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 The Secret and Stranges Tales of the Year 1899

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Ben Wawe
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Ben Wawe
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyDim 5 Fév - 20:33

Episode #15 : Que Faire ?


« Que faire, maintenant ? »

La question de Zatara était naturelle vu la situation, mais personne ne savait quoi répondre. Dans la maison presque détruite de Walter Queen, avec des blessés, un mort, deux disparus, une défaite et l’apparition de deux êtres étranges et mystérieux, la Confrérie était loin d’être au top de sa forme. Surtout que son leader, Timothy Wayne, leur avait fait faux bond.

Seuls Maximilien, Zauriel, Dan et Zatara étaient encore debout.
Walter reprenait doucement ses forces, mais il ne serait pas en état avant plusieurs jours, son organisme ayant du mal à se purger du poison qui coulait dans ses veines. Richard Scott était blessé, mais serait sur pied dans quelques heures, à la différence de John Irons qui était toujours entre la vie et la mort. Et Carter…Carter était toujours mort…
Comment pouvaient-ils espérer tenter encore quelque chose avec si peu d’effectifs ? Comment pouvaient-ils se relever de cette crise avec toutes ces horreurs ?

Soudain, alors que chacun était plongé dans ses pensées en regardant les dégâts dans la petite propriété de l’aventurier favori de la Reine Victoria, Zauriel s’éleva lentement et avec grâce dans les airs, jetant un petit regardé désolé à ses compagnons surpris par son attitude.

« Je…je suis désolé…
- Mais…qu’y a-t-il, Zauriel ? De quoi es-tu désolé ? »

Dan s’affirmait de plus en plus comme un leader potentiel du groupe. Etrangement, lui qui avait toujours été très discret et mystérieux, il apparaissait comme quelqu’un de fort, de motivé et d’autoritaire dans cette situation critique. Les autres trouvaient ainsi en lui le réconfort de l’autorité qui leur faisait défaut depuis le départ de Wayne, quelques instants plus tôt.

« Je dois partir…
- Quoi ? Mais pourquoi ? Tu nous abandonnes ? »

Zatara venait de lâcher ces quelques mots. Lui qui avait affronté les hommes de Brother Blood avec le Magicien, lui qui avait affronté des douzaines de Démons avec l’Homo Magi, lui qui avait été un de ses amis les plus proches avant…serait-il devenu un lâche ? Aurait-il peur, maintenant, de livrer un de ces combats qui avaient faits sa renommée et sa grandeur ?
Non, cela était impossible…c’était autre chose…

« Non…bien sûr que non…
Mais, malheureusement, mon absence a été rendue publique, et… »

La peur se lisait maintenant réellement sur le visage de l’Ange. Et tous savaient ce que ses paroles voulaient dire : si son départ…si le fait qu’il ait combattu sur Terre sans l’autorisation de ses Maîtres…si cela avait été découvert…il risquait des souffrances que nul Mortel ne pouvait imaginer…et tout était de leurs fautes…

« Oh, maisestcequon… »

Mais Maximilien n’eut pas le temps de terminer sa phrase.
Zauriel, devant lui, commençait déjà à disparaître. Son air las et apeuré resterait à jamais dans les pensées des personnes présentes, qui ne l’avaient jamais vus ainsi et ne pensaient jamais le voir…
Maintenant, tous savaient que leur ami ne survivrait peut-être pas…Tous savaient que plus jamais il ne pourrait les aider…Tous savaient qu’un de leurs grands alliés partait, et peut-être à jamais…

Déjà, il ne pouvait plus bouger et levait les yeux au Ciel, conscient de ce qui allait lui arriver. Bien sûr, il servait une Puissance Supérieure qui accordait son Pardon…mais si tendre l’autre joue était un des préceptes théoriques de Dieu, sa vengeance était Divine, et Zauriel allait maintenant faire connaissance avec l’organe Divin chargé de réprimer les Anges Traîtres…et il ne survivrait peut-être pas…

« … »

L’Ange voulut parler, mais il se rappela qu’il ne le pouvait déjà plus. Il leva sa main droite et fit un petit signe à ses amis avant de disparaître, la Confrérie ne pouvant dévier son regard de cette vision qui déchirait le cœur de chaque personne présente. Même le Fantôme Etranger et le Visiteur d’un autre monde sentaient en eux une vague de tristesse monter en eux, eux qui étaient légèrement dans l’ombre…
Et bientôt, ce fut terminé…

« Mon Dieu… »

Maximilien avait dit cela en tombant à genoux, fatigué, lassé et harassé par tous les événements qui étaient arrivés…Qu’avaient-ils donc faits ? Pourquoi méritaient-ils tout cela ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant d’abnégation à les détruire, à faire disparaître leurs proches ? De quoi étaient-ils donc coupables ? »

« Maximilien… »

Dan avait posé sa main sur l’épaule de son ami et se tournait vers Zatara, et les deux autres qui s’étaient approchés après s’être posés au sol, silencieusement. Il attendit quelques instants avant de reprendre d’une voix calme, mais pleine de motivation et d’autorité.

« Nous vivons une grave crise. Carter est mort. Walter, Richard et John sont blessés. Ragman et Timothy ont disparus. Zauriel est partit. Mais ce n’est point terminé. Le White Man va continuer ses meurtres, et Brother Blood doit payer la mort de Carter.
La Confrérie est blessée, pour le moment. Mais elle n’est pas morte. Alors, mes amis et collègues, qu’allons-nous faire maintenant ? Allons-nous rester ainsi et pleurer ce qu’il vient de se passer ? Allons-nous accepter notre sort ?
Ou bien allons-nous nous comporter en êtres de valeurs ? Allons-nous nous relever, nous battre contre ceux qui nous ont fait plier ? Allons-nous montrer à nos agresseurs qui nous sommes ? »

Les paroles du jeune homme résonnaient dans les cœurs des personnes présentes. Lentement, Maximilien se releva et sourit à son collègue, avant de se tourner vers les autres. Il resta ainsi, quelques instants, à scruter le regard de chacun d’entre eux, pour y chercher, et y trouver, la lueur d’espoir et de détermination qui apparaissait aussi dans ses yeux.
Après cela, le bolide alla vers le corps de Carter, toujours masqué par ce qui protégeait son identité civile quand il était Hawkman. Il le mit sur son épaule, et soupira avant de parler doucement et de manière calme à Dan, Zatara, le Fantôme Etranger et le Visiteur.

« Je vais enterrer Carter. Et après, nous irons en Zandia. Et nous ne reviendrons qu’après avoir fait couler le sang de ceux qui ont osés se mettre en travers de notre chemin. »







Froid.
Peur.
Il avait froid et peur.
Seul, sans alliés, sans amis, sans rien…Cela faisait environ une demi heure qu’il était là, prostré dans cette ruelle de Londres…sous la pluie et aux côtés des rats, ces bêtes dont il avait toujours eu une peur bleue…mais il ne pouvait partir…non…
Il était devenu trop dangereux. Trop intenable. Trop puissant…Il ne pouvait rester avec les autres, avec ses amis de la Confrérie…Avec tout ce qui était déjà arrivé à ceux qui portaient le costume de Ragman, l’homme avait toujours eut peur de devenir comme eux…un Mangeur d’Âmes…Un monstre entre les monstres…

Il en avait parlé à Timothy…et celui-ci l’avait rassuré… « Ne t’en fais pas, Victor, tout ira bien…je te protégerais »…Foutaises ! Le pauvre homme qui était totalement mouillé et mort de peur voyait bien maintenant qu’il était seul…seul, face à ses démons…
Ils avaient faims…tellement faims…La tentation était trop grande d’aspirer les âmes de ceux qu’il affrontait...C’était pour cela qu’il avait dû partir…c’était parce qu’il avait faillit tuer Richard Scott définitivement qu’il avait fuit…et maintenant, il ne pouvait plus rien…

Ragman…
Ragman était inutile à la Confrérie…
Et maintenant, tous ceux qui se disaient être ses amis devaient le rechercher…Richard avait dû se réveiller, et leur dire ce qu’il lui avait fait…Et maintenant…et maintenant, il n’avait plus que deux choix pour la suite de sa vie : ou il acceptait son sort et allait se faire arrêter par ceux qui lui feraient certainement du mal pour se venger, ou…ou il devenait réellement un Ragman, et affronterait la Confrérie avant qu’ils ne le prennent en chasse…et il l’affronterait pour la détruire…pour être enfin libre…







Zandia.
Un pays perdu en plein cœur de l’Europe.
Un pays qui abrite celui qui a tué un de mes meilleurs amis, Brother Blood.
Un pays dans lequel je viens d’arriver après une semaine de voyage, et qui ne se relèvera pas de ma venue. Moi, Batman. Timothy Wayne.
Ce fou m’a fait mal. Ce fou a affronté mon groupe et a gagné. Il m’a fait passer pour un traître. Et ils l’ont crus. Mes amis l’ont crus. Enfin, ils ont crus Walter, mais je suis sûr que Brother Blood contrôle tout.

Cela ne fait que quelques heures que je suis là, mais Zandia me connaît déjà. J’ai déjà pris la vie de deux gardes de mon ennemi. Chez moi, je ne tuais presque jamais. En tant que médecin, je respecte trop la vie. Mais là, je ne suis plus médecin. Je ne suis plus Timothy Wayne. Il est mort, ou bien il me laisse la place. Je suis Batman. Je suis le Bras de la Justice. Je suis la Vengeance. Et je vais sévir…
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Ben Wawe
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptySam 25 Fév - 21:20

Episode #16 : Les dernières lignes.




La nuit.
Mon univers.
Mon domaine, mon antre.
C’est durant la nuit que je me sens le mieux. C’est durant la nuit que je me sens vraiment vivant. Vraiment moi-même.
Depuis que je suis arrivé ici, en Zandia, je ne sors que la nuit. D’ailleurs, les premiers jours, je ne suis même pas sorti. Comment réussir ma mission si je ne connais pas le pays et les coutumes des habitants ? Cela m’était impossible. J’ai donc tout fais pour pallier à cela.

J’écris ces lignes alors que je suis perché sur le toit d’une des maisons de Zandia City, la capitale de cette petite île entre la Sardaigne, la Sicile et l’Italie. Il m’est étonnant que personne n’ait jamais véritablement parlé de ce pays, qui semble pourtant autant développé que ses voisins européens. Evidemment, cela n’est rien comparé à la grandeur de notre belle Angleterre, mais cela ressemble fort à la France, par exemple.
Si je reviens de ce périple, il faudra que j’enquête là-dessus. Si je reviens, évidemment. Ce dont je doute grandement.

Cela fait aujourd’hui un mois que je suis arrivé ici, caché à bord du bateau qui avait amené Brother Blood en Angleterre. Avec énormément de chance, d’adresse et l’aide de notre Seigneur, j’avais réussis à prendre place sur ce navire et à ne point me faire repérer par les hommes de main de celui que je rêve désormais d’annihiler. Sitôt arrivé en ce pays, j’ai tenté de survivre et de commencer ma vengeance. Je compris vite que cela ne serait point aussi simple.
Bien, reprenons. Que dire à propos de Zandia ? C’est un pays entre…Mmh…Je me rends compte que je répète ces quelques mots, et que ma main tremble tandis que le crayon glisse sur la feuille de papier. Que m’arrive-t-il donc ? Pourquoi est-ce que mes pensées flottent en mon crâne comme une plume au vent, partant d’un côté à l’autre pour y revenir anarchiquement ? Pourquoi est-ce que ma grande maîtrise de moi me fait-elle défaut ?
Arrête de te poser ces questions, Timothy. Tu connais déjà la réponse. Tu as peur.

Car oui, moi, j’ai peur. Je suis certain que les criminels de Londres seraient heureux et enchantés de savoir que leur grand adversaire, le Batman, ait peur dans un pays étranger. Pourtant, cela est vrai. J’ai peur de ce que je pourrais découvrir ici. Sur les autres…et moi-même.
Car, même si je n’ai jamais cru aux affabulations de Walter, qui devaient être le fait du White Man, je crains qu’il n’ait pas tout à fait tort. Et si…et si je n’étais point aussi héroïque que je le pensais ? Et si quelque chose d’autre, en dehors du Batman, dormait en moi ? Et…et si, au fond, j’étais aussi un criminel ?
Cela a toujours été ma grande peur…et ce fut la raison de mon départ précipité de la Confrérie. Ça, plus l’envie de vengeance sur Brother Blood.

