selon les cultures, chose que certains ont du mal à comprendre… »

Un lourd silence s’abattu alors sur la pièce et ses occupants.
Tous, excepté Victor, étaient chrétiens, plus ou moins pratiquants. Et tous n’arrivaient pas vraiment à comprendre et accepter que leur Dieu, celui qu’ils priaient ou avaient priés, pouvait être le même que celui des hérétiques, de ces êtres païens sur qui on racontait tant de choses…bien sûr, ils ne croyaient pas vraiment à ces rumeurs, mais bon…les préjugés avaient la vie dure, même pour ceux qui protègent la veuve et l’orphelin…

« Mmh…et donc…et donc vous n’êtes point ici au nom de votre Dieu ?
- En effet. ILS n’ont pas voulus envoyer sur Terre des Anges pour régler ce conflit…mais, eut égard à une dette ancienne contractée à Timothy, je ne pouvais refuser de venir vous aider…donc je suis ici…
- Et tu n’es pas le seul. »

La Confrérie se tourna alors vers Zatara et John Irons.

« Nous avons tous une dette envers la Confrérie ou Monsieur Wayne. Et nous sommes là pour la remplir, pour en être définitivement débarrassé. »

L’homme blanc obscur se tourna alors vers Batman.

« J’espère qu’après, tu nous laisseras tranquille…
- Oui. Mais il me faudra tout votre savoir et vos capacités.
- Tu les as d’ores et déjà. Après tout, avec le génie de John Irons, la puissance d’un Ange, la tradition Juive d’un Ragman, les dons d’un Homo Magi, et tout le pouvoir de la Confrérie elle-même, qui pourrait nous résister ?
- Et bien…pourquoi pas moi ? »

Une petite voix étrange et nasillarde se fit alors entendre derrière Zatara, Maximilien et John Irons. Ils se poussèrent pour faire apparaître un homme grand, très grand et vêtu d’une longue cape blanche qui recouvrait entièrement son corps. Sa tête était peinte en rouge et son crâne était rasé, comme celui de Zauriel.
Mais la couleur de celui-ci faisait comme si ces deux êtres étaient deux opposés, deux contraires, deux ennemis naturels…

Lentement, le nouvel arrivant marcha jusqu’au milieu de la pièce, jaugeant chaque personne du regard avec un petit sourire de prédateur. Il s’arrêta alors et resta de longs instants à tourner sur lui-même, plantant son regard assassin dans les yeux de chaque personne présente, qui lui renvoyait bien sûr à chaque fois son défi.

« Héhé…vous vous demandez certainement qui je suis, n’est-ce pas ? L’un de vous va parler, va tenter de m’occuper tandis que les autres vont se préparer à me sauter dessus…n’est-ce pas ? C’est votre technique classique, et je la connais par cœur…mais vous n’allez pas réussir à accomplir vos plans, mes chers confréristes… »

Son sourire s’élargit alors devant la surprise et l’incompréhension des membres de la Confrérie. Il savait…il connaissait leur technique…comment était-ce possible ? Comment pouvait-il être informé de cela ?
L’arrivant claqua des doigts et ceux qui avaient les sens les plus développés purent alors entendre des bruits de pas et de respiration nombreux…et ils arrivaient…une petite armée arrivait, et elle serait bientôt là, sur eux…

« Et maintenant, vous vous demandez qui je suis, n’est-ce pas ? »

Un petit rire sadique s’échappa de sa gorge tandis que plusieurs êtres étranges entraient déjà dans la pièce et que des dizaines d’autres attendaient dehors pour faire de même.

« Je vais vous simplifier la tâche, mes chers confréristes. Appelez-moi Blood. Brother Blood. »
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyVen 23 Déc - 22:46

Une image de Zauriel par Cytrash :

The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 Zaurielr
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptySam 24 Déc - 18:41

Encore que du bonheur, le White man est un traitre!!! mon dieu!!! je ne vois pas qui... mais il faut que je me creuse la tete...
et la fin me dit qu'on va encore bien rigoler dans le 13...
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyDim 25 Déc - 19:32

J'aime bien ce déssin!
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptyVen 6 Jan - 21:12

Episode #13 : Le Traître & Le Mort.



