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 Episode 1 : Prise d'otages

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La Rédac'
Rédacteur
La Rédac'


Nombre de messages : 1491
Date d'inscription : 02/12/2004

Episode 1 : Prise d'otages Empty
MessageSujet: Episode 1 : Prise d'otages   Episode 1 : Prise d'otages EmptyMer 23 Fév - 16:09

Extrait de l’article de Jessica Jones, en quatrième page de Howard The Duck numéro 127 daté du 16/10/2004 :

Comment des terroristes ont-ils pu encore une fois sévir sur le sol des Etats-Unis ? Ce mercredi 14 octobre 2004, un groupe néo-nazi, connu sous le nom du « Comité de Libération de la Technologie », a pris en otage un car scolaire, après une attaque contrariée sur le bâtiment des Nations Unies […] Les policiers ont-ils commis une erreur en exécutant la demande des terroristes ? […] Selon nos sources l’agent Graves aurait accordé la remise du dit véhicule permettant la fuite des terroristes […] entraînant une dispute avec ces supérieurs après coups […].
J.J


Cela faisait déjà une demi-heure que le groupe terroriste avait immobilisée le bus au milieu de la chaussée. La police avait dressé un cordon de sécurité autour du véhicule, et il était donc assez dur de voir quoique ce soit. Plusieurs passant se dressait derrière le cordon, comme des bêtes curieuses, afin d’être aux premières loge lorsqu’un gamin se fera buter. Des fois mon métier me dégoûte, comment être journaliste dans un pays ou les gens prenne les prises d’otages pour un spectacle, et empêchent les gens de mon métier d’être au premier rang. De la ou je suis, les autres journaux auront l’exclusivité des meilleures moment, autant abandonné et aller boire un verre.

Malheureusement à chaque fois que j’ai envie de tout lâcher, mon rédacteur appelle. A chaque fois il s’amuse à m’appeler pour lui ramener un tuyau pour l’édition du soir. Le rédacteur la personne que préfère le journaliste ne fin de mois, et le moins lorsqu’il vous dérange un dimanche pour aller couvrir un concours de caniche. Enfin ce jour la, la spécialiste avait la grippe et je l’avais échangé contre une semaine de vacances.

- Oui, allo ?… Oui, j’y suis… non, les gamins vont b… oui….non…. je sais pas, j’suis mal placé… mais… la circulation, oui… ok…. Allo ?

Elle pouvait s’égosiller indéfiniment, son rédacteur avait déjà raccroché. J Jonah Jameson n’était pas une personne patiente, et il détestait se faire raccroché au nez, alors il prenait l’initiative en premier. Un coup de feu mit fin à ses pensées négatives sur la façon qu’elle aurait eu de lui faire manger sa moustache. L’un des terroristes avaient tiré. A l’intérieur du bus, comme à l’extérieur des voies criaient. Les personnes qui s’étaient amassé, fuyaient maintenant dans un désordre complet, et me poussaient dans tout les sens. Je fus rabattu contre les convois policier, et du me faufiler en dessous de la barrière de sécurité pour ne pas me retrouver écraser.

Les policiers s’égosillaient dans le vacarme ambiant pour savoir s’il y avait des blessés. Je profitais de ma nouvelle position et de la panique générale pour me mouvoir derrière les troupes de sécurité, et me cacher derrière une voiture de police. A l’intérieur, un homme parlait au téléphone, et je ne captai que quelque mot. Il parlait apparemment avec un supérieur, d’un enfant blessé, du risque encouru par ses camarades, et de la demande des otages. Après quelques minutes d’arguments, il envoya valser son supérieur en déclarant que l’une de ses nièces se trouvait dans le car et qu’il ne permettrait pas qu’on lui fasse courir de risque. Et après avoir raccroché et être sortit du véhicule, il ordonna d’amener le véhicule demandé par les terroristes.

A ce moment la, je pensais détenir un gros scoop. L’agent Denis Graves avait contre l’avis de sa hiérarchie répondu à la demande d’un groupe terroristes. Il avait apparemment dérogé à la règle nationale de ne jamais accepter les conditions des terroristes.

Je n’avais pour l’instant malheureusement aucune preuve, comme je n’avais pu qu’entendre qu’une bride de conversation, et n’avais pas déclenché mon dictaphone. J’ouvris alors discrètement la porte arrière du véhicule derrière lequel je me cachai, et grimpa sur sa banquette arrière. La chance voulu que j’y trouva un manteau de policier, et m’empressa de le mettre, en espérant qu’il me permettra de disposer d’une couverture. En y repensant après coups, un tel délit aurait pu me coûter ma carte de presse, et un voyage tout frais payer en devant un juge qui se serait empressé de m’envoyer au trou pour l’exemple.

Le véhicule fut apporté aux terroristes en toute simplicité, les policiers respectant les consignes du supérieur sur place, et ils prirent rapidement la poudre d’escampette en emportant un otage malheureusement avec eux. Les enfants en état de choc commençaient a sortir du bus et se faisait accompagné par les policiers, ou des ambulanciers.

Mais je devais rester a mon poste et glaner encore le moindre reste d’information. Pour mon bonheur, le commissaire Jones arriva, prés à reprendre la situation en main. Il fit signe à deux policiers et moi d’approcher, et de le suivre. Nous le suivîmes jusqu'à la voiture de Graves. Ce dernier était assis prés d’une enfant, sa nièce sans doute.

- Putain mais qu’est que vous faites la Graves ? demanda le robuste commissaire.
- Commissaire…. ? il venait apparemment de découvrir notre arrivée, complètement dépassé par ses sentiments il serrait contre lui sa nièce en pleure.
- Putain Graves vous consolerez cet enfant plus tard, et où sont les terroristes ?
- Terroristes ….?
- Ils sont partis avec le véhicule que l’on leur a apporté commissaire… bafouilla un policier a mes cotés.
- Quoi ? Mais vous êtes inconscient Graves, vous outrepassez mes ordres et vous ne les suivez même pas? Abrutit, lâche cet enfant et suit ces officiers. Officiers Drummond et Jacobs conduisez le au commissariat. Vous êtes en état d’arrestation pour trahison envers votre pays.

A ce moment l’un des policiers le sépara de l’enfant et commença à lui passer des menottes. Mais il se débattu et le second dut l’aider. Le commissaire se retourna vers moi d’un air autoritaire.

- Drummond ? Vous réagissez, ou vous désobéissez vous aussi ?
- Pardon ?

Je réalisai alors que Drummond était le nom accroché sur ma veste. Je commençais à avoir peur. J’espérai qu’aucun policier connaissant Drummond ne casserait ma couverture.

- Euh madame, ce n’est pas Drummond, il est là bas….
- Mais alors qui êtes vous, bordel ?
- Euh…..

Ni une ni deux je pris mes jambes a mon coups, et partit en courant. J’entendis le commissaire derrière hurler. Et quelques policiers se lancèrent à ma poursuite. Heureusement pour moi, le métier de journaliste est pratique, on peut porter des chaussures confortables.

Mon premier obstacle était un policier me barrant le passage, mais je pu facilement l’éviter, vu sa corpulence, et je remerciais que les matières grasses furent inventé. Ensuite je sautais la barrière de sécurité et me réfugia dans une ruelle.
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