Brother Blood…
Ce chien a tué Carter. Un ami. Un frère. Même si nous n’étions que rarement d’accords, j’avais pu m’en faire un homme de confiance. Depuis deux ans que je le connaissais, nous nous étions toujours soutenus. Nous nous étions rencontrés lorsqu’un étrange météorite était tombée dans le Nord de l’Angleterre. J’avais été dépêché par la Reine pour aider d’éventuels blessés, et je l’avais trouvé sur place, enquêtant sur cet étrange phénomène. Il n’avait jamais voulu me dire comment il était venu là si rapidement, et désormais je ne pourrais jamais plus lui poser cette question…Triste monde.
Carter et moi étions très liés. J’avais été là lors de son mariage avec sa défunte épouse. Il avait été là lors du dixième anniversaire de la mort de Mary et du meurtre de son assassin, celui qu’on surnommait jadis Jack l’Eventreur. Nous nous étions aidés dans l’adversité…et je n’avais point été là pour le protéger quand il en avait eu besoin…

Arrête de penser à cela, Timothy. La tristesse et la douleur ne doivent point te miner, mais doivent te servir comme leitmotiv pour rendre la Justice. Nul ne peut venir arrêter Brother Blood, étant donné que personne ne le connaît, ou du moins personne ne le connaît officiellement. C’est pour cela que je suis venu ici, seul : la Confrérie agit pour Sa Majesté, et je ne puis l’utiliser ici.
Mes amis, si un jour ces quelques lignes vous parviennent…pardonnez-moi mieux que je pourrais me pardonner de faire cela.

Mais passons.
Passons l’inquiétude sur ma réelle identité, sur le White Man, sur le lien que j’espère être vrai entre lui et Brother Blood. Car, si il n’existe pas, cela veut dire que le premier est toujours en liberté à Londres…
Passons sur la douleur d’avoir perdu Carter, sur la tristesse et l’envie de lâcher les larmes sur mon visage masqué, sale et fatigué par plusieurs semaines d’insomnie et de malnutrition. L’on ne manque que ce qu’on vole par ici, et ma morale m’a souvent empêché de trop me nourrir pour ne point appauvrir encore plus la population.
Je suis en Zandia. Je suis seul, uniquement armé par mes gadgets, et la peur que j’inspire aux hommes et femmes qui ont le malheur de croiser ma route. Ce n’est point un tableau si sombre, après tout.

Il faut que j’arrête de parler de moi. Si j’écris ces notes, c’est pour vous, mes amis. Pour que vous connaissiez parfaitement ce pays lorsque vous viendrez, car je sais que vous viendrez. Je vous connais trop bien. Et je sais aussi que je n’ai que peu de chance de revenir vivant, et de réussir ma mission.
Voici donc tout ce que j’ai pu obtenir d’informations sur la Zandia, après moult interrogatoires musclés et enlèvements que vous n’apprécieriez guère. Mais ceci est une guerre, et j’agis comme un soldat. Dieu me pardonne.

La Zandia est une île qui fut attaquée au XIIIe siècle par les Chevaliers du Pape lors de la Croisade des Innocents, qui avait comme objectif officieux d’exorciser la Cape du Christ (portée lors de Son Dernier Repas) qui était, apparemment, contaminée par des Démons. Les Croisés tentèrent de prendre le contrôle du pays sur le chemin de Jérusalem, mais les prêtres de celui-ci s’interposèrent. Des centaines d’innocents et de religieux furent massacrés par ceux qui se disaient envoyés du Seigneur.
Le Grand Prêtre de Zandia réussit néanmoins à voler la Cape du Christ, et cette victoire insuffla courage et volonté à son peuple, qui repoussa les envahisseurs. Le Grand Prêtre se baigna alors dans le sang des victimes, et acquit ainsi certaines…capacités que je n’ai point encore vraiment comprises. Néanmoins, ceci n’est point le pire à propos de cette population.
En effet, le Grand Prêtre avait prit le pouvoir sur l’île, et ne fut remplacé que par son fils, qui le tua. Le descendant de celui-ci fit de même pour prendre le pouvoir, et ainsi de suite. En clair, mes amis qui lisez ces quelques lignes écrites par ma main tremblante et avant que j’aille affronter une mort presque certaine, le fils tue toujours le père. Ceci est une coutume des plus sanglantes et des plus païennes que je connais. Mais passons.

Je n’ai pu visiter toute l’île, étant donné que personne ne peut entrer ou sortir de Zandia City sans l’autorisation de Brother Blood. Celui-ci vit dans une immense forteresse ancienne au milieu de la capitale, et j’ai su, en torturant malheureusement un garde, qu’il y avait divers passages secrets. Je vous joins le plan de ce que j’ai pu comprendre.

Je ne connais point le nombre des gardes. Les rares fois où je me suis approché de cette immense bâtisse, j’ai failli être pris par les hommes de notre ennemi. Ce soir, de toutes façons, j’irais. Je tenterais de trouver cet être qui nous a tant pris, et qui est certainement lié au White Man. Cela est évident pour moi, désormais : nous sommes sous le feu d’une attaque en règle.
Quelqu’un nous en veut. Qui ? Brother Blood, White Man…ou quelqu’un d’autre. Mais je suis sûr désormais que les deux sont alliés. Brother Blood a certainement fait poser les bombes dans le British Museum, après que le White Man nous ait fait nous réunir par ses meurtres. Mais pourquoi faire cela ?
La réponse est claire, je pense : nous gênons quelqu’un, et cet être veut nous éliminer. Il a presque réussit. A mon tour de tenter ma chance.

Voila mes amis, ceci est certainement mon mot posthume. Vous trouverez certainement ces quelques lignes un peu folles et indigne de ce que j’étais, mais je crains de ne plus être vraiment moi-même. Ici, j’ai tué. Ici, j’ai torturé. Ici, je veux me venger. Je crains de ne plus être totalement celui que vous connaissiez. Je crains de n’avoir jamais été celui que vous connaissiez, en fait.
Naguère, je parlais de mes peurs. Je crois que mes peurs se matérialisent, et que j’ai fais des choses horribles. J’ai…des rêves étranges. Je me vois, tuant des femmes et des hommes. Surtout des femmes. Surtout des prostituées. Surtout à White Chapel…
Seigneur…Est-ce possible ? Ais-je été celui qui a tué ma douce Mary ? Mais alors, pourquoi ? Et si j’ai été cet être…pourquoi ne serais-je point le White Man ? Ces questions me hantent depuis un mois, et j’ai peine à croire que je vous en fais part…mais à l’heure de ma Mort, je ne puis en faire autrement. Veuillez me pardonner.

Voila, ceci est terminé. Peut-être ais-je été Jack l’Eventreur et peut-être suis-je le White Man, comme mes rêves me le disent. Peut-être n’est-ce que folie, ou manipulation. Je ne sais point. Peut-être nous reverrons-nous, mais je m’en doute.
Je laisse ces quelques mots avec le signe que tu m’as appris, Zatara, mon vieil ami. Toi que j’ai trouvé nu et seul lors de ta perte de mémoire à cause d’un combat magique, je sais que tu sauras retrouvé cette indication magique. Et que tu pourras mener les autres au combat.
Walter…Après Carter, tu es aussi mon frère, tu le sais. J’aurais tant voulu te protéger de ce monstre…et j’aurais tant voulu que tu ne remues point en moi ces interrogations qui me rendent fou. Mais je ne t’en veux point, vieil ami. J’espère que tu auras l’intelligence de ne point venir, mais je n’ai que peu d’espoir là-dessus. Après tout, comme tu me l’avais dis lors de notre séjour en Afrique « Nous ne vivons qu’une fois, et l’important est de faire un beau cadavre pour la parade de la Reine ». Je n’avais guère compris, alors. Maintenant si. Merci.
Dan…mon ami. Toi qui es venu me voir pour me proposer tes capacités…saches que j’ai toujours connu ton secret. Et que j’ai longtemps espéré que tu m’en parles, que tu me fasses confiance. Je pensais que tu savais que je traite aussi bien mes amis que mes amies…
Maximilien…je t’ai recueillis lors de ton arrivé en ce Temps. J’espère que ta course reprendra, et que la plaie béante en ton cœur ne se rouvrira point. Tu vaux mieux que ce que tu penses, et je sais que ton Destin est grand encore. Pars, cours et vis ta vie, ne pense plus au Passé…
Zauriel…mon maître de combat et ami. Tu es le plus grand combattant que j’ai connu, et je ne me suis toujours point remis de ton apparition céleste lors de notre première entrevue, en mon Manoir. Je prie sincèrement pour que Dieu te pardonne ce que tu fais avec nous. Je m’en veux de t’avoir appelé, mais je sais aussi que sans toi, jamais ils ne pourront vaincre sur ce sol. Sans toi, la défaite est assurée.
John…Depuis toujours, tu penses que ta couleur importe, même quand tu m’as sauvé la vie, chez toi en Amérique quand je poursuivais ma quête intérieure. C’est vrai, ta négritude est partie inhérente de toi-même, mais elle ne te fait pas. Tu es quelqu’un de Grand et d’Honorable, John. Ton Futur est des plus grands, et je sais que la Reine a des projets pour toi. Accepte son aide, et accepte le fait que nous ne sommes point tous des monstres.
Victor…Je suis désolé de t’avoir rappelé. Je sais que tu as dû souffrir lors de l’attaque…être Ragman n’est point tâche aisée, je le vois bien. Mais tu es quelqu’un de fort, Victor, et certainement le meilleur de ta lignée. Ne pense point à la Mort et à ce que tu peux faire, mais pense à ce que tu dois faire. Cela est toute la différence.
Enfin, il vous reste vous, Richard Scott. Je ne vous connais guère, mais un immense pouvoir coule dans vos veines, désormais. Usez-en avec attention et douceur. Ceci n’est point amusement, mais affaire de grande importance. Vous avez réputation frivole : prouvez au monde que les fils d’Amérique valent les fils d’Angleterre…

Voila, c’était tout ce que j’avais à dire. Je m’en veux de vous laisser à l’heure du combat et alors que l’Etranger est encore libre, mais je ne puis faire autrement. Adieu, mes amis. Que Dieu sauve l’Angleterre, et ais pitié de mon âme…








Le vent fouette mon visage tandis que l’eau de mer agresse mon corps. Du moins, c’est ce que je devrais ressentir si j’étais humain, comme la majorité des personnes qui m’accompagnent. Enfin, tous ne le sont pas…
Alors que la bateau part lentement du quai de Faro, Sud du Portugal, je vois la fermeté et la détermination sur le visage de Walter Queen, à peine remis de son empoisonnement, Dan, Maximilien, Zatara et le Visiteur venu des Etoiles. Depuis que je leur ai montré la météorite dans le Nord de l’Angleterre et que je leur ai tout expliqué, ils n’ont pas desserrés les dents. Cela est normal. Je ferais pareil si j’avais été trahi par un des miens depuis tant de mois…

Mais passons. Un long voyage nous attend encore, et je ne sais si ils se fient à moi. Ils ne devraient point. Même si je les aide, même si je leur explique tout…la Confrérie doit être détruite. Et mon allié et moi le ferons. Même si cela doit entraîner la mort de ceux que je considère peu à peu comme des amis…
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptySam 18 Mar - 20:43

Episode #17 : L'invasion.


Zandia City.
Capitale de Zandia, petite île oubliée de tous dans la Mer Méditerranée.
Un pays qui allait subir l’attaque la plus violente et la plus puissante du XIXe siècle, faite par des êtres qui étaient plus que des humains. Des êtres qui portaient en eux une colère et une rage qui pouvaient tout leur permettre…absolument tout.

Tous étaient prêts au combat.
Tous étaient sûrs de se battre jusqu’à la Mort pour se venger et châtier ceux qui leur avaient fait du mal.
Tous étaient armés, avaient revêtus leurs tenues de guerre et trépignaient d’impatience, tandis que leur navire entrait rapidement dans le port de la capitale de l’île, au petit jour.

Walter Queen était à nouveau debout, son corps vidé du poison du White Man. Habillé d’un habit en cuir vert et d’un masque qui recouvrait tout son visage au-dessus du nez, l’aventurier semblait prêt à user de son arc et de ses pistolets d’une façon mortelle. Il avait été trahit, blessé et son ami avait été tué…Personne n’allait arrêter sa vengeance.