« Brother Blood ? Et tu crois nous impressionner avec un nom si pitoyable ? »

Ragman sourit alors. Il sentait qu’il prenait peu à peu de l’assurance, et de toutes façons, cette remarque devait être présente dans tous les esprits…personne ne pouvait réellement prendre au sérieux un mec qui se faisait appeler Brother Blood…

« Arrête, Victor. Ne te moque pas du dirigeant de Zandia, je te prie. »

MacCassan se tourna, surprit, vers son ami, Timothy Wayne. Celui-ci croisait les bras tandis qu’une vingtaine d’hommes encerclaient les différents membres de la Confrérie, sans que celui qu’on appelait Batman ne déplace son regard des yeux de Brother Blood.

« Tu me connais ? J’en suis flatté, mon cher Timothy.
- Docteur Wayne pour vous. Ou Batman. Car je me doute que vous connaissez nos identités, n’est-ce pas ? Vous et vos laquais ne seriez pas venus ici si cela n’avait pas été le cas…
- En effet. »

Brother Blood s’approcha lentement de Wayne, ne lâchant pas son regard des yeux tandis qu’un immense sourire pervers s’affichait sur son visage.

« Je sais que tu es Batman, Wayne.
Je sais que Monsieur Hall ici présent est celui que l’on nomme Hawkman.
Queen, qui est alité, est un aventurier que les Africains nommaient Green Arrow.
Maximilien court plus vite que n’importe qui sur cette Terre.
Dan peut soulever et aller plus vite plus qu’aucun homme normal ne le peut.
Victor MacCassan est Ragman, le héros des Juifs qui a un lien spécial avec les âmes.
Zauriel est un envoyé du Ciel, un Guerrier Divin.
Zatara est un Homo Magi particulièrement dangereux.
John Irons est un génie scientifique hors du commun, malgré sa négritude.
Et… »

Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase.
Quelques secondes plus tôt, les joues de John Irons s’étaient empourprées tandis que la rage et la colère étaient montées en lui. Depuis toujours, le racisme ponctuait sa vie et l’empêchait d’être libre, d’user tranquillement de son fabuleux cerveau qui lui permettait de faire tant de miracles. Depuis toujours, il avait encaissé sans rien dire tout ce qu’on lui avait fait d’humiliations, d’insultes, d’injures. Depuis toujours, il avait subit et n’avait rien dit. Mais aujourd’hui, c’en était trop.

Irons avait sortit de sa poche un pistolet de sa création. C’était une arme assez basique à deux coups, mais son cerveau génial avait trouvé comment le modifier pour le rendre meilleur et plus dangereux encore. Ainsi, d’autres canons avaient été ajoutés, et cet arme pouvait maintenant tirer six balles, et ce en même temps si son possesseur appuyait sur la seconde gâchette, à côté de la première.
John visa alors la tête de Blood, mais un de ceux qui étaient entrés avec lui le vit et se jeta sur le noir, qui fut frappé dans le dos d’un coup de couteau. Un cri de douleur s’échappa de sa gorge tandis que tous les regards se posaient sur cette scène.

Le génie tomba violemment à terre avec son agresseur sur le dos, et plus personne ne parla alors ni ne fit quelque chose durant quelques secondes. Mais tous savaient une chose : la légère trêve venait d’être rompue, et le combat allait commencer au premier ordre lancé par un des deux commandants.
Ce fut Wayne qui réagit en premier, tirant de sa poche une de ses petites armes avant de la lancer vers Blood et de crier à l’attention de ses camarades des ordres.

« Allez tous ! Ils sont nombreux, mais nous avons la puissance et le courage ! Montrons à ces continentaux ce qu’il en coûte de défier chez eux les défenseurs de l’Angleterre ! »

Cet ordre fut comme un coup de fouet pour tout le monde.
Carter prit ses ailes qui étaient posées à quelques mètres de lui et les fixa sur ses épaules avant de s’envoler dans les hauteurs de la maison, prenant au passage deux des serviteurs de Brother Blood, qui tombèrent violemment sur le sol quelques secondes après dans un horrible bruit de craquement aigu d’os. Le héros ailé commença alors son travail de sape envers ses ennemis, plongeant en piqué pour capter des membres de l’escadron de Brother Blood pour leur faire subir le même sort que ceux qui gisaient à terre, inconscients.