Dan portait un vêtement uni noir, une lame assez ancienne sur le dos et un bouclier à l’avant bras gauche. Il semblait le plus muet et le plus mystérieux, et même l’étrange Fantôme Etranger avait eu du mal à percer son identité. Mais, même quand il avait découvert qui il était vraiment, il n’avait rien dit…ce n’était pas son rôle de tout révéler…Un autre allait s’en charger.

Maximilien était habillé d’un étrange habit bleu et argenté. Des bottes noires en cuir résistant étaient à ses pieds, tandis qu’une sorte d’éclair en argent était cousu sur sa chemise bleue. Il portait aussi un masque qui cachait tout son visage, sauf ses yeux, et le Confrériste semblait extrêmement concentré par ce qui allait arriver dans quelques instants, étant impatient d’user de sa monstrueuse vitesse pour venger Carter et sa confiance perdue…

Zatara avait gardé sa chemise blanche et son pantalon noir classique. Il avait enlevé son nœud papillon, et avait préparé ses meilleurs sorts pour pouvoir rapidement mener la Confrérie vers le château de Brother Blood. Ce chien, et le traître qui se trouvait avec lui, allait payer ce qu’ils leur avaient fais, même si il n’était plus un membre permanent de la Confrérie…

Richard Scott allait mieux, comme Walter Queen. Remit de sa blessure, il portait dans sa main droite l’étrange lanterne asiatique qui lui permettait de faire d’étranges et puissantes choses. L’Américain ne savait pas comment cela fonctionnait, pourquoi il avait d’étranges rêves, et ce qu’il faisait là…mais il savait, au fond de lui, que c’était sa place : ces hommes l’avaient aidés, l’avaient protégés…et maintenant, il allait se battre avec eux. Jusqu’à la Mort, si besoin…

Enfin, ils restaient les deux membres les plus étranges de cette équipée : le Fantôme Etranger et Kal-El, comme il se faisait appeler.
Le premier ne disait rien, et se contentait d’observer. Ses pouvoirs semblaient extrêmement puissants, mais il n’en avait jamais fait la preuve devant la Confrérie. Tous les membres savaient pourtant qu’ils avaient de la chance de l’avoir avec eux, même si Dan se demandait si cela n’était pas trop facile d’avoir un être si puissant dans leur camp…Le Confrériste restait assez sceptique à propos de l’être au chapeau recouvrant son visage.

Le deuxième, lui, semblait plus loquace. Il avait longuement parlé avec les autres, grâce à la Magie de Zatara, durant de longues nuits, et les avait informés qu’il venait des étoiles. D’une planète perdue dans une galaxie lointaine, en fait. Evidemment, tous avaient eus du mal à l’accepter, mais les inventions extraordinaires qu’il avait ramené et les capacités surhumaines du Visiteur ne pouvaient dire autre chose : il venait bien des étoiles, et il avait pour mission d’espionner la race humaine.
En fait, il leur avait expliqué qu’il avait été envoyé par ceux qui avaient conquis son peuple, de la planète Krypton, pour pouvoir leur ramener des informations sur la Terre, en vue d’une possible invasion. Mais Kal-El n’avait plus envie de continuer ce rôle, car il avait comprit, en observant les Humains, que la révolte était préférable à la servitude…et que son peuple devait chasser ceux qui le maltraitaient.
En fait, le réflexe humain de toujours se dépasser et de ne jamais accepter le joug de la tyrannie lui avait plu, et il allait exporter ce comportement sur sa planète, quand il rentrerait chez lui. Mais après avoir punit ceux qui avaient fais du mal à la Confrérie, dont les membres devenaient des amis, évidemment.

Enfin, ils accostèrent sur un petit ponton en bois de Zandia City, la brume magique de Zatara aidant à dissimuler leur arrivée. Lentement, tous descendirent de leur navire, prêts à se venger.
Prêts à venger le British Museum, qui avait été réduit en poussièredans la vendetta dont ils avaient été victimes.
Prêts à venger les blessures faites à John Irons et Ragman, qui avaient été touchés différemment par l’attaque de Brother Blood et des siens, et qui ne seraient plus jamais les mêmes après cela.
Prêts à venger Carter Hall, leur ami tué par traîtrise et qui avait reçu un hommage à la hauteur de sa vie et de ses actes. Habillé de son costume et de ce masque d’aigle qu’ils n’avaient osés lui retirer pour ne pas fondre en larmes à la vue de son visage mort, Hawkman avait été transporté dans l’espace par le Visiteur de Krypton, pour que son corps y reste à jamais. La Confrérie voulait rendre ainsi un dernier hommage à celui qui ne s’était senti vivant que là-haut.
Et enfin, étaient prêts à venger leur confiance perdue. Leur confiance perdue en Timothy Wayne, ce traître…

Car oui, alors qu’ils avançaient dans les rues désertes de Zandia City, tous pensaient à ce qu’ils allaient faire subir à celui qui les avait trahis. A celui qui allait être frappé et tué par ceux qu’il avait tenté de manipuler, de tuer. Pour eux, pour tout ce qu’il avait fait, ce monstre était la pire horreur qui vivait sur Terre, et ils allaient le punir pour cela.

Il avait osé les trahir, lui qui avait été leur modèle. Batman était devenu fou, et s’était transformé en ce qu’il détestait le plus, normalement : un criminel. Un monstre, même. Peut-être l’était-il déjà depuis longtemps…
Peut-être avait-il déjà ce côté malfaisant en lui lorsqu’il avait arrêté l’Eventreur, jadis…peut-être avait-il été l’Eventreur, d’ailleurs, passant de cet aspect de sa folie à Batman pendant quelques années, avant de retomber dans ses pires penchants…ils ne le savaient pas. Le cerveau humain était trop compliqué pour qu’ils puissent comprendre comment fonctionnait Wayne. Et, en fait, ils s’en fichaient.

Ils savaient qu’il les avait trahis. Qu’il avait été témoin de la tombée d’une étrange météorite, et qu’il en avait retiré…quelque chose. Nul ne savait quoi, car seul Carter en avait été le témoin. Seul Hall connaissait le secret de Wayne, et il l’avait gardé jusque là. Cela avait créé une grande amitié entre les deux hommes, mais aussi une certaine…animosité. Comme si Hawkman se méfiait de Timothy, tout en l’appréciant grandement en même temps.
C’était un atour pour Batman, mais en même temps…cela pouvait être dangereux. Et cela devait être pour cela que Timothy l’avait fait tuer…pour que Hawkman se taise, qu’il ne dise rien…qu’il ne le gêne pas dans son plan monstrueux…

Car toute la Confrérie était désormais convaincue que Wayne avait un grand plan en tête. Que tout ce qu’il avait fait avait été mesuré, pensé et réfléchit des mois auparavant. Et tous pensaient qu’il désirait certainement prendre le pouvoir en Angleterre. Et que c’était pour cela qu’il avait tout fait pour détruire la Confrérie, la seule chose qui pouvait l’empêcher de mettre son plan en exécution.
Son plan était brillant, d’ailleurs : tuer monstrueusement des gens dans Londres, toucher un des membres dans sa vie privée pour réunir la Confrérie dans l’urgence, faire semblant de tenter de la détruire en explosant le Museum pour amener le groupe chez Queen, et ainsi envoyer les hommes de Brother Blood pour l’estocade finale dans un endroit que les Confréristes ne maîtrisaient pas.
Normalement, tout aurait bien fonctionné, si rien n’avait gêné les calculs de Wayne. Mais heureusement, Richard Scott et le Visiteur avaient été là, et avaient été des grains de sable dans le plan de Batman.
Et maintenant, la Confrérie, après avoir subie les événements, allait maintenant les provoquer. Et en profiter.

Le groupe arriva alors au milieu de Zandia City, et ils pouvaient désormais voir l’immense château de Brother Blood en face d’eux. Les Confréristes restèrent silencieux quelques instants, se concentrant pour le combat à venir. Se rappelant les raisons de leurs actes à venir. Se remémorant leurs rages et leurs douleurs. Serrant fortement leurs armes, attendant le moment d’en user avec violence et douleur.
Et, après ces quelques minutes d’hésitation et de concentration où tous comprirent ce qu’ils avaient à faire…l’Enfer se déchaîna sur Zandia.

« A moooort !!! »

Ce monstrueux cri de guerre s’échappa alors de la gorge de Dan, qui commença à courir l’épée à la main vers le château, tandis que les autres se mettaient déjà à l’œuvre pour assiéger la demeure de l’assassin de Carter Hall.
Zatara s’éleva dans les airs, prononçant d’étranges formules magiques qui transformèrent les maisons environnantes en ruines fumantes, pour avoir de la place pour les combats. Le ciel se mit alors à devenir sombre et dangereux, et d’étranges vents violents commencèrent alors à ébranler les fondations de la forteresse, qui en tremblait.
Maximilien usa, lui, de sa vitesse impressionnante pour tourner autour du château, et détruire pierre par pierre chaque pan de celui-ci. La rage se lisait dans ses yeux, et il était prêt à tout pour se battre et venger ceux qui avaient été les victimes de l’attaque de Brother Blood et de Wayne. Qui, eux, allaient subir sa colère durant de longs moments de torture…
Le Fantôme Etranger et Kal-El, eux, avaient décidés de s’élever dans les airs et de n’intervenir que quand ils ne le décideraient. Ils avaient prévenus d’ailleurs la Confrérie de cette décision : ils allaient les aider, oui, mais seulement au moment décisif…

Soudain, les troupes de Zandia sortirent de leurs maisons et de leurs casernes, armées et prêtes à se battre. Il était impossible qu’ils soient prêts aussi vite au combat…la préparation normale d’un homme commun dépassait plusieurs minutes, et cela ne faisait que deux minutes que la Confrérie avait commencée son attaque…Ce n’était pas normal et logique…
Apparemment, donc, on les attendait, on avait prévu leur attaque, et cela voulait dire que Wayne était présent, et qu’il était prêt pour le combat final qui commençait.

Alors que les hommes de Brother Blood se dirigeaient vers ceux qui tentaient de détruire la forteresse de leur maître, les autres membres de la Confrérie se mirent en action, la rage au ventre.
Dan, qui avait courut avant vers le château, se dirigeait maintenant vers les hommes de son ennemi, découpant déjà membres et têtes qui passaient près de lui. Une monstrueuse colère se lisait dans ses yeux, et nul ne semblait pouvoir l’arrêter…
Walter Queen, lui, était aussi en action. Ayant rapidement usé de ses balles dans les crânes des Zandiens qui passèrent près de lui, l’aventurier favori de la Reine avait désormais son arc entre ses mains, et s’en servait d’une manière diabolique. Habitué de ce genre de combats désavantagés en Afrique, Queen avait une maîtrise presque parfaite de son arme et de ses flèches, et nul ne pouvait l’approcher à moins de cinq mètres, tant les bouts de bois filaient dans l’air avec précision et vitesse.
Richard Scott tentait vainement d’accéder à sa lanterne, dans la furie des combats. Mais, étrangement, il n’arrivait pas à user du terrible pouvoir qu’elle renfermait, et qu’elle lui donnait parfois…Pourtant, pour la première fois et alors que le sang et les cris régnaient en maître autour de lui, l’Américain avait envie de ce pouvoir…Il voulait pouvoir aider ses amis, pour les aider à se venger…mais il n’y arrivait pas. Et cela le désespérait, se sentant de plus en plus inutile et en danger.

« Allez…Sang Dieu, quand est-ce que cela va fonctionner ? Allez, lanterne maudite, fonct… »

Mais soudain, l’archéologue se tut, et ne put en dire plus.
Ce n’était pas la peur ou l’horreur de voir tant de massacres devant ses yeux qui le bloquaient. Ce n’était pas l’énervement de ne pas réussir ce qu’il désirait qui l’avait fait taire. Ce n’était pas un coup en traître qui l’empêchait de parler. Non. C’était quelque chose qui se trouvait devant lui, et qui le rendait affreusement statique, incapable de bouger.

« Elle ne fonctionne pas ? C’est bien dommage… »

La voix était étouffée par un masque, mais on pouvait y reconnaître des accents de cruauté et de contentement. Un énorme coup de poing fit tomber Scott au sol, tandis que les combats éclataient toujours autour d’eux entre les troupes de Brother Blood et les membres de la Confrérie. Mais l’Américain ne regardait déjà plus les massacres dans Zandia City…Son regard était capté par l’horrible être qui était devant lui et qui s’approchait…le White Man.

« Je…Wayne…Non…je…
- Wayne ? Tu m’appelles Wayne ? Mmh…Ainsi, la Confrérie pense avoir devinée mon secret ? Comme c’est intéressant…
- Je…Tu…tu vas mourir…
- Ah oui ? Je trouve comique de dire cela, surtout quand on remarque que tu es à terre, sans pouvoir, et que celui qui doit mourir est debout, et qu’il a une arme…non ? »

Richard put alors remarquer une sorte de sourire sous le masque blanc de son ennemi, qui avait sortit une lame assez mince de sa canne. Lentement, l’assassin de Londres s’approcha de Scott, prêt à l’égorger avec art et jouissance.

« Tu vas mourir, Richard Scott. Mais au moins, tu auras la joie de ne pas être torturé comme les autres…
- Et si les autres ne sont pas d’accords, Timothy ? »

Le White Man se retourna pour voir Dan à sa gauche. L’épée couverte de sang, le bouclier cassé en deux et l’uniforme coupé à plusieurs endroits, le jeune homme faisait peine à voir, même si il semblait aussi très dangereux.

« Et bien, je passerais outre cela…Tu es volontaire, Dan ? Ou devrais-je dire…Diana ? »
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptySam 18 Mar - 20:44

Dan blêmit alors sous le coup de cette révélation, tandis que Richard Scott ne comprenait rien. Que disait Wayne ? Pourquoi parlait-il de Diana, alors que c’était Dan qui était devant eux ? C’était illogique, et crétin…trop pour être vraiment cela, vu les talents et capacités de Wayne.
Le White Man s’approcha doucement du jeune homme armé, qui ne bougeait plus à cause de l’incompréhension qui régnait en lui, et il donna alors un violent et rapide coup transversal sur le torse de Dan avec sa lame, découvrant ainsi…une paire de seins, qui étaient tenus et cachés par des lanières en cuir serrés sur son torse !
Des petites larmes glissèrent alors sur le visage de la jeune femme, dont la poigne sur ses armes était beaucoup moins puissante qu’auparavant.

« Non…Tu…tu ne peux…
- Je peux tout, Guerrière de Themyscira, exilée sur notre monde pour faute. Croyais-tu vraiment que ton petit secret pouvait m’échapper ? Croyais-tu vraiment que tu pouvais cacher ton origine au monde ? Hein ? Cela fait longtemps que je sais, Diana. Tu es bien sotte de croire que cela pouvait rester secret à jamais.
- Mais…mais…comment, Timothy ? Comment as-tu su ? Jamais je n’ai…
- Timothy ? Tu crois vraiment que je suis Wayne, hein ? Tu crois vraiment avoir percé le mystère du White Man, n’est-ce pas ? Il est temps de voir si tu es bonne détective, Diana… »

Le White Man sourit alors, plantant son arme dans le sol tandis que les beaux petits seins de celle qui se faisait appeler Dan étaient exposés à tous, les lanières qui les retenaient auparavant flottant au vent. L’assassin de la femme d’Hawkman enleva alors son chapeau, et tira lentement sur son masque pour le retirer et découvrir son identité, un immense sourire de satisfaction sur la face.
Et là, Richard Scott et Diana sentirent la terre s’échapper sous leurs pieds en reconnaissant le visage de celui qui était responsable de tous leurs malheurs…
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyDim 2 Avr - 21:33

Episode #18 : Le Nom.


« Non…c’est impossible…impossible… »

Dan et Richard Scott ne comprennaient pas. Ils ne voulaient pas comprendre, en fait.
Devant eux se trouvait le White Man. L’homme qui avait sadiquement tué des hommes et des femmes dans Londres, dont la femme de leur ami Carter Hall. Cela avait précipité la réunion de la Confrérie, qui avait été convoquée par Timothy Wayne, Batman. Leur chef et ami, à tous. Leur modèle.

Mais d’autres éléments s’étaient alors ajoutés à la crise, et la Confrérie n’avait pu arrêter cet assassin quand ils l’avaient désirés. Un étranger venu des étoiles, une mystérieuse lanterne verte et la destruction du British Museum avaient précipité les choses…et l’empoisonnement de Walter Queen puis le meurtre de Carter Hall avait été les conséquences les plus violentes pour leur groupe.
Mais ce n’était rien comparé à ce qu’ils vivaient maintenant. Rien ne pouvait être pire que la déception et le sentiment d’avoir été trahis dès le début…

Oh ! bien sûr, ils s’étaient préparés à ce genre de choses. Depuis le début de leur voyage jusqu’en Zandia, ils avaient préparés leur vengeance contre celui qu’ils pensaient être responsable de tout, Timothy Wayne. Pour eux, Batman était responsable des morts et destructions, et chaque membre de la Confrérie avait imaginé comment ils lui feraient payer cela.
Mais maintenant qu’ils se trouvaient en face de celui qui était derrière tout ça, maintenant qu’ils voyaient le visage de celui qui les avait trahis et maintenant qu’ils pouvaient essayer de se venger…ce n’était pas aussi simple. Et les deux Confréristes n’arrivaient pas à bouger, la surprise figeant leurs membres au sol.

« Et non, Diana…rien n’est impossible, tu devrais le savoir. Après tout, est-ce qu’une communauté de femmes vivant en ermites sur une île près de la Grèce, qui croient encore aux Dieux Olympiens et sont dotées de pouvoirs surhumains est possible ? Beaucoup diraient que non, mais tu es la preuve vivante que c’est possible, et que ça existe ! Même si tu en as été chassée…
- Tais-toi…tais-toi, monstre…
- Quoi, tu veux que je me taise ? Tu ne veux pas que je dise aux autres pourquoi tu es ici, n’est-ce pas ? Tu ne veux pas qu’ils sachent que tu es tombée amoureuse de ta Reine, et que tu as dû partir à cause de ça ? Hein ? Tu ne veux pas qu’ils soient informés de ta déviance, n’est-ce pas ?
- Tais-toi ! Par Héra, tais-toi ! »

Celle qui se faisait jadis appeler Dan explosa de rage, et se jeta sur le White Man. Celui-ci sourit, et évita avec grâce l’attaque frontale de la jeune femme, dont les seins étaient toujours exposés aux vents. Alors que Diana se réceptionnait à terre et tentait de se relever le plus rapidement possible, Richard Scott ne savait que penser en voyant leur ennemi se préparer au combat.
Le visage du traître…l’identité réelle de Dan…c’était trop pour lui. Son esprit commençait doucement à sombrer dans la folie, et le fait de devoir contempler le visage rieur du White Man en face de lui accélérait le processus. Après tout, qui pourrait supporter de revoir le visage d’un être qu’on avait enterré avec tristesse ? Quel membre de la Confrérie pourrait supporter de voir que l’identité du White Man n’était non pas Timothy Wayne comme ils le pensaient, mais Carter Hall, leur ami normalement décédé ?

Mais l’Américain fut tiré de son trouble mental par la vision de Dan…enfin, Diana, en train de se faire frapper par un Carter Hall semblant maîtriser à la perfection l’art du combat. Leurs échanges étaient violents et sourds, et la vitesse d’exécution de leurs mouvements défiait l’entendement humain.
C’était comme une danse sans autre musique que le bruit des poings frappant les corps, et Richard Scott était comme hypnotisé par cette vision troublante. Au fil des instants, chaque combattant semblait prendre l’avantage sur l’autre, avant de le perdre, mais aucun n’arrivait à garder cet avantage très longtemps.

« Comment as-tu pu, Carter ? Tu étais notre ami…notre frère ! Tu étais des nôtres dès le début ! Pourquoi, par Zeus, pourquoi ? Ce n’est point logique…
- Mais bien sûr que c’est logique, Diana…si tu me comprenais, évidemment. Mais tu ne peux me comprendre, bien sûr…Personne, sur votre misérable planète, ne le peut ! »

Carter Hall sourit, et donna un coup extrêmement rapide et violent dans le nez de la jeune femme, qui explosa à ce moment. Tombant violemment à terre, elle ne pu rien faire lorsqu’elle vit son ancien ami s’approcher de Richard Scott, qui ne bougeait toujours pas.
Avec son étrange et fine lame, l’ancien Confrériste menaça l’Américain en mettant son épée sous son menton, et parla d’une voix sombre et dure.

« Scott…Donne-moi la lanterne, vite…
- N…non…
- Donne, vite.
- Non. Il faudra me tuer pour cela. »

En disant ces quelques mots, l’Américain mettait l’étrange lanterne derrière son dos, espérant que l’ancien Confrériste hésiterait à user de son arme. Mais le cruel sourire qu’il afficha le fit frissonner, tandis qu’autour d’eux la bataille faisait toujours rage, et que le Fantôme Etranger et Kal El n’intervenaient toujours pas. »

« Bien. Si tu le prends ainsi…
- Noooon !!! »

Le cri de Diana avait fait stopper tous les combats, et tous les guerriers s’étaient alors tournés vers la scène. Mais cela n’avait pas empêché le White Man de planter sa fine lame dans le ventre de Richard Scott, dont la blessure précédente ne s’était pas encore totalement refermée.
En poussant un petit cri de douleur, l’Américain sentit doucement l’épée entrer en lui, et sentit aussi le poison qui enduisait l’arme se propager rapidement dans son corps. Il avait déjà vu l’effet que ça avait produit sur Walter Queen, et il savait que, vu qu’il était blessé, il aurait certainement moins de chance de survivre que son ami…qui avait dû se battre pour survivre.

Carter Hall, souriant, poussa l’archéologue sans ménagement, et prit la lanterne dans la main. Il allait prononcer quelques mots lorsqu’il fut interrompu par des paroles prononcées avec rage et à la vitesse de l’éclair.

« Monstre!Chiengaleux!Tumériteraisquej’ouvretoncorpspourtefairesouffrirdesheuresentières!Jetecroyaisnotreami!Jetecroyaisnotremartyr!Tuvaspayerpourtoutcela! »

Il était impossible de comprendre ce que disait Maximilien, qui avait été occupé jusque là à frapper les hommes de Brother Blood. Mais, dès qu’il avait entendu le cri très féminin et désespéré de Dan, il s’était stoppé. Avant de reprendre, quelques instants plus tard, sa course vers le White Man, la colère au ventre.
Maximilien avait été un des premiers membres de la Confrérie à condamner Timothy Wayne. Les informations du Fantôme Etranger et ses soupçons par rapport à Batman lui avaient fais croire que leur ami était le White Man, leur némésis. Voir que Carter était en fait cet être, qu’il n’était pas mort et qu’il les avait manipulé depuis toujours…c’était plus qu’il ne pouvait en supporter.
Et assister, sans pouvoir faire quelque chose, à l’attaque sur Richard Scott le rendait encore plus fou.

Le bolide fila à une vitesse folle vers Carter Hall. Sa rapidité était encore plus exceptionnelle qu’auparavant, et sa rage décuplait ses muscles. Rien n’allait pouvoir l’arrêter. Rien n’allait pouvoir stopper sa course vengeresse, ni ce qu’il allait faire à ce monstre, alors que tous ses coéquipiers étaient figés sur place par l’horreur et la surprise. Mais rien ne se passa comme prévu.
Alors qu’il allait toucher son ennemi, Maximilien vit avec surprise Carter s’élever dans les airs, des ailes venant d’exploser son costume en sortant de son dos. Flottant au-dessus des autres personnes, l’ancien Confrériste sourit, et lança sa lame vers le bolide, qui ne pu l’éviter et cria de douleur lorsqu’il fut touché.
Tombant violemment à terre, le genou ouvert par l’épée, Maximilien lança un regard noir vers Carter, tandis que Walter Queen s’était reprit et visait avec son arc leur ancien ami dans le dos.