Zauriel sourit en voyant son collègue déjà au combat. Tout le monde connaissait la fougue d’Hawkman, et la mort de son épouse avait dû accroître sa colère. Bien, pensa l’Ange tandis qu’il faisait tournoyer son Epée de Feu au-dessus de sa tête avant de commencer à se battre. Ainsi, il pourrait utiliser ces sentiments dans leur combat, et Zauriel connaissait assez Hall pour savoir que, en colère, rien ou presque ne pouvait l’arrêter…
Le guerrier Divin se jeta alors dans la mêlée, pourfendant par son arme ceux qui tombaient sous sa lame et frappant avec sa force surhumaine ceux qui osaient tenter la folie de l’approcher.

Zatara, lui, soupira. Il n’était pas à l’aise dans ce genre de combats. Trop d’ennemis, trop peu d’espace pour manœuvrer, se concentrer. Lui, il préférait se battre de loin, pourfendre ses adversaires avec ses sorts prononcés à l’envers. Là, il n’y arrivait pas véritablement et cela l’énervait. Cela l’énervait terriblement, en fait. Lui, un des plus grands Homo Magi, n’arrivait pas à se battre…quel comble !

« Errennot, sneiv à iom ! »

Plusieurs éclairs fauchèrent alors des adversaires de Zatara, qui sourit en se tournant vers tous ceux qui entraient dans la petite maison ravagée par les combats. Il allait s’amuser…

Dan et Maximilien, pendant ce temps, fonctionnaient en un parfait duo mortel et invincible. En effet, le deuxième n’arrivait pas à courir ou à bouger assez bien dans la pièce entièrement remplie et prête à céder sous le nombre, et donc il s’était posté dos contre le mur, attendant les adversaires que lui envoyait Dan. Celui-ci frappait tout ce qui était à sa portée, et lançait certains hommes de Brother Blood vers son allié, qui se faisait une joie de les mettre KO avec ses coups défiant la vitesse et les lois naturelles.

Ragman, lui, était affolé. Il avait mit son costume, mais n’osait attaquer ou faire quelque chose. Bien sûr, Victor voulait aussi arrêter ce fou qui avait investit leur lieu de rendez-vous, mais il hésitait à se jeter dans la mêlée. A vrai dire, il se rappelait encore ce qu’il s’était passé la dernière fois qu’il avait mit cet habit…et ne voulait pas vraiment revivre cette horreur.
Mais, alors que le héros Juif allait quand même user de ses poings sur les adversaires de la Confrérie, il entendit un faible gémissement à sa droite.

« Scott ? Richard Scott ? »

L’américain était à terre, inconscient. Une lame de couteau était enfoncée dans son ventre tandis que son torse était maculé de sang. On l’avait frappé et on le laissait agoniser…la rage monta rapidement en Ragman tandis qu’il s’approchait de son collègue.

« Allez…ça va aller…ne t’en fais pas…
- Je…kof, kof…ne mens pas…je…je sais ce qui va…arriver…
- Tu vas aller mieux et nous allons nous en sortir. Je te le promets…
- Ne…ne fais…jamais de…promesses…kof…que tu ne peux tenir… »

Victor sentait que, lentement, l’âme de Richard Scott entrait en lui.
Lentement, le Ragman sentait la puissance de cet être entrer en lui pour augmenter sa propre force et son propre corps. Mais malgré ses protestations, malgré son rejet de cette âme, elle entrait quand même…la malédiction du Ragman frappait encore MacCassan, qui relâcha immédiatement l’américain pour s’éloigner de lui, espérant ne pas être encore le coupable de la disparition d’une âme…

Timothy Wayne, pendant le drame que vivait son ami, se battait.
Avec ses poings, avec des chaises, celui qu’on appelait Batman dans les rues malfamées de Londres tentait d’arrêter le flot apparemment continu des ennemis qui entraient dans la pièce. Brother Blood était venu en nombre, mais la Confrérie n’allait pas se laisser faire. Ça non. Celui qui vaincrait ce qu’il avait fait de ses propres mains n’était pas encore né…

Soudain, le médecin sentit quelque chose dans son dos…une présence. Avec toute la vitesse dont il pouvait faire preuve, Wayne se tourna et se prépare à frapper son adversaire, mais il arrêta son geste au dernier instant. En effet, derrière lui ne se tenait pas un des envoyés de Brother Blood, mais plutôt le pathétique spectacle que représentait un Walter Queen pâle et malade, qui s’était traîné dans cette agitation pour venir le voir !