« N’ose même pas tirer, Walter…Je serais plus rapide que toi.
- Tu veux parier ? »

L’aventurier anglais décocha un tir rapide et vif, mais le White Man s’éleva encore plus haut dans les airs, et fondit sur Queen, les bras en avant. Celui-ci eut l’ultime réflexe de se baisser, mais fut quand même blessé au dos par Hall, dont le haut du costume fut totalement détruit par sa vitesse en descente. Les personnes présentes, toujours figées, purent alors voir qu’il portait une sorte d’armure sous ses habits…une armure qui ne ressemblait à rien de ce qui existait sur Terre.
Souriant en voyant l’effet qu’il faisait, l’ancien Confrériste flotta dans les airs, avant de parler d’une voix calme et suave.

« Ah, je vois que vous êtes intrigués par ma tenue…on le serait à moins, en fait. Vous voulez savoir pourquoi je fais tout ça, n’est-ce pas ? Vous voulez savoir pourquoi je vous ai trahis, pourquoi j’ai tué tant d’êtres et pourquoi toutes ces horreurs ont été faites ?
- Non. Nous voulons te tuer. Et nous allons réussir. Sruem !!! »

La voix de Zatara avait été froide et presque inhumaine. Il avait observé avec intérêt les événements, et avait failli défaillir en voyant son vieil ami être en fait le White Man. La rage explosait aussi désormais en son corps, et c’était pour cela qu’il avait prononcé l’horrible formule qui devait mettre fin à la vie de Carter Hall. Malheureusement, cela n’allait pas fonctionner…

En effet, le traître allait bien. Pire encore, alors qu’il aurait dû être en train de mourir, il souriait. Et Zatara ne comprenait pas…c’était impossible. Impossible. Normalement, ce monstre aurait dû mourir…il devrait déjà être mort. Que se passait-il donc ?
Ce ne fut que lorsqu’il baissa les yeux qu’il comprit ce qu’il se passait…et pourquoi son sort n’avait pas marché. Une épée était plantée au milieu de son torse, et il sentait déjà son corps défaillir, alors que Brother Blood riait déjà après son acte.

« Tu ne te sens pas bien, Zatara ? Serait-ce la lame qui se trouve dans ton corps qui te trouble ?
- Je…je…
- Oui, tu es blessé. Mortellement, évidemment. Une blessure à la poitrine, cela ne pardonne point…
- Et tu es bien placé pour le savoir…Carter. »

Tous se retournèrent alors, malgré leurs états difficiles.
Richard Scott, qui sentait le poison s’insinuer dans ses veines et qui voyait sa conscience décliner peu à peu, jeta un regard morne vers la direction d’où avait été émise la voix.
Maximilien tentait de se relever et de courir vers Carter, mais son genou blessé et vaincu l’en empêchait. Mais malgré la souffrance, il tentait encore et encore. Et espérait que cette voix allait pouvoir les aider…
Diana, qui était choquée et ne comprenait plus grand-chose, regarda aussi vers la forteresse principale de Zandia. Elle n’arrivait même plus à tenir son arme, tant l’identité du White Man, les blessures et le rappel de la raison de son départ de sa chère île l’avait bouleversée…
Walter Queen n’arrivait plus à se relever, tant le coup porté par son ancien ami sur son dos avait été violent et brutal. Il leva des yeux rougis par la douleur vers l’immense porte en métal qui gardait l’entrée de l’antre de leur ennemi.
Zatara, lui, était à terre, inconscient. Blessé au torse, il sentait peu à peu sa vie partir de lui…et il savait bien que, à cause de cette lame plantée en son torse par Brother Blood, il n’avait plus la concentration nécessaire pour se soigner…
Enfin, Kal El et le Fantôme Etranger étaient toujours impassibles. Ils semblaient être des spectateurs, des observateurs…comme devant une pièce de théâtre. Mais le premier se permit quand même un sourire lorsqu’il reconnût l’être qui venait de parler, et qui était…

« Timothy. Heureux de voir que tu es bien là…je t’attendais plus tôt, je l’avoue.
- Je suis là depuis longtemps, Carter. Mais après avoir découvert qui tu étais…j’ai décidé d’attendre mes amis. Histoire de te préparer une réception à la hauteur de tes forces…et de tes origines. »

Batman était devant la lourde porte de la forteresse, les bras croisés. Il semblait fatigué, harassé, et ses joues étaient recouvertes par une barbe bientôt épaisse. Mais Wayne gardait toujours le charisme qui le distinguait, et il semblait se sentir supérieur par rapport aux personnes présentes.
Carter, lui, souriait. Volant toujours dans les airs, il montrait bien le peu d’intérêt qu’il vouait aux Confréristes…

« Mes origines ? Voyez-vous cela ? Et qu’en sais-tu, mon ami ?
- Ne m’insulte pas, Carter. Tu ne rajouteras qu’un stade à la haine que je te voue.
- Ah, ah ! Apparemment, tu sembles être énervé…et pourquoi donc ? Serais-tu en colère parce que toute ta Confrérie a été vaincue en moins de cinq minutes, et par un homme seul ? Ou bien parce que tu t’es fais manipulé par meilleur que toi ?
- Je n’ai point de problème avec le fait de trouver meilleur homme que moi, Carter. Je sais qu’il y en a, et que je ne suis point le meilleur sur Terre. Mais ce que je ne supporte pas, c’est qu’un être qui ne vient même pas de notre planète veuille la contrôler… »

Le visage de Carter s’effaça alors, tandis que celui de Timothy augmentait en voyant cela.

« Qu…quoi ?
- Oui, Carter. Je sais que tu ne viens pas de la Terre, mais d’autre part. Mais pardon, je t’appelle Carter alors que ce n’est pas ton nom…Préfères-tu Katar Hol ? »
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyMer 12 Avr - 23:36

Episode #19 : Le Sacrifice.


Carter Hall blêmit soudain.
Sa peau devint en quelques instants presque aussi blanche que son costume, et il descendit de quelques mètres dans les airs sous l’effet de la surprise. Batman, lui, souriait toujours, et semblait prendre du plaisir dans cette situation. Comme toujours quand il maîtrisait ses ennemis, et qu’il était sûr de sa victoire.

« Qu…quoi ?
- Il y a quelque chose que tu ne comprends guère, Katar ?
- Mais…mais…c’est…
- Impossible ? Tu sais bien que ce n’est point dans nos habitudes de se lier avec ce genre de concepts. Après tout, une Amazone reniée par les siennes, un homme venant du passé qui court aussi vite que l’éclair, un membre d’une race oubliée connectée à la Magie, un aventurier chevronné qui a survécu à des mois seul dans la brousse, et deux êtres supérieurs à tout ce qui se trouve sur Terre…cela ne ressemble guère aux choses possibles, n’est-ce pas ?
- Mais comment as-tu…
- Comment j’ai su que tu n’es point Humain et que tu viens d’une autre planète ? C’est simple, Katar… »

Timothy Wayne sourit alors, s’approchant doucement de l’être qui lévitait au milieu de la cour de la Forteresse. Les hommes de Brother Blood et leur maître attendaient, eux, autour des Confréristes présents, ne sachant pas vraiment quoi faire face à cette situation inattendue.

« J’ai fais mon travail. Je protège Londres et l’Angleterre. Tu es une nuisance, et j’ai donc compris qui tu étais et comment t’arrêter. Même si, malheureusement, je n’ai compris cela que trop tard… »

Katar Hol ne comprenait rien.
Voletant avec ses ailes mécaniques sur le dos et son costume blanc déchiqueté par les combats et l’apparition de ses accessoires, le White Man semblait avoir perdu totalement ses moyens.
Comment était-ce possible ? Il n’arrêtait pas de se poser cette question, n’arrivant pas à trouver de réponses…Son plan avait été génial et contrôlé dans les moindres détails. Cette journée aurait dû être celle de son triomphe…et c’était le contraire qui se tramait. Comment était-ce possible ? Comment un simple Humain avait-il pu savoir son vrai nom ? Et tout ce que ça impliquait, évidemment…

Mais l’ancien Confrériste ne chercha plus les réponses, après quelques secondes. Il n’en avait plus l’utilité. La rage qui coulait dans son sang était trop forte, sa colère trop grande. Timothy Wayne avait eu l’audace de se croire supérieur, de penser pouvoir le prendre dans ses filets comme un vulgaire détrousseur de Londres…il se trompait. Il était Katar Hol. Et ce nom voulait dire quelque chose.
En poussant un monstrueux cri de rage, le White Man fonça alors sur Batman, toutes ailes déployées et les mains en avant. La folie se lisait dans ses yeux. Sa rage allait s’exercer. Ses mains allaient broyer. Il allait détruire son ennemi, et il allait en tirer du plaisir. C’état écrit et immuable. Rien ne pourrait l’arrêter, et surtout pas un Humain chétif et moyen.
Mais le Médecin Royal n’était pas un Humain chétif et moyen. Et l’ancien Hawkman allait très vite le découvrir.

Au moment où Katar Hol allait le toucher devant les regards pétrifiés et stupéfaits de chaque personne présente, Timothy sourit et fit un saut impressionnant et extraordinaire. Evitant au dernier moment son adversaire, Batman étira sa jambe droite, et réussit ainsi à toucher le haut de la colonne du White Man.
Celui-ci poussa alors un cri de douleur déchira, et s’écrasa lourdement au sol, tandis que son adversaire se réceptionnait parfaitement sur le sol, dos à lui.

« Ne crois pas me vaincre ainsi, Katar. Use de tes autres armes, tu en auras besoin.
- Gnheiiiin ? »

La bouche de l’ancien Confrériste était en sang, étant donné qu’il était tombé face contre terre sur le sol dur. Son beau costume blanc déchiqueté portait désormais des tâches écarlates, et une rage inhumaine et sauvage se lisait dans les yeux de son propriétaire quand il se releva et s’essuya la bouche.
Batman, lui, se tourna lentement vers lui. Une impression de puissance et de calme étrange s’échappait de son être. Chaque personne présente en fut déconcertée, et ne pu bouger à cause de cette vision durant quelques instants.

« Oui, tes autres armes. Ton vaisseau, écrasé dans le Nord de l’Angleterre pour t’attirer ma sympathie en m’aidant à retrouver les victimes. Moi qui ai pensé à une météorite à l’époque et qui n’ai point compris tes différents manèges…j’ai quelque peu honte. Mais tu as aussi tes armes. Ton armure. Ton étrange mécanique. Allez, Katar. Montre-moi qui tu es vraiment. Et affirmes-toi comme l’extraterrestre que tu es véritablement. Tu me dois bien ça. »

Toutes les personnes qui pouvaient entendre les paroles de Batman eurent alors le souffle coupé. Ils ne revenaient pas de l’assurance qu’il démontrait face à cet être qui n’avait mit que quelques secondes pour arrêter ses alliés, et semblait être tellement sûr de lui. Comment pouvait-il dégager une telle impression de sérénité, de calme et de…folie ? Car il fallait bien être fou pour dire tout cela à un tel être que le White Man…
Celui-ci semblait d’ailleurs totalement perdu. En quelques secondes, tout son univers s’était écroulé. Son rêve. La mission qu’il s’était fixée. Son plan. Tout partait en fumée à cause d’un homme…Timothy Wayne. Un simple homme, sans aucun pouvoir. Comment pouvait-il être fou à ce point ? Savait-il vraiment ce qu’il était en train de déchaîner ? Etait-il conscient de l’Armaggedon qu’il provoquait ?
Assurément, non…et il allait le payer cher.

Katar Hol sourit après quelques instants de flottement, et se remit à léviter. Les bras en croix, son sourire de plus en plus cruel au fil des secondes, il parla alors d’une voix inquiétante et étrange, semblant avoir retrouvé son assurance et sa puissance perdues.

« Tu veux voir qui je suis réellement, Timothy ? Tu veux voir mon jeu, c’est ça ? Comme au Poker ? Parfait, mon ami…parfait. Tu as provoqué la fin de la Terre, Wayne. Tu as provoqué le déversement de ma rage et de ma supériorité sur ta planète. Bravo, Batman. Tu as contribué à la fin de l’Humanité. Et à l’avènement de la Nouvelle Thanagar ! »

Katar Hol pressa alors un bouton dans son gant, et la Forteresse de Brother Blood explosa alors. Le souffle violent et retentissant de l’explosion balaya les Zandiens présents près du château, et les autres furent violemment projetés à terre, tandis que les Confréristes tentaient de se protéger comme ils le pouvaient.
Le White Man, lui, semblait jouir totalement de cet instant. C’était le moment de son triomphe. Le moment de sa gloire. Le moment de l’accomplissement de son plan, et de la conquête de la planète. Et de sa vengeance, surtout.

Batman, lui, avait toujours les bras croisés. Malgré l’explosion, malgré la pluie de feu et de pierre qui tombait sur Zandia City, malgré la folie et la puissance qui se lisaient dans les yeux de l’ancien Confrériste…il ne bougeait pas.
L’allure tranquille, il observait une immense masse sortir du trou béant qui remplaçait désormais la Forteresse de Brother Blood. Une extraordinaire construction mécanique se révélait peu à peu aux regards fatigués et troublés par les débris et le feu qui volaient partout. Mais Wayne, lui, restait de marbre. Il ne voulait pas montrer sa surprise…surtout qu’elle n’existait guère. Il connaissait cet appareil. Il connaissait son existence. Et avait un plan pour le détruire…ou du moins, essayer.

« Alors, Wayne, qu’en dis-tu ? Vois-tu enfin la folie de tes mots ? Comprends-tu enfin que tu n’es rien face à moi, et que je vaincrais de toutes façons ? Tu es fini, Timothy, fini ! Rien ne me résistera ! Rien ne m’a jamais résisté ! Rien ne résistera au Fils de Thanagar !
- Sauf Khu Fu. »

Pour la deuxième de la journée, Katar Hol blêmit et sentit au fond de son estomac la sensation d’avoir une longueur de retard. Et il détestait ça. Il détestait cordialement le fait de ne pas contrôler la situation, et d’être dépositaire d’actions des autres. C’était pour ça qu’il n’avait que difficilement subit les derniers jours de son plan.
Espérer que la Confrérie se comporte comme il le voulait n’était guère aisé pour un tel manipulateur…mais là n’était pas la question, désormais. Il était surprit par Wayne. Encore une fois. Une fois de trop.

« Quoi ? Qu’as-tu dis ? »

En fait, le White Man espérait qu’il avait mal entendu…que le bruit de l’explosion, des débris qui tombaient un peu partout et de son vaisseau qui sortait peu à peu de terre lui avait fait mal comprendre les paroles de Wayne. Mais, au fond de lui, il savait bien que ce n’était qu’un fol espoir…et qu’il avait bien entendu le nom de son rival…

« Khu Fu. Le Prince Khu Fu, de l’Ancienne Egypte. Je ne sais malheureusement point le siècle où il a vécu, et pourquoi tu lui en veux tant. Enfin…mon informateur ne le sait point, pour être honnête.
- Hein ? Mais c’est impossible…impossible ! Je ne l’ai dis à personne ! Tu ne peux le savoir !
- Pourtant, je le sais, Katar. Tu ne peux nier ce fait. Tu n’es point bête à ce point.
- Je ne l’ai dis à personne ! J’en suis certain ! »

La rage brutale se lisait encore plus dans les yeux du White Man, désormais, et ses paroles traduisaient parfaitement son état d’esprit. Il était énervé. Il était enragé. Et rien n’allait le stopper si il se lâchait…ce qu’il n’allait pas tarder à arriver.

« Je ne l’ai dis à personne ! Personne ! Nul n’est informé de ce fait !
- En es-tu sûr ? Vraiment sûr ? »

Wayne sourit doucement alors, ce mouvement signifiant clairement un défi à son ennemi, qui semblait être au bord de l’explosion, tandis que son vaisseau, une étrange mécanique à la forme du sigle d’aigle de son ancien costume, était presque entièrement sortit de terre.

« Certain ! Je ne l’ai dis à personne ! Sauf, évidemment…
- Sauf ? »
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyMer 12 Avr - 23:37

Le sourire de Timothy augmenta encore plus tandis que le White Man ne comprenait pas vraiment de quoi il parlait. En fait, il ne voulait pas comprendre. Durant quelques secondes, un certain flottement s’installa sur la place, mélange du duel entre les deux êtres, des Confréristes atterrés et stupéfaits, et des rares survivants Zandiens, qui n’osaient guère bouger.
Soudain, Katar Hol ouvrit grand les yeux, comme si un éclair de génie venait de le toucher. Il se tourna rapidement avec rage vers le groupe des gardes de Brother Blood, et fixa son regard sur celui-ci, la haine sur le visage.
Wayne, lui, souriait toujours en s’approchant peu à peu de son ennemi.

« Non…non…pas lui…
- Et si, Katar. Lui. Brother Blood.
- Mais…mais pourquoi, Blood ? Pourquoi ? Je t’aurais donné le monde…le monde ! Pourquoi as-tu refusé ?
- Crois-tu vraiment que dominer le monde sous les ordres d’un Non Humain m’intéresse, monstre ? Je suis né sur cette terre, je veux le bien de mon peuple. Nulle autre chose ne m’intéresse, pour le moment.
- Mais pourquoi avoir accepté, alors ? Chien ! Tu m’as trompé !
- Oui, Katar. Oui, je t’ai trompé, mais c’était pour voir jusqu’où tu irais, et comment je pourrais te vaincre. Tu me l’as dis toi-même quand tu m’as proposé ton plan pour la Confrérie : on détruit plus facilement quelque chose de l’intérieur. J’ai simplement appliqué la même recette que toi…
- Chien d’Humain ! Tu ne mérites pas de vivre ! »

Katar Hol cracha alors sur Brother Blood, qui ferma les yeux par réflexe. Malheureusement, son ennemi volant en profita pour foncer sur lui, et poser ses lourdes et monstrueuses mains sur sa gorge. Avec rage et violence, il serra…serra…serra…Tellement fort, tellement rapidement que personne ne pu intervenir.
Même Batman, qui ne se trouvait qu’à quelques mètres, ne pu sauter assez tôt pour éviter que son étrange allié ne trépasse. Mais alors que le White Man était poussé violemment vers le sol par Wayne, celui-ci se jura en voyant le corps du dirigeant de Zandia que ça allait désormais se régler entre lui et Katar Hol…et que la prochaine mort ne concernerait qu’eux.

« Relèves-toi, monstre. Essaye d’affronter la Mort comme l’Homme que tu as tenté d’être.
- Chien d’Humain…comment oses-tu me parler sur ce ton…
- Je l’ose car je sais que j’ai vaincu, Katar. Tu as perdu. Ton plan a échoué. Meurs comme un homme, désormais. Ou du moins, essaye. »

Katar Hol était à genoux, dos à Batman, debout, tenant un Batarang aiguisé dans sa main. La puissance se lisait dans l’attitude de Wayne, la faiblesse dans celle du White Man. Comment était-ce possible ? Comment un simple homme pouvait-il vaincre qui semblait venir d’une autre planète ? C’était normalement possible…mais pourtant, la scène se passait devant les yeux des Confréristes, déconfits et stupéfaits par tout ce qui se passait devant eux.
Diana ne cessait de pleurer suite aux révélations faites sur sa vie, et sa faiblesse. Elle pleurait sa nouvelle vie perdue, et son Amour qui l’attendait en vain sur son île…mais leur romance était impossible. Et elle était désormais condamnée à n’être qu’un monstre amoral sur cette Terre peuplée d’êtres qui ne la comprendraient jamais…
Walter Queen avait le dos presque entièrement arraché, et gémissait de douleur. Couché sur le ventre, il n’avait même plus la force d’atteindre son arc et de planter une flèche dans le corps de ce monstre. Pourtant, il avait la volonté. Mais son corps ne suivait pas. Et l’aventurier favori de la Reine n’était qu’à deux doigts de pleurer face à son handicap, lui qui n’avait jamais versé de larmes autrement qu’à l’enterrement de Dinah…
Maximilien, lui, rampait sur le torse. Mais ses bras n’allaient guère vite, et ses réflexes surhumains semblaient l’abandonner au fil des instants. Pourtant, il continuait à avancer. Lentement. Centimètre après centimètre. Même diminué, il voulait aider Timothy. Même diminué, il voulait aider son ami à vaincre ce Démon…tout en espérant que Wayne le pardonnerait un jour d’avoir douté de lui…
Enfin, Richard Scott et Zatara ne bougeaient plus. Leurs respirations se faisaient de plus en plus faibles, et le premier voyait déjà la Mort venir. Le deuxième était déjà inconscient, mais l’Américain savait qu’il n’allait pas tarder à rejoindre ses ancêtres, et ceux qu’il avait connus et qui étaient déjà morts…Mais même si la Mort allait lui apporter la fin des monstrueuses souffrances qu’il enduraient à cause du poison, l’archéologue continuait de se battre. Il n’avait rien contre le fait de mourir…il avait eu une belle vie et l’avait finie de la manière qu’il pensait le mieux. Il voulait juste voir cette pourriture mourir avant de trépasser aussi…

Un bruit étrange et monstrueux se fit alors entendre. Tous les regards convergèrent alors vers l’étrange vaisseau de Katar Hol, et tous purent voir alors une sorte de porte s’ouvrir. L’étrange mécanique lévita encore quelques instants, avant de se poser sur le sol, et de ne plus faire aucun son.
La voix nasillarde du White Man se fit alors entendre.

« Bien joué, Wayne, vraiment bien joué…Apparemment, tu as su user de ta présence sur l’île avec efficacité. Je n’aurais jamais cru que tu puisses découvrir que c’était moi, le traître. Ni tout le reste, évidemment.
- Ne sous-estime jamais un homme acculé et seul, monstre. C’est la race la plus dangereuse sur Terre. Maintenant, lèves-toi et prépares-toi à recevoir ton juste châtiment.
- J’arrive, Timothy, j’arrive…Ne sois point si pressé…
- Lèves. Toi. Maintenant.
- A tes ordres…Chien d’Humain ! »

En surprenant tout le monde et avec la vitesse de l’éclair, Katar Hol s’éleva dans les airs vers l’arrière, vers Wayne, pour planter ses énormes mains sur le torse de son ennemi. Les ailes déployées vers le bas, le White Man poussa un cri de rage et vola horizontalement, faisant s’élever de terre Batman, qui n’avait semble-t-il pas prévu cela.
D’ailleurs, personne ne l’avait prévu. Ni ce qui allait suivre, évidemment.

Toujours dans cette étrange position, les ailes n’ayant que peu de place pour claquer, Katar Hol poussa avec force Timothy, qui tentait vainement de se raccrocher à quelque chose…sans succès. Le vol fut extrêmement court d’un point de vue temporel, mais fut des plus longs pour tous ceux qui eurent l’horreur d’y assister. Car cet événement allait choquer à vie ceux qui étaient présents. Et faire perdre son innocence à l’Angleterre.
Avec rage, le White Man emmena son ennemi avec la force de ses muscles et de ses ailes vers…un débris de la forteresse. Une énorme boule de pierre, pour être exact. Quelque chose d’anodin pour les futurs visiteurs des lieux. Une arme de mort pour ceux qui avaient de l’imagination, de la folie et de la cruauté. Et Katar Hol était l’exact avatar de chacun de ces traits de caractère…

Le traître poussa son ancien compagnon sur ce rocher, et un horrible son se fit alors entendre. Un son de mauvais augure. Mauvais. Monstrueux. Terrifiant. Mortel. Le bruit du bois qu’on casse en deux. Le bruit de la table brisée par un poing trop fort. Le bruit d’une colonne coupée par le choc. Le bruit de la colonne de Timothy Wayne…

« Aaaarghhhh !!! »

Le cri de surprise et de douleur de Batman ne fut guère violent. Il ne fut guère du genre des explosions de souffrance qu’avaient déjà entendus les Confréristes présents. Non. C’était plus un cri étouffé, rapide, mais terriblement violent et terrifiant. Ce n’était pas un cri de douleur, comme tout un chacun pousse quand il se blesse. C’était un cri de mort. Un cri de mourrant.
Et tous ceux présents comprirent alors ce que ça voulait dire…

« VICTOIRE !!! »

Le cri de rage et de puissance s’échappa de la gorge de Katar Hol, qui lévitait au-dessus du corps désormais immobile de Timothy Wayne. Il n’était pas encore mort, oh non. Dans peu de temps, certainement. Mais les dernières secondes de sa vie allaient être les plus dures, les plus douloureuses et les plus infernales de toute son existence.
Et rien que pour cela, le White Man jouissait en voyant ça…

« Monstre…Tu…tu vas payer pour ça ! »

Diana tenta alors de se relever, mais ses jambes ne la supportèrent pas. Le poids des révélations, de ce que ça allait entraîner et la mort de Timothy…son corps n’en pouvait plus. Même si sa volonté semblait être revenue, ses muscles criaient stop. Et face à ça, même la plus puissante et la plus farouche des Amazones ne pouvaient rien…à part pleurer.