« Walter…mon Dieu… »

Timothy le prit dans ses bras tandis que l’aventurier tombait de fatigue et de douleur, mais il refusa l’aide du médecin et rejoignit violemment le sol. Les combats s’arrêtèrent alors, tandis que la plupart des envoyés de Brother Blood étaient à terre ou maîtrisés, et que leur maître avait lui-même disparut. Les membres de la Confrérie s’approchèrent alors de Queen, heureux de le voir en vie et de voir que les autres n’avaient pas grand-chose. Ragman, lui, n’était plus dans la pièce.

« Walter…qu’est-ce que tu fais là ? Tu devrais être au lit…
- N…non…je…devais…prévenir…
- Prévenir de quoi, Walter ? Parle, mon ami… »

Maximilien, Zauriel, Batman et Hawkman étaient debout tandis que Dan était accroupit à côté de Queen, le soulevant légèrement pour qu’il puisse mieux parler. Zatara était allé voir John Irons et Richard Scott pour tenter de les guérir, après avoir enfermé dans une prison magique les soldats de Blood encore vivants.

« Je…prévenir…Confrérie…
- Vas-y, Walter…vas-y…c’est moi…Dan…parle en confiance…De quoi dois-tu nous prévenir ?
- Euh…traître…il y a…il y a un…traître…
- Un traître ? »

Tous se regardèrent alors. Qui ? Qui pouvait avoir trahit ses collègues ? Qui pouvait les avoir vendus pour de l’argent ou autre chose ? Qui pouvait avoir sacrifié ses principes et son honneur pour les trahir ? Qui était ce traître ?
Leurs yeux se tournèrent alors vers le corps pratiquement inconscient de Walter Queen, attendant impatiemment le nom du traître pour le châtier.

« Qui, Walter ? Qui nous a trahis ? »

La tension était palpable dans la voix de Dan tandis que Walter Queen levait lentement son bas droit fatigué et faible.

« Je…euh…
- Qui, Walter ? Qui ?
- Lu…lui… »

L’aventurier pointa alors de son bras fatigué et faible un des membres de la Confrérie. Un de ceux que l’on n’aurait jamais soupçonné. Celui que l’on n’aurait jamais soupçonné. L’exemple pour tous. Le leader de l’équipe. L’instigateur de tout cela. Timothy Wayne !

Celui-ci ne comprit d’abord pas ce qu’il se passait. Il se retourna, mais vit qu’il n’y avait personne derrière…mais qui Walter désignait-il alors ? Ce…ce ne pouvait être lui qu’il montrait, non ? Il…il ne pouvait être le traître ! C’était impossible ! Pure folie !
Oui. Cela devait être cela. Queen devait délirer et confondre les personnes. Le médecin se rassura alors en pensant que ses collègues en viendraient aux mêmes déductions lorsqu’il remarqua que tous le dévisageaient et avaient fermés leurs visages. Ils semblaient si durs, si énervés, si en colère…Ils…ils ne le croyaient quand même pas coupable, non ?

« Timothy…comment as-tu pu ? Comment as-tu osé ?
- Mais…mais attendez…vous n’allez quand même pas… »

Mais Wayne ne finit pas sa phrase. Il avait entendu Hall parler et l’avait vu venir lentement vers lui, les muscles bandés prêts à l’emploi. Son ami…son frère, presque. Carter Hall, celui en qui il avait le plus confiance…il allait le frapper pour l’arrêter pour un crime qu’il n’avait pas commit !
Mais Batman n’allait pas se laisser faire. Il allait frapper Hawkman lorsque son mouvement s’arrêta et que l’horreur et la surprise apparurent sur son visage en regardant son ami.