« Bien sûr, Diana, bien sûr…Tu ne tiens même pas debout ! Rien ne peut m’arrêter ! Je vais conquérir ce monde, et me venger de cet imbécile qui m’a prit ce qui me revient de droit ! Je le retrouverais, et le tuerais…et après cette planète sera à moi ! Rien ne peut me stopper !
Rien ! »

Katar Hol s’éleva alors dans les airs, les bras ouverts par le triomphe. Il ferma alors les yeux, respirant cet air…celui de la victoire. Alors que ses ennemis étaient à terre, alors que rien d’Humain ne pouvait le stopper…c’était terminé. Il avait vaincu. Encore une fois. Comme toujours.

Mais ce moment de bonheur ne fut que de courte durée. Le guerrier sentit quelque chose devant lui. Une présence. Non…deux présences. Il rouvrit rapidement les yeux pour voir le Fantôme Etranger et Kal El devant lui.
Le premier semblait autant impassible et neutre que le deuxième semblait trembler de rage et d’envie de meurtre. Quand il croisa son regard, le White Man ne pu réprimer un frisson…Et pour une nouvelle fois aujourd’hui, il eut peur…

« Tu te trompes, Katar Hol. Malgré ton plan et tes succès, nous allons te stopper. Maintenant.
- Chien d’Humain ! Viens ! Je t’attends ! Rien ne peut m’arrêter ! Rien !
- Nous ne sommes point humains, Katar.
- Alors cette affaire ne vous regarde pas ! Partez, tant que je vous laisse cette liberté !
- Non. Je tiens à cette planète, et mon ami ici présent aussi. J’aurais tout le pouvoir de te vaincre, Katar Hol, mais tu ne mérites pas cela. Tu mérites pire. Tu as tué. Cruellement. Violemment. Sadiquement. Tu t’es laissé aveuglé par ta rage et ta jalousie. Tu as blessé mortellement l’être le plus méritant que j’ai connu. Que nous avons connus. Pour cela, tu mérites un châtiment exemplaire.
- Ah oui ? Et tu vas me faire quoi ?
- Tu vas vivre les pires moments de ton existence, Katar Hol. Et c’est quelqu’un comme toi qui va te faire souffrir… »

Le White Man pu alors lire la haine et la colère dans les yeux du Fantôme Etranger. Il se sentit presque défaillir quand il entendit alors les morts de son interlocuteur, et la libération que cela provoquait chez son allié.

« Kal El…Vas-y. »
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyDim 16 Avr - 21:43

Episode #20 : Le Destin

Je suis le Fantôme Etranger.
Je suis l’envoyé d’une puissance supérieure sur Terre.
Depuis un Temps que l’on ne peut compter, j’erre sur cette planète, à obéir aux ordres que l’on me donne. Même quand je ne suis pas d’accord avec mes missions. Même quand je dois sacrifier des êtres de bien qui devraient vivre. Comme c’est le cas maintenant.

Je dois détruire la Confrérie. Telle est ma mission. Et elle est sur le point d’être terminée. Pourquoi je dois faire cela ? Je ne puis encore le dire. Mais vous le saurez, soyez-en sûr. Je suis le Fantôme Etranger. J’observe et j’agis mystérieusement, avant que l’on n’oublie ma venue et mes actes. Mais je reste quand même au fond l’homme que j’ai été. L’homme qui doit parler des doutes et peurs qui le rongent. Et je dois vous en parler.
Je ne sais si quelqu’un lira un jour ces notes. Je ne sais si je ne vais pas les détruire un jour. Mais je me dois d’écrire ce que je vois et fais. Je vois la Mort en marche. Et je fais en sorte qu’elle arrive à ses fins…malheureusement.

Je suis en Zandia, cette petite île de la Méditerrané, théâtre d’un affrontement qui aurait pu rester dans les annales, mais qui ne sera jamais reconnu de l’Histoire. La politique et la peur des métas humains sont déjà trop fortes pour que vous puissiez entendre parler de l’attaque de la Confrérie contre Kata Hol, le monstre qui a tué dans tout Londres et les a trahit.
Pourtant, cette traîtrise est bien pire que toutes celles dont vous a entendu parler…car elle concerne l’amitié qui unissait le plus grand groupe de votre époque. Mais ce temps est révolu désormais.

Devant moi, mon allié s’est jeté sur notre ennemi. Kal El contre Katar Hol. Kryptonien contre Thanagarien. Vous ne comprenez guère mes mots, n’est-ce pas ? C’est normal. Il s’agit de noms de planètes…des planètes au-delà des étoiles. Des planètes habitées par deux races appelées à suivre des chemins extrêmement différents. L’une mourra, l’autre survivra. Je me garderais bien de dire quel sera le destin de chacun…
Mais passons. Le fils de Krypton affronte le fils de Thanagar. L’esclave affronte le soldat. L’espion affronte l’envahisseur. Le Bien affronte le Mal. Oui, l’on peut facilement résumer ce combat en cette expression si simple, mais tellement fondée dans cette situation.
Kal El est le Bien, Katar Hol le Mal. Espérons qu’il en sera toujours ainsi…

Les coups pleuvent entre les deux combattants, tandis que je me recule légèrement pour éviter des frappes perdues. Non pas que j’ai peur d’avoir mal…la douleur ne peut plus m’atteindre, désormais. Je crains surtout de les déranger, et de troubler le résultat de ce combat, vital pour la planète. Car votre avenir dépend de ce que je vois, oui. Vous ne me croirez certainement pas, si vous lisez ces lignes. C’est normal. Je ne l’aurais pas cru non plus, si j’étais encore humain et à votre place…
L’affrontement est violent, je suis moi-même surpris par la fureur des coups portés par chacun. Comment deux êtres vivants peuvent-ils se haïr à ce point ? Comment tel combat peut-il exister ? J’avais depuis longtemps arrêté d’essayer de comprendre la psychologie de chacun…mais la violence de cette bataille m’interpelle. Les êtres sont-ils toujours destinés à se détruire ?
Je crains la réponse…

Mais passons, je dois terminer ma mission. Tandis que Kal El et Katar Hol s’affrontent à la fureur de leurs poings et de leurs armes venues d’autres mondes, je me dois d’aller forcer la Confrérie à se dissoudre. Je me dois d’obliger les hommes et la femme les plus courageux de ce siècle de ne plus faire ce pourquoi ils étaient nés. Pourquoi ? Pour suivre un Plan Céleste que je n’accepte guère.
Pourtant, je dois suivre les ordres…

Ils sont dans un état lamentable, et je retrouve presque mes émotions humaines en voyant la condition de chacun. Presque, oui. Heureusement, je suis toujours le Fantôme Etranger. Chose errante à travers la Terre à la recherche du pardon pour mes fautes…pardon qui ne viendra jamais, évidemment.
A ma venue, ce qui reste de la Confrérie tente de se relever. Ils tentent même de sourire. Ils sont en confiance. Ils croient que je vais les aider, les soigner, leur redonner leurs forces perdues. Ils croient que je suis réellement un des leurs, un allié. Les fous. Je ne suis rien de tout ça. Je suis le Fantôme Etranger. Je n’ai aucun allié, aucun ami…même si j’aimerais le contraire.

« Toi…aide…nous… »

Un râle.
Les mots prononcés par Walter Queen sont comme un râle de condamné, de mourrant.
C’est d’ailleurs ce qu’il est, en fait. Son dos est à nu, sa peau décollée. L’attaque de Katar Hol a été violente, et je sais déjà que plus jamais il ne tiendra un arc de sa vie. Je l’ai toujours su, d’ailleurs. J’aurais pu empêcher qu’il soit ainsi handicapé, et qu’il se noie dans l’alcool par la suite. Oui, j’aurais pu empêcher cela. Mais je ne l’ai pas fais. Car ce n’était pas ma mission.

« Non. »

Ma voix est sèche et cassante. Ils semblent troublés par mes mots, et surtout par mon ton. Je les comprends, même si je sais que je suis obligé de faire ça. Obligé de les faire souffrir, de les laisser ainsi. C’est ma mission, et je ne puis laisser la Confrérie ainsi. Surtout qu’ils ne sont plus en état de faire quoique ce soit…

Walter Queen a le dos arraché et aura toute sa vie du mal à marcher et à lever ses bras.
Diana, ancienne guerrière Amazone, pleure toutes les larmes de son corps, et n’a plus la force de se battre. Je ne sais comment l’aider…et je ne peux pas l’aider. Elle doit souffrir, comme toujours. Tel est son destin voulu par les Dieux de l’Olympe. Sa punition pour son amour interdit. Pauvre petite Diana…ton aimée ne t’a point oubliée, ne t’en fais pas.
Maximilien, lui, sent enfin le poison du White Man entrer lentement dans son corps. Sa constitution avait empêché la Mort de couler dans ses veines, mais il sent peu à peu que cela vient. Pauvre homme. Obligé de voir au ralenti ceux qu’il apprécie être vaincus et tués devant ses yeux. Comme il y a tant d’années, aux Amériques. Il a survécu alors. Il survivra aussi. D’autres épreuves l’attendent…mais pas ici, ni maintenant.
Richard Scott souffre toujours. La lanterne tente de le maintenir en vie. Elle y parviendra. Mais à quel prix ? Cet homme va subir la douleur toute sa vie, et plus jamais il ne sera comme avant. Il n’a même pas pu être là pour la dernière bataille. Pauvre Richard Scott. Si je pouvais encore avoir de la pitié, il serait le premier à la recevoir…
Enfin, Zatara est mort. Vaincu par la lame de Brother Blood alors qu’il tentait d’arrêter son ennemi. Vaincu en traître par un traître. Je me demande si Batman avait prévu cela. Si il avait lui-même demandé au Maître de Zandia de tuer son ami. Ou si il s’était laissé piégé, lui aussi. Mais Wayne emportera son secret dans la tombe. Il vaut peut-être mieux. La réponse entacherait sûrement sa réputation…

« Qu…quoi ?
- Tu as bien entendu, Maximilien. Je ne vais point vous aider.
- Mais…pourquoi ?
- Ce n’est pas ma mission. Bien au contraire.
- Chien…tu nous as amené ici…à la Mort ! Nous allons tous mourir par ta faute ! Tu es lié à ce monstre, j’en suis certain ! »

La haine se lit clairement dans ses paroles. Si il pouvait encore se lever, Walter Queen aurait déjà tenté de me frapper. Il possède un courage et une force hors du commun. Ça l’aidera à survivre à cette épreuve. Mais plus jamais il ne sera comme avant, je le sais. Et je le regrette…même si je ne devrais plus avoir de sentiments, comme les regrets…

« Non. Je ne suis l’allié de personne, Walter Queen. Je devais arrêter Katar Hol, je devais sauver votre planète, et je devais détruire la Confrérie. J’ai accomplis mes objectifs. Je vais bientôt partir.
- Tun’asrienatteintdutout…Cemonstren’esttoujourspasvaincu,etlaConfrérieestloind’êtremorte !
- Ce n’est qu’une question de minutes, Maximilien…qu’une question de minutes… »

Ils ne me croient pas.
Ils ne veulent pas me croire.
C’est logique. La nature humaine ne veut jamais plier. C’est pour cela que Kal El aime tant ce peuple. C’est pour cela qu’il s’est rebellé contre ses maîtres, et qu’il va aller porter la révolution chez lui. C’est aussi pour cela qu’il affronte Katar Hol et son monstrueux vaisseau spatial pour sauver cette planète…

« C’est…c’est irréel… »

La voix est tremblante, mais on peut y déceler quelques relents de douceur, qu’on croyait perdue depuis tant d’années. Diana. Elle regarde le combat entre le Bien et le Mal. Katar Hol ne peut vaincre Kal El à mains nues, il le sait. Il est allé dans son engin, et tente d’arrêter le Kryptonien avec ses armes.
Rayons lasers. Bombes thermiques. Ultrasons. Bombes à neutrons. Mitrailleuses rapides et efficaces. Etc. Tout son arsenal y passe. Toutes les armes thanagariennes connues sont utilisées contre cet être habillé d’un justaucorps siglé d’un S en métal. Mais rien n’y fait. Kal El est toujours debout, il ne plie pas. Le Bien ne plie jamais devant le Mal.

« D’où…d’où cela vient-il ? »

Elle a peur…mais est curieuse, jusqu’au bout.
Comme les autres. Comme Walter Queen, qui ne sent plus son dos et a toujours sa colère contre moi au fond de lui. Comme Maximilien, qui n’arrive plus à bouger, et sent son pire cauchemar arriver peu à peu. Tous veulent savoir. Tous veulent connaître la vérité avant de mourir.
Qui suis-je pour leur refuser cela ? Personne…je ne suis personne…

« D’une planète au-delà des étoiles. Thanagar. Fief des plus grands guerriers de l’univers. Katar Hol est un de ces guerriers, un des habitants de Thanagar. Il ne vient pas de la Terre, comme Kal El. C’est un renégat, exilé de sa planète car trop violent…ce qui est particulièrement effrayant vu les actes commis par les Thanagariens en temps normal.
Il a fuit sa planète après des actes horribles, à la recherche de la légende d’un vaisseau Thanagarien écrasé sur une planète hostile primitive. La Terre. Il voulait retrouver cet endroit qui avait engloutie son ancêtre, le commandant du vaisseau écrasé jadis, en Ancienne Egypte. Et il y est parvenu…il a trouvé la Terre… »

Alors que Kal El frappe avec toutes ses forces et sa colère le vaisseau de Katar Hol, les membres de la Confrérie boivent mes paroles. Ils apprennent peu à peu la vérité sur l’affaire qui les a détruits. Je ne devrais pas leur dire tout ça. Mais après tout ce qu’ils ont vécus…je leur dois bien ça.

« Grâce à la technologie de son vaisseau, il a trouvé le lieu du crash du vaisseau…et a aussi trouvé l’étrange légende du Prince Khu Fu, le Pharaon qui avait découvert l’appareil. Apparemment, ce Prince serait maudit, et se réincarnerait à chaque génération en justicier.
Jaloux de cette éternité et du fait qu’un simple humain puisse utiliser les armes et technologies de son monde, il a décidé de le tuer, et d’après conquérir votre monde. Il voulait créer une planète où il règnerait en Maître, et où nul ne pourrait l’arrêter. C’est pour cela qu’il a créé avec Timothy Wayne la Confrérie : il voulut rassembler tous les justiciers de votre temps, pour tuer le Prince Khu Fu.
Mais il ne l’a jamais trouvé. Il est donc passé à un autre plan. »

Le combat est presque terminé, désormais. Les dernières salves sont tirées, les derniers coups vont être donnés. Zandia est désormais un champ de bataille, une plaie béante à la surface de la Terre. Qui sait quelles leçons les générations futures prendront de cela…

« Il a décidé de détruire la Confrérie, pensant que ce massacre sortirait de sa torpeur le Prince Khu Fu. Et si cela ne fonctionnait pas, ce qui fut le cas, Katar Hol avait décidé de conquérir le monde, certain que son ennemi se mettrait sur sa route à ce moment précis. C’est pour ça qu’il est entré en contact avec Brother Blood, qui devait l’aider pour ça. C’est pour ça qu’il a tué des êtres à Londres et que tant des vôtres sont morts.
Tous vos malheurs sont le produit de la folie et de la jalousie d’un être…La Confrérie est morte à cause des défauts humains d’un non humain… »

Ils ne comprennent pas.
Ou ne veulent pas comprendre, encore une fois.
Alors que le combat est terminé, et que Kal El jette aux pieds du cadavre de Timothy Wayne le corps inconscient d’un Katar Hol au corps boursouflé par les coups, les membres de la Confrérie sont anéantis. Ils ne savent plus quoi penser. Ils ne savent plus quoi faire.
J’ai réussis ma mission.

Lentement, je m’approche du corps de Katar Hol. Avec son armure déchirée, ses ailes presque détruites et les lambeaux du costume du White Man, il semble pathétique…extrêmement pathétique. Ce fou a voulu conquérir la Terre. Il a cru pouvoir berner Kal El, et me berner moi, en mettant son masque de Hawkman à un des hommes de Brother Blood pour faire croire à sa mort.
Quel imbécile…

« Je pars. »

Ma voix est sèche et dure, comme elle devrait toujours l’être. Diana, Walter et Maximilien ne lèvent même pas les yeux vers moi. Kal El me sourit, avant de s’élever lentement dans les airs. Il va partir, rejoindre son poste de contrôle derrière la Lune. Sa mission ici est terminée. Son destin l’attend.
Va, mon ami Kryptonien. Va protéger ta planète de ceux qui l’ont réduite en esclavage. Va faire sonner la révolte chez toi. Va propager ton message de paix et de liberté. Krypton redeviendra une planète où il y fait bon vivre. Mais pour si peu de temps, malheureusement…

Il reste les autres. Les trois derniers membres de la Confrérie. Eux aussi, leurs destins les attendent…si seulement j’avais pu leur éviter ça…
Walter Queen portera à jamais les stigmates de ce combat. Sur les conseils d’un ami, il donnera sa fortune aux plus pauvres, après avoir donné un enterrement sobre et simple aux membres disparus du groupe, étant donné que la Reine Victoria, furieuse, ne voudra jamais reconnaître les actes de la Confrérie, et surtout pas ceux de son « cher » médecin Wayne. Sa famille devra même fuir l’Angleterre suite à la rage de la Reine. Walter Queen, lui, partira ensuite aux Amériques, et noiera son chagrin dans l’alcool et les femmes. Il finira un couteau planté dans le dos au fond d’une ruelle sombre d’une ville de l’Est, son fils de trois ans pleurant sur son corps…
Diana ne redeviendra plus jamais une guerrière. Elle entrera au couvent, et donnera sa vie à Dieu, sans plus jamais reparler de sa vie passée…de ses vies passées. Elle tentera d’oublier son Île perdue, et sa Reine qu’elle aimait tant…mais il n’y parviendra jamais vraiment. D’ailleurs, son amour n’y arrivera pas non plus. La Reine Hyppolita aimera toujours sa Diana. Elle nommera même sa fille comme elle…et celle-ci deviendra la plus grande des Amazones.
Maximilien retrouvera sa vitesse. Il traversera à nouveau les barrières de l’impossible. Et il montrera à son ami Walter Queen la pauvreté de Londres, avant d’entamer une dernière course, qui le mènera au XXe siècle. Il y aidera beaucoup d’hommes et de femmes, et y sera connu comme Max Mercury. Le premier des Flash.
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyDim 16 Avr - 21:43

Enfin, il reste ceux qui ont aidés la Confrérie.
Ragman ne sera jamais retrouvé, mais d’autres prendront le relais. On murmure qu’il se serait tué, mais certains disent aussi qu’il survit toujours, aspirant les âmes des criminels qu’il croise. Nul ne sait ce qu’il est devenu. Et même moi, je ne sais clairement où il se trouve…
John Irons mourra de ses blessures, et comme Zatara et Timothy Wayne, il sera enterré en privé et avec discrétion. Leurs descendants ne connaîtront jamais les destins de leurs ancêtres. Mais ils suivront leurs voies. Tous. Car l’héroïsme est dans leur sang, il est en eux.
Richard Scott, lui, perdra la lanterne à son réveil, qui disparaîtra mystérieusement. Nul ne saura ce qu’elle est devenue, jusqu’à ce que son héritier la retrouve, une quarantaine d’années plus tard. Il deviendra l’être le plus puissant de son temps, avant de devenir l’un des plus respectés par la suite…
Enfin, Zauriel n’aura plus le droit d’aider les terriens avant longtemps. Pourtant, il reviendra sur Terre, et aidera ses habitants à plusieurs reprises…Mais ceci est une autre histoire…

Ces hommes et cette femme vivront dans le malheur car ils auront tout fais pour arrêter le Mal. J’aurais voulu leur éviter cela, mais…je ne le peux pas. Je suis le Fantôme Etranger. J’obéis à ma mission, et je n’ai plus de sentiments. Même si je voudrais le contraire…ça m’est impossible. On me l’interdit, et je dois faire ce qu’on me dit.
C’est pour ça que je transporte par mes pouvoirs, sans mot dire, le corps inconscient de Katar Hol jusqu’aux Amériques, près de la frontière mexicaine. C’est pour ça que je fais croire au justicier et chasseur de primes Nighthawk, le Prince Khu Fu réincarné, qu’il est un dangereux bandit recherché, alors qu’il n’en avait jamais entendu parler jusqu’à cette chaude nuit où le destin du monde faillit basculer. C’est pour ça que Katar Hol est tué par celui qu’il désirait tuer, et qui ne saura jamais rien de tout ça. C’est pour ça que la plus grande menace du XIXe siècle est supprimée par un être né des centaines d’années auparavant.
C’est parce que je ne suis plus un homme, mais simplement un instrument d’un plan inhumain, que je fais tout cela. Et que je commence à le regretter.

Ce n’est pas bien, ce n’est pas moral. Mais je n’ai pas à chercher le Bien, je n’ai pas à chercher la morale. Je devais détruire la Confrérie pour que les descendants de ses membres se réunissent dans le futur et protègent ses planètes des menaces exceptionnelles, et je l’ai fais. Même si je vais le regretter tout le long de mon existence éternelle…
J’ai protégé cette planète en faisant souffrir ses plus valeureux représentants. Je fais ça pour absoudre mes pêchés. Je fais ça en espérant que l’on me pardonnera un jour, même si j’en doute…comme je doute que vous me croyiez. Mais vous allez m’oublier, comme vous allez oublier ces lignes.
Je suis le Fantôme Etranger. Je n’existe que dans les rares moments où je dois intervenir. Tel est mon lot, telle est ma damnation. Je n’ai pas le droit à des amis, des confidents. Je n’ai droit à rien. Sauf à intervenir, et observer. Et parfois, à aider vos protecteurs. Comme je l’ai toujours fais. Comme je le ferais toujours…car telle est ma mission.

[SIZE="3"]FIN ?[/SIZE]
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyJeu 1 Mai - 18:16

Une bombe atomique, cette série. J'en suis à l'épisode 12 et je viens de réaliser que j'ai passé toute mon après-midi plongé dans le Londres de la fin du XIXème siècle. Que dire ? C'est tout simplement génial. De la trame scénaristique complexe aux personnages, j'accroche totalement. Retransposer la ligue des justiciers à un autre siècle est une idée de génie et on peut dire que c'est une vraie réussite. Bien sûr, je suis d'ors et déjà fan de Timothy Wayne et j'ai hâte de connaître la résultante des péripéties des ligueurs. L'étranger se révélera t'il un ennemi dangereux ou un allié précieux ? La Confrérie parviendra-t-elle à arrêter le serial killer londonien surpuissant ? Quelle est donc la menace qui pèse sur l'Angleterre et le monde ? Vivement de connaître les réponses à ces questions. Mais ce sera pour un autre jour.

Bravo, Ben pour cette série hors du commun.
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 0:58

Je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un relise ça, ça fait plaisir, surtout que ça te plaît. La fin est bien meilleure et plus intense que le début, tu verras, je me suis beaucoup amusé avec l'univers DC et en bon fan, tu risques d'apprécier certaines révélations et menaces. Merci en tout cas de me lire.
Sinon, en toute honnêteté, transposer les personnages actuels dans un autre siècle a été fait dans 1602 chez Marvel et est l'inspiration de 1899, même si j'espère m'être affranchi de l'oeuvre de Gaiman et Kubert.
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:14

Fin explosive et triste aussi. Des humains victimes d'un plan infiniement complexe du Destin. Très bonne série en tout cas. Vraiment chapeau.

Je connaissais 1602 seulement de nom, c'est bien ?
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MessageSujet: Re: The Secret and Stranges Tales of the Year 1899   The Secret and Stranges Tales of the Year 1899 - Page 3 EmptyLun 5 Mai - 14:07

C'est pas mal : les héros Marvel qui naissent au XVIe siècle et arrivent à maturation en 1602. Malgré une fin étrange et bizarre, c'est plaisant à lire, bien dessiner et fun.
J'avais commencé un prologue à 1899, qui s'appelait 1895, mais j'ai abandonné très vite...je crois que j'ai bien fait. Merci de m'avoir lu.
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