En effet, Carter Hall ne marchait plus. Il avait stoppé sa marche et regardait maintenant son torse avec surprise. Une douleur, une fulgurante douleur l’avait arrêté, et maintenant l’homme ailé voyait d’où elle provenait. Une lame, une très longue lame était plantée au milieu de sa poitrine, et du sang coulait lentement le long de son corps stoppé.

« Carter…mon Dieu… »

Nul ne pouvait prononcer d’autre parole. Nul ne pouvait bouger. Le spectacle de cette attaque silencieuse et brutale empêchait tout mouvement. Seul le cerveau et les sentiments pouvaient encore fonctionner. Et si le premier remarqua rapidement que Brother Blood était derrière la lame à la tenir, avec d’autres hommes derrière lui, les sentiments eux laissaient libres cours à la colère et la rage, qui criaient tous deux vengeance pour le membre de la Confrérie qui tombait maintenant à terre, vaincu et…mort…
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 2 EmptySam 28 Jan - 19:33

Episode #14 : Les Etrangers.




Mort.
Carter était mort.
Lentement, les membres de la Confrérie voyaient le corps de leur ami tomber vers le sol, les yeux déjà vidés de son âme. Son cœur avait certainement déjà cessé de battre, touché apparemment par la lame de Brother Blood lors de son attaque surprise et vile.
Dans le dos…ce chien avait osé frapper leur ami dans le dos. Mourir était un des risques du métier et tous les membres du groupe étaient conscients qu’ils risquaient certainement de rejoindre l’Autre Monde lors d’une mission pour la Patrie. Mais si ils acceptaient la possibilité de mourir en guerriers, être tués dans le dos leur était intolérable…

Ce chien…ce monstre…cet être pathétique qui riait en tenant son épée rougie du sang de leur ami…Il avait osé. Il avait osé les attaquer chez eux. Les frapper. Et tuer dans le dos un grand guerrier qui méritait meilleure mort…les membres de la Confrérie ne pouvaient définitivement laisser passer cela.

« Tuez-le ! TOUS ! »

La voix de Dan n’avait pas été fluette ou douce, comme elle l’était en général. Là, elle reflétait la rage et l’envie de vengeance qui explosaient en lui, tandis qu’il lâchait doucement Walter Queen pour se relever et s’approcher d’un Brother Blood au sourire énervant.

« Ah ? Vous désirez me tuer ? Moi ? Maintenant ? Vous êtes fous…
- Etpourquoidonc ? Tucroisqu’onoserapasfairecequidoitêtrefaitàl’assassindeCarter ?
- Je ne comprends rien à tes paroles, Maximilien…Tu devrais te calmer, mais je me doute que tu es trop énervé pour cela…Bah, après tout…regardez derrière vous, vous comprendrez pourquoi vous n’allez pas me tuer…
- Zauriel…Qu’est-ce qu’il y a derrière ? »

Dan n’était qu’à quelques mètres de Brother Blood. Son regard lançait comme des éclairs et le jeune homme semblait prêt à frapper cet être avec toute la force et toute la détermination qu’il avait en lui. Il ne voulait pas le laisser partir, oh non…

Zauriel obéit alors presque naturellement à celui qui venait de parler si froidement. Lentement, le Guerrier Divin fit un léger demi tour en voletant avec ses ailes, et faillit lâcher son Epée de Lumière sous l’effet de la surprise.
En effet, derrière Dan, Maximilien et Walter, se trouvaient deux êtres qui volaient aussi, comme lui…mais ils n’avaient guère d’ailes, et l’Ange les connaissait trop biens pour ne pas savoir dans quelle situation compliquée ils étaient…
Le réserviste déglutit lentement avant de parler doucement à Dan et à l’autre membre encore valide de la Confrérie.

« Dan…Il a raison…D’autres choses doivent être réglées avant…
- Qu’est-ce qui peut être plus important que de venger Carter ?
- Sauver nos vies l’est pour moi… »

Dan et Maximilien réfléchirent alors. Zauriel n’avait rien d’un froussard : il avait affronté des armées de Démons et avait repoussé des monstruosités qui étaient bien pires que tous leurs cauchemars réunis. Si quelque chose le mettait dans un tel état et le faisait craindre pour sa vie, c’est que cette chose était horriblement dangereuse…

Lentement, les deux membres de la Confrérie se retournèrent et virent l’Etranger, celui que Timothy avait trouvé en bas de chez Carter, aux côtés d’un être assez bizarre, bien que familier étrangement, comme un vieil ami dont on a oublié le nom mais qu’on est sûrs de connaître. Ils entendirent Brother Blood fuir derrière eux, mais les deux défenseurs de l’Empire avaient d’autres choses à faire en priorité…
Les deux êtres s’avancèrent, toujours en l’air, vers Zauriel, Maximilien et Dan, tandis que Zatara se plaçait en silence derrière eux, prêt à intervenir au cas où.

« Qui êtes-vous ? »

La voix de Dan trahissait la curiosité et la peur. Lui qui avait été élevé dans l’optique d’être le meilleur, le plus fort et le plus honorable, il n’avait jamais réellement connut la peur. Mais énormément de choses avaient changées…Avec la destruction du Museum, les attaques de leur adversaire, les blessures de ses amis, la mort de Carter et…et surtout, la trahison apparente de Timothy…
Mais où était donc passé Wayne ? Du coin de l’œil, le jeune homme chercha dans la pièce trace de Batman, mais celui-ci avait disparut…Maudit soit-il ! Il avait certainement profité de la rage qui aveuglaient les autres pour fuir dans la nuit, rejoindre certainement son Maître, le White Man, pour pouvoir rire du coup qu’il leur avait joué…mais il n’emporterait pas cette victoire au Paradis, bien au contraire…

« Je suis Kal-El, esclave de Krypton envoyé sur Terre pour comprendre votre civilisation et savoir si vous serez faciles à vaincre. Je suis désolé si je vous ai fais peur les autres fois, mais je ne comprenais point votre langage. Ceci est désormais réparé. »

L’Etranger…
Il parlait l’anglais avec une perfection stupéfiante, lui qui quelques heures auparavant ne savait même pas ce que voulait dire les bases de la langue…c’était stupéfiant, mais Maximilien et Zauriel se demandèrent alors comment il avait pu apprendre cela aussi rapidement…et qui lui avait apprit, surtout.
Leurs regards se portèrent alors sur l’autre visiteur, qui commença à parler d’une voix calme mais très étrange, comme si elle venait d’Outre Tombe…

« Quand à moi, j’ai eu des centaines, des millions de noms…J’erre de par le monde à la recherche de choses connues de moi seul, protégeant des Vérités que vous n’espérerez jamais toucher du doigt et possesseur d’un Pouvoir qui dépasse votre entendement. Je vis parmi les hommes dans ma condition de non vivant et de non mort, ne me reconnaissant en aucun d’entre vous…Je suis un tel un fantôme sur Terre…
Appelez-moi le Fantôme Etranger, et cela suffira. »

Sa voix avait quelque chose d’ensorcelant, de charmant…Il savait capter l’attention, la retenir et faire ce qu’il en désirait, uniquement avec des mots…Pourtant, il ne semblait guère exceptionnel, si on passait outre sa capacité de voler. Vêtu d’un long manteau bleu marine, il portait un petit chapeau melon et ses yeux étaient invisibles, comme obscurs…Une vision que l’on pouvait parfaitement croiser dans Londres, en temps normal…

« Quevenezvousfaireici ? ÊtesvousdesalliéesdeBlood ? DuWhiteMan ? DeWayne ? Allonsparlez !
- Calmez-vous, Maximilien…ou bien préférez-vous Windrunner ? »

Zauriel sentit alors Maximilien frissonner. Apparemment, ce « Fantôme Etranger » avait touché la corde sensible, et son ami sembla être encore plus nerveux après ces quelques mots…

« Et pour vous répondre, je ne suis ni un allié de Brother Blood, ni du White Man, mais de Wayne cela pourrait être le cas…
- Timothy est traître à la solde du White Man…Walter Queen nous l’a annoncé… »

Zatara venait de prononcer ces quelques mots en s’approchant, par derrière, des deux hommes qui lévitaient. Avec sa magie, il avait réussit à soigner sommairement Richard Scott et John Irons, mais le second était beaucoup, beaucoup plus touché que l’autre.

« Timothy Wayne n’est point allié du White Man. Néanmoins, je sens en votre groupe quelque traîtrise…Je ne puis vous dire avec exactitude qui est le Traître, mais il se trouve ici… »

En disant ces quelques mots, le Fantôme Etranger avait levé la main droite légèrement et semblait concentrer. Apparemment, il remuait d’étranges et fantastiques énergies pour découvrir l’identité du traître, mais il n’y parvenait pas…

Dan, Zauriel, Maximilien et Zatara étaient, quand à eux, tendus et surpris. Avec tout ce qu’il venait de se passer, l’apparition de ces deux êtres mystérieux et à l’aura si puissante était difficile pour les nerfs, surtout qu’ils venaient de découvrir que leur ami et leader n’était peut-être pas le traître…mais en étaient-ils sûrs ?
Qui était ce Fantôme Etranger sortit de nulle part, qui contrôlait apparemment l’Etranger et annonçait simplement que Wayne n’était pas le traître, mais quelqu’un d’autre dans la pièce ? Qui était-il pour remettre en cause la parole de leur ami, Walter, empoisonné à leurs pieds et inconscient ?
Beaucoup trop de mystères entouraient cette affaire selon eux, et ils allaient devoir les éclaircir rapidement…








Pendant ce temps.
Les Docks de Londres.
J’ai toujours aimé cet endroit. L’air marin, l’iode, le goût du sel dans la bouche, les cris des Dockers…Etrangement, je me suis toujours sentis chez moi ici, alors que je viens pourtant d’une famille plus aisée que celles qui vivent ici. Mais je ne cherche point à comprendre ce mystère : d’autres m’assaillent et me troublent avant tout.

Je suis Timothy Wayne. Batman. Médecin préféré de la Reine, du moins officieusement. Je suis le leader de la Confrérie, l’équipe secrète qui a toujours protégée mon pays, l’Angleterre, et son Empire des attaques que l’Armée ne pouvait vaincre ou comprendre. J’ai toujours fais ce que j’avais fais à faire. J’ai toujours combattu le crime depuis onze ans bientôt. Je ne puis être un traître…

Je ne puis être le White Man. Je ne puis être un de ses alliés. C’est impossible…
Jamais je n’ai voulu de mal à Walter, ou aux autres. Jamais je n’ai voulu nuire à Carter ou à Richard Scott, même si je ne les apprécie guère. Je ne suis point de cette sorte d’hommes. Je…je suis mieux, du moins je tente de l’être.

Comment peuvent-ils croire de tels mensonges ?
Pourquoi Walter a-t-il dit cela ? Pourquoi ?
Sa blessure…Il a été empoisonné. Le White Man lui a certainement donné quelque drogue qui lui a fait perdre ses pensées, et il a ainsi accusé la première personne qu’il entendait par la porte. Notre ennemi a pensé que cela allait nous diviser…il a eu grandement raison.

Je ne puis rentrer là-bas. Ils n’ont plus confiance en moi, je ne peux les blâmer. Mais je dois faire cavalier seul alors. J’ai profité de la rage des autres pour m’éclipser, même si je jure de venger Carter. Je me doute bien que Brother Blood a pu leur échapper…ce fou n’aurait pas fait cela sans un plan de sortie. C’est pour cela que je suis parti. Pour le vaincre moi-même et seul.
Ah…le voila. Il court vers son navire. Il veut retourner chez lui, en Zandia. Heureusement que j’avais caché un costume de secours sous la maison de Walter…cela va m’aider grandement…

Tu as tué un de mes amis, Brother Blood. Tu m’as fais accusé à tort, tu t’es joué de moi et je suis presque sûr que tu es allié au White Man. Tu as certainement détruit le Museum, aussi. Bien, très bien. J’espère que tu t’es amusé. Car désormais, c’est à mon tour de lancer les dés…